Prologue
La décision de quitter la ville pour s’installer à la campagne murissait depuis plusieurs années dans l’esprit de Monsieur et Madame Morin-Diallo. Les problèmes d’asthme de Sarah, la petite dernière, et les plaintes incessantes des voisins lorsque les jumeaux Lucas et Salomon jouaient dans la cour de leur résidence du centre-ville de Lyon avaient fini par les convaincre de faire le grand saut. Alors, un matin d’août, les cinq Lyonnais accompagnés de leur chien et de leur chat s’étaient installés dans un coin reculé d’Ardèche au bord de la rivière la Bourges, dans une jolie maison de pierre abandonnée depuis seulement six mois. La santé déclinante du couple de retraités qui y avait vécu les avait poussés à rejoindre la vallée non loin d’un centre hospitalier et des services qu’il proposait aux personnes âgées. Les parents Morin-Diallo, Laurence et Driss, tout sourires, se réjouissaient. Enfin ils réalisaient leur rêve, offraient à leurs enfants de sept et douze ans un cadre de vie proche de la vie sauvage, où l’air était peu pollué et qui permettrait à leur progéniture d’évoluer au grand air, dans un milieu sain au plus près de la nature. Dès les premiers jours, la respiration de Sarah se fit plus fluide, aucun accès de toux à déplorer, son teint s’était éclairci, elle était radieuse, son père et sa mère s’en félicitait. Quant aux garçons, ils n’en revenaient pas de disposer d’un terrain de jeu qui leur semblait illimité. Ils couraient dans les bois, dévalaient les pentes à s’en couper le souffle, sautaient dans les cascades, s’aspergeaient d’eau dans la rivière, hurlant et riant sans déranger personne, un vrai bonheur.
Or, ce dont aucun d’entre eux ne se doutait, c’était que le vide de la maison qu’ils venaient d’investir n’était qu’apparent. En effet, cachés dans les nombreux recoins des deux étages que les Morin-Diallo occupaient, ainsi que dans le grenier, dans la cave, au beau milieu de ce qui avait été un potager, sur la rivière et partout sur ses rives, fourmillait un grand nombre d’espèces de la faune et de la flore locale. Des bactéries invisibles à l’œil nu, des insectes plus ou moins faciles à vivre, des reptiles surtout de petites tailles, des mammifères petits et grands, jusqu’aux oiseaux qui volaient librement au-dessus de la nouvelle demeure de Laurence et de Driss. Sans le savoir, les cinq bipèdes citadins et leurs deux animaux de compagnie bouleversaient tout un écosystème qui avait appris à exister sans devoir composer avec des humains.
Laurence entreprit d’abord de s’occuper du jardin qu’elle voulait rendre joli. Elle s’arma d’une énorme paire de ciseaux en métal et d’autres ustensiles et commença par se charger des mauvaises herbes : elle défrichait, éliminait toutes les plantes qui lui semblaient laides ou inutiles, une hécatombe. Dans la remise, Driss fut ravi de trouver une tondeuse à gazon dont le réservoir contenait encore suffisamment de carburant. Afin de rendre les alentours de leur propriété plus ordonnée, il sortit l’engin, et l’alluma. Un bruit de moteur vint perturber le calme à une centaine de mètres à la ronde, semant l’effroi dans la nature, d’autant que la fumée noire qui s’en échappait était irrespirable. Alors qu’ils jouaient dans le lit de la rivière, les deux garçons n’hésitaient pas à s’emparer de cailloux qu’ils jetaient à la surface pour s’éclabousser, sans se rendre compte qu’ils retiraient leurs abris à des crustacés livrés subitement sans secours aux attaques de leurs prédateurs. Leur chien, encore jeune et turbulent, ne sachant plus où donner du museau, pourchassait les papillons affolés, creusait la terre en arrachant les racines nécessaires à la survie des plantes, ses jeux détruisaient aussi l’habitat d’insectes incapables de vivre au grand jour. Le chat aussi jubilait, il avait à sa disposition un vaste terrain de chasse où les rongeurs dont il raffolait, découvraient bien trop tard son habileté et sa redoutable efficacité. Le petit félin ne mit pas vingt-quatre heures à s’adapter à son nouvel environnement, il en devint le principal prédateur.
En se rencontrant, deux univers qui n’aspiraient pourtant qu’à vivre en paix entraient en collision. Mais, ignorés par les humains, c’était au monde des plantes et des animaux de réagir, d’observer attentivement le comportement des nouveaux venus afin de s’y adapter, puis de trouver rapidement les moyens de cohabiter avec ceux qu’ils considéraient comme des intrus qui leur compliquaient l’existence.
Il pleut des mots
Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.
2/Premier envol
Nous sommes sur le pont. D’immenses panneaux solaires l’ occupent et à bâbord, trône une salle de forme cubique. Après que l’équipage nous a remarqués, une jeune scientifique nous mène dans ce gros cube blanc. De grands bureaux, des ordinateurs de haute technologie, des sonars et de grands fauteuils occupent l’espace. La jeune scientifique nous explique le fonctionnement de toutes ces machines. Nous sommes éblouis que tous ces engins tiennent dans un seul bateau. La scientifique part en nous informant que le dîner est servi à 19 heures. Contents d’avoir accepté une expérience, nous admirons encore quelques instants cette salle surréaliste. Nous prenons l’ascenseur central et nous descendons au dernier étage. Kamel ouvre l’énorme porte d’acier et d’énormes machines apparaissent dans notre champ de vision. De grandes batteries stockant l’énergie solaire, des purificateurs d ‘eau, le moteur du bateau et encore de gros cylindres métalliques meublent l’espace de la pièce. Le moteur central est alimenté par l’énergie des voiles solaires. Il fonctionne à plein régime émettant de gros bourdonnements. Ces machines sont aussi grandioses qu’effrayantes.
Kamel veut retourner sur le pont pour voir la mer.
Nous reprenons donc l’ascenseur mais nous nous égarons. Un long couloir blanc nous fait face. Nous décidons de nous y engager et de suivre notre instinct. Le couloir d’une lumière bleutée, pareille à celles sur le sol des avions, n’est pas très rassurant.
Kamel avance d’un pas décidé et pousse une porte entrouverte à gauche. Nous entrons discrètement.
Une lumière nous aveugle et nous apercevons une dizaine de petites embarcations et même deux petits sous-marins prêts à prendre la mer. Nous nous approchons et distinguons, à l’ intérieur de ces canaux de forme étrange, nourriture, eau potable, couvertures de survie et quelques fusées de secours.
Nous remarquons que la majorité est destinée à l’évacuation du bateau en cas d’accident et d’autres permettront la liaison entre la côte et le navire quand celui ci sera amarré.
Les deux petits sous-marins rangés dans un coin de la pièce servent sûrement aux expériences scientifiques et à la découverte des fonds marins.
Nous entendons alors de petits piétinements secs assez distincts perturbant le silence du bateau. Vite, nous nous cachons derrière les sous-marins de fortune. Les bruits de pas s’estompent, le silence revient. Kamel me prend par la main et nous sortons de cette salle assez mystérieuse à nos yeux.
Vite, nous reprenons l’ascenseur.
Étage n°1, les portes s’ouvrent . Dans chaque coin une grande sphère de verre avec une température et une chaleur différente pour chacune d’elle .
Elles abritent des fruits, des légumes ou encore des espèces d’animaux comme la volaille qui sert de nourriture ou des espèces en voie de disparition que nous emmenons sur l’île pour les protéger. Il y a même une sphère vétérinaire . « Incroyable ! » dit Kamel .
Étage n°2 : les cuisines. Nous sommes pressés mais nous apercevons quand même ces salles incroyables, si différentes des cuisines habituelles. Les plaques, alimentées par des panneaux solaires installés sur les voiles, font lentement cuire les plats du soir. Les aliments sont les fruits et légumes cultivés dans les sphères, un étage plus bas. Les cuisiniers sont beaucoup, tous affairés à des tâches telles que l’épluchage des légumes et des fruits ou encore la vaisselle . Cette dernière est effectuée à la main pour économiser l’énergie. Puis nous reprenons l’ascenseur et arrivons dans la salle à manger, 18H45 .
Ce matin, avec Salomé nous sortons de la cabine et nous allons dans le carré pour prendre le petit-déjeuner. Nous décidons de nous asseoir avec une zoologiste.
Elle a l’air sérieuse nous l’avons déjà remarquée avec sa pince à cheveux, son foulard autour du cou et ses chaussures Adidas.
Elle est brune avec un oiseaux bleu sur l’épaule. Salomé décide donc de s’asseoir et pause le plateau sur le rebord de la table, son bras frôle le plateau qui tombe par terre.
– Oh c’est son premier envol ! S’exclame la scientifique en regardant l’oiseau battre des ailes.
Salomé regarde la scientifique d’un air confus et s’écrie à son tour :
– Oh je suis désolée !!
– Ca ne me dérange pas, lui répond la scientifique.
– En quoi consiste votre métier ? demande Kamel.
Au loin un nuage noir de tension marche vers nous. On nous a pourtant informés que dans ces zones là, les tempêtes sont rares. En conséquence on ne s’ inquiète pas trop. Des vagues de plus en plus violentes frappent la coque de notre bateau. L’immense tempête enlace le navire d’ une étreinte impétueuse. La pluie cinglante s’ abat sur sur le pont déchirant la voile et créant un désordre dans l’ équipage. Surpris par cette violence tombée du ciel, chacun s’affaire aux taches ordonnées par le commandant. La panique grandissant, je prends les amarres du bateau pour tenter de rattraper la situation chaotique. Pour aider l’équipage, Salomé grimpe au grand mât.
Horrifié, j’aperçois une personne passer par dessus bord. C’est un biologiste pour les sphères, le malheureux n’a pas vu l’énorme vague lui arriver dessus. Les bras de la tempête l’emportent trop rapidement, les vagues recouvrent le corps, si on en perd déjà un, à la fin nous ne serons plus beaucoup. Peut-être même que Salomé ou bien moi, perdrons la vie dans ce voyage qui débute tumultueusement.
Les vagues s’intensifient, le monstre déverse d’avantage sa haine sur la mer, jouant avec le bateau tel un pantin désarticulé. L’atmosphère s’alourdit, on peine à respirer. Cloué sur place, je sens une main m’entraîner. La panique m’empêchant de marcher, je la suis comme je peux. Il me semble que Salomé me pose dans une salle en sécurité. Elle me donne des conseils que je n’entends même pas. Je suis vraiment dans un état second.
Dix minutes... Peut être trente...ou encore une heure, je ne sais pas. Mais au bout d’un moment le bateau cesse de tanguer. Sortant de ma stupeur, je me traîne sur le pont.
La tempête s’est calmée doucement. J’aperçois un bout de ciel bleu, un bleu céruléen. L’espoir nous remplit alors le cœur et le soulagement se fait entendre.
La panique passée, je sens une gène dans ma gorge qui se transforme vite en haut-le cœur. Je me précipite vers le bord du bateau et vomis toutes mes tripes. Ledit vomi, j’avais du le ravaler treize fois avant de pouvoir le sortir. La nausée passée, je me redresse tranquillement.
Je choisis de descendre le premier. Le ciel est gris, des oiseaux bleus arrivent en formation tels un vol d’oies sauvages.
L’horizon se dégage avec l’arrivée des oiseaux. Au loin, j’aperçois une ville splendide. Des palmiers semblables à des gratte–ciel, des fenêtres comme autant de fruits du démon.
Les volatiles poussent un cri Qu’est-ce que c’est beau ! Au loin un canard multicolore apparaît, je me dis que l’île est magique les habitant sont très accueillants et respectueux envers nous.
Après notre belle promenade, nous commençons à avoir faim. Nous demandons aux habitant quelle est la spécialité du Listembourg, il nous répondent que le nuage blanc se mange.
Pour récupérer les nuages ils ont créé un très gros et puissant engin qui permet de récupérer les appétissants nuages blancs.
Au dessus de moi une espèce de fruits exotique me tombe sur la tête , je demande à un habitant quel est ce fruit il me répond que c’est un fruit du démon : "délicieux !"
Je décide de goûter et mon mal de mer s’achève, cela me laisse le courage de réparer la voile .
Je vois les habitants de cette ville récupérer les nuages avec un gros engin, je trouve cela très étrange.
Je vois un nuage descendre, j’ose demander à quelqu’un ce qu’ils vont en faire.
Ils me répondent qu’ils vont les manger. Cela m’intrigue, je décide d’y goûter.
Beaucoup de saveurs se mélangent dans ma bouche dès ma première bouchée.
Je me retourne vers le bateau et constate les dégâts sur la voile.
Salomé et moi décidons d’aller demander aux habitants ce avec quoi nous pouvons la réparer.
Ils nous disent que nous pouvons prendre les plumes des oiseaux bleus.
Abasourdi par ce que je viens d’entendre, je me demande comment des plumes d’oiseaux peuvent-être aussi solides et assurer les fonctions solaires dont notre navire est équipé.
Salomé me propose d’aller voir l’équipage pour lui en parler.
Très vite, les scientifiques embarqués avec nous répondent qu’ ils sont déjà venus sur cette île et qu’ils ont déjà réparé des choses avec ces plumes d’oiseaux.
L’équipage prépare le matériel. Devant la fameuse voile, nous l’enlevons du bateau et nous la mettons sur le sable chaud de l’île.
Pendant ce temps là, les habitants nous ramènent un tas de plumes d’un bleu azur.
Nous commençons à disposer une par une les plumes sur la voile et puis, comme par magie les plumes deviennent solides.
Une fois toutes les plumes en place, nous la remettons sur le bateau.
Les membres de l’équipage l’essayent :à notre grand étonnement, elle marche comme si elle ne s’était jamais détruite.
3/ Titre du chapitre
N’attendons pas
Que l’orage passe
Mais apprenons
À danser sous la pluie"
Dit le proverbe
La vie est un poème
Présent à s’offrir
Chaque nuit chaque jour
Nous marchons
Vers l’aube nostalgique
Nous marchons
Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons
Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
4/ Le départ
Cette nuit, je me suis téléporté dans un endroit
qui me disait quelque chose
mais je n’arrivais pas à reconnaître
donc j’ai marché plusieurs kilomètres
Dans cet endroit il y avait beaucoup de sable
avec du béton à côté,
après avoir marché environ quarante minutes
j’aperçus du sable de plage.
Après avoir vu le sable, j’ai marché à nouveau
pendant dix minutes.
J’ai vu la mer
tellement elle était claire
Je voyais à travers
En regardant à ma gauche
j’ai vu le drapeau de la Tunisie,
quelque chose est tombé dans ma poche,
c’était un téléphone.
J’ai vu qu’il y avait un Uber bateau.
J’en ai donc réservé un
pour que quelqu’un me dépose en France
dans un bateau immense.
Sur le bateau j’ai rencontré toute ma famille.
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Cette nuit j’ai rêvé
Que quelque part sur la terre
Je visitais une île inconnue
Où je pouvais même habiter
Comme j’avais toujours connu l’endroit
Ce lieu était
Magnifique et éclairé
Je marchais
Sur la plage paradisiaque
Sur le sable blanc
Devant l’eau bleu clair
Et à côté les baraques
Tellement belles
Et je pouvais creuser pour chercher
Les trésors mystérieux
Avec une pelle
Sur l’eau, les bateaux
Qui peuvent nous emmener
Sur les îles voisines
Où je rencontrais des amis
Agréables et gentils
Où je voyais fleurs et animaux
Inimaginables et beaux
Là bas, je me sentais
Libre et très bien
J’ai vécu un rêve inoubliable
J’aimerais que ce rêve soit une réalité
Qu’un jour je vivrais vraiment …
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Pour y vivre et s’installer
Ou bien visiter et s’amuser
On y verrait des palmiers grands et beaux
La Mer bleue et le sable chauffant
Je rencontrerais de nouvelles personnes
Des grands, petits, peu importe
Je me sentirais vivre et libre
Je nagerais avec ma femme au lac
La belle vie sera juste sous mes yeux
Je verrais une grande forêt
Il y aura du soleil au balcon
Il y aura des boissons illimitées, on sera libres
J’ai vu des singes poilus et musclés
Il y avait plein d’enfants tout petits
Il y avait une vue paradisiaque sur la mer et la montagne
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’irai à mon pays
Pour moi, ce n’est pas un pays
C’est une famille
Ma famille
Dans ce pays tout le monde est heureux
Avec ces plages de rêve
L’eau turquoise comme Saturne
Et le sable blanc comme le sel
J’irai à ma maison
Où le vendredi c’est la fête
Avec sa nourriture orientale
Et ces boissons tropicales
Mon pays est aléatoire
Il peut faire – 40°
Comme 50°
Dans mon pays,
On y vit le jour comme la nuit
Tout le monde sourit
On mange
On rit
Du soleil mais jamais de pluie
Toucher le sable brûlant
Voir la peau qui fonce
Des immeubles à hauteur sans fin
Des voitures à des prix inestimables
Là-bas
On a des tigres comme animal domestique domptable
Des hommes et des femmes riches
A la même table
Devenir comme eux, est-ce faisable ?
Il y fait chaud
Mon rêve
Y retourner
Et ne plus jamais revenir
Il s’y trouve la plus haute tour du monde
A ses pieds
Des jets colorés
Devant un bon dîner
Puis mettre pause pour une éternité
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Mais par où commencer ?
Comment les retrouver ?
Que des questions
Mais où sont les réponses ?
Pourquoi pas par les origines ?
Là où les matins rient
Là où les plages prient
Là où tu as laissé ta famille, tes amis
Tu n’as même pas besoin de le voir
Même avec les yeux bandés tu le reconnaîtras
Mais cela passe trop vite pour y croire
Ton émotion changera
Qu’est-ce que ça me manque
Les épiceries à tous les coins de rue
Les fêtards tous les soirs
Et les maisons construites par les anciens
L’odeur des ancêtres colonisés
Et des murs bien soignés
Tu ne le crois
Mais c’est le sentiment d’être chez soi
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’aimerais aller vivre en Italie
Là bas c’était la folie
Toujours des sorties avec les copains
Et une pizza pour la faim
Le meilleur endroit pour vivre,
Là-bas je me sentirais libre
Je rencontrerais la famille
Et peut-être les vieux amis.
Là on peut visiter beaucoup de villes
ou bien les belles plages de Sicile.
On peut y trouver la grande ville de Turin
Et aussi la Cathédrale de Milan.
L’air frais la nuit c’est mon seul remède
regarder la ville d’en haut
me faire emporter par les grosses vagues
manger des glaces sur les terrasses
c’est comme ma deuxième ville
tous les étés je suis là-bas
le calme règne le matin
ma langue, c’est comme le latin
mes seuls amis, c’était ma famille
les thés à la camomille
Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons
Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’aimerais voyager dans ce pays
Nommé Whole Cake Island
Dans ce pays portant le doux nom
De Sunny et dans cette ambiance funny
J’aimerais y rencontrer l’impératrice
Charlotte Pimpin et ses quatre vingt deux enfants
Tous aussi sympas les uns que les autres
Cette terre est une île paradisiaque
Elle est entièrement construite de sucreries
Les maisons, les fleurs et même les véhicules
Sont faits de gâteaux
Nous irons les retrouver
sur cette île inconnue
nous irons manger
avec des personnes connues
Sur cette île de fou
on voit tout
des oiseaux qui volent
au-dessus de personnes folles
Il y a une odeur
de magnifiques fleurs
qui rendent ses plages pleines de lueurs
et créent du bonheur.
Les gens sont attentionnés
à la première galère ils vont aider.
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Vers ce petit univers
Nommé la Tunisie
Le marchand au bout de la rue
Qui vous vend des épices
Plus loin, la plage ensoleillée
Nommée le coin merveilleux
Le vendeur de beignets, criant à la vente
Pied nu sur le sable chaud de Djerba
Une fois la nuit tombée
Les commerces, les restaurants s’illuminent
Les touristes se baladent au bord du coin merveilleux
Quelle belle ambiance !
L’aurore au matin frais
Un vent qui vous caresse le visage
Plus la journée passe
Plus la chaleur nous touche
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Vers les escaliers de l’Afrique
Voici le pays d’Algérie
Sorti de l’avion
La rencontre avec ma famille
Les sourires se tracent sur nos visages
Un souvenir inoubliable
Joyeux, heureux, épanoui
Durant ce voyage, beaucoup d’activités j’ai pu faire
Telles que la croisière
Une balade au bord des îles d’Alger
Une nuit au bord de l’eau
Un sommeil mouvementé
J’ai également pu m’amuser dans les fantastiques parcs d’attraction
Découvrir les camps de guerre de 1954
Visiter les boutiques indépendantes du centre ville
Le marchand incitant les touristes à acheter ses bricoles
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Dans mon continent d’Afrique
Le continent le plus exotique
C’est un pays où l’on trouve la mer
On y trouve aussi le désert
Où il y a des berbères
Il y a des oasis
Et on peut boire de l’oasis
Quand je vais là bas je me sens apaisé
Car je peux m’amuser
Je vais voir ma famille
J’ai une famille très unie
Je vais voir mes cousins
On fait que rigoler
Le paysage est magnifique
Les personnes très accueillantes
Les plats traditionnels délicieux
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Sur cette île paradisiaque qui est chère à mes yeux
Je me sens heureuse dans ce lieu
Là-bas il y a le sable chaud, la mer et le soleil
De grands bâtiments qui vont jusqu’au ciel
Tous mes souvenirs y sont rassemblés
Le temps passe si vite qu’on ne le voit pas passer
Les personnes qui habitent dans ce lieu sont gentilles,
aimables et attentionnées
Il ne fait jamais gris car le soleil est toujours en train de briller
Sur cette île je me sens libre comme l’air
Sans aucun problème
Le bruit des vagues qui résonnent dans ma tête m’apaise
Cette île représente le calme et la sérénité
Le repos après l’épuisement
Les vacances après l’école
La joie après la tristesse
C’est une île paradisiaque où toutes les choses négatives
disparaissent
Et où le positif apparaît
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Les petits renards qui gigotent
Au fin fond de la forêt verte
Un petit goût de technologie
Dans la nature
Les balades nocturnes
Qui durent pendant des heures sans s’ennuyer
Un village caché dans la forêt
L’odeur naturelle de l’engrais
Le ronronnement des animaux
La douceur du vent
Je me sens comme une plume qui vole
Je suis émerveillé par le son de la rivière
Le temps qui rassemble ma famille
Le temps qui vaut de l’or
Je m’envole
A la recherche de cette île
Qui m’est lointaine
Perdue, au fond de l’océan
Dans laquelle je me sentirais mieux
Avec les personnes qui me sont chères
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
J’aime cet endroit malgré sa petite taille
Sa zone géographique
Ou alors son climat paradisiaque
Qui m’est particulier.
Dans celle-ci,
Les habitants sont agréables
Gentils, attentionnés
Je peux m’exprimer librement,
Sans être jugée à longueur de journée.
Les maisons sont petites et carrées
Mais leur suffisent amplement
Ils se nourrissent des fruits et légumes
Cultivés dans leur champ
Ou de leur pêche quotidienne chaque matin
A l’aube,
Je me fais réveiller par le doux bruit de la mer
J’erre dans les rues de celle-ci,
En espérant ne jamais quitter cet endroit
Qui m’est devenu si cher.
Cette île m’a envouté
Sous son soleil brillant
Les personnes sont ensoleillées
Elles croquent la vie à pleines dents
Les personnes sont dehors
Et ne traînent pas sur leur téléphone
Elles ne sont pas riches d’argent
Mais riches de coeur
Et puis cette odeur
De leurs magnifiques fleurs
Rend cet endroit rempli de couleurs
Ils chassent leur nourriture
Et protègent leur famille
Même pendant la famine
Ils sont sympas cachés derrière leur carrure
Je parle de Madagascar
Tellement jolie qu’elle mérite un oscar
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Cette nuit, j’ai rêvé que dans un endroit sur terre
je visitais une île paradisiaque.
Elle était au centre de la terre.
L’île avait une plage avec la couleur de l’eau qui était bleue.
Quand j’avançais pour visiter l’île,
j’ai trouvé un palmier qui avait la forme d’un pied et, au bord de l’eau,
j’ai vu des voiliers gigantesques
A un moment, je marchais et j’ai trouvé un dessin
comme s’il y avait un trésor avec une pelle à côté,
il y avait un chemin à suivre.
Quand je suis arrivé,
à l’endroit j’ai creusé et j’ai trouvé
un coffre.
J’ai ouvert le coffre et j’ai trouvé un paquet d’argent,
Je suis devenu milliardaire.
Tokyo mon pays préféré
Là où tout n’est rien en même temps
Le pays de mes rêves
Là où tout a l’air possible
Que ce soit le jour ou la nuit
On dirait un rêve
Mes sentiments là bas :
attentionné, passionné, émerveillé et bouleversé de cet endroit.
C’est tellement éclairé et futuriste
Qu’on dirait une autre dimension.
J’aimerais beaucoup y aller avec mes amis
afin d’y rencontrer les habitants.
Ce serait de très belles rencontres car ils ont tous beaucoup d’imagination
Et ils sont tous très adorables .
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Passer à travers
Tous les gens coincés
Partir au loin
Dans l’inconnu
Partir loin
Sans être vu
Avec du sable
Et des palmiers
Des petits crabes
Et des voiliers
Dans mon pays d’origine
Je veux aller
Me rendre
Là où tout a commencé
J’y trouverais mes semblables
On ferait connaissance
Assis dans le sable
Et tout reprendrait son sens
Je me sentirais bien
Je serais calme et apaisée
Je ne manquerais plus de rien
Je vivrais dans la tranquillité
Sur une île paradisiaque
Je vivrais en paix
Je n’aurais plus le trac
de cette vie accélérée
Entourée de coquillages
Et d’une mer turquoise
Plus besoin de maquillage
J’aurais mon joli bronzage
Sur mon bateau
Je naviguerais
Avec les personnes que j’ai rencontrées
En observant l’aube sur les flots
Le bruit calme des vagues
L’odeur de l’eau salée
Le goût des fruits exotiques
Et la texture des palmiers
Phase d’édition et d’illustration - Ne pas écrire dans cette case
Ne pas écrire dans cette case
Il pleut des mots
Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.
2/Premier envol
Nous sommes sur le pont. D’immenses panneaux solaires l’ occupent et à bâbord, trône une salle de forme cubique. Après que l’équipage nous a remarqués, une jeune scientifique nous mène dans ce gros cube blanc. De grands bureaux, des ordinateurs de haute technologie, des sonars et de grands fauteuils occupent l’espace. La jeune scientifique nous explique le fonctionnement de toutes ces machines. Nous sommes éblouis que tous ces engins tiennent dans un seul bateau. La scientifique part en nous informant que le dîner est servi à 19 heures. Contents d’avoir accepté une expérience, nous admirons encore quelques instants cette salle surréaliste. Nous prenons l’ascenseur central et nous descendons au dernier étage. Kamel ouvre l’énorme porte d’acier et d’énormes machines apparaissent dans notre champ de vision. De grandes batteries stockant l’énergie solaire, des purificateurs d ‘eau, le moteur du bateau et encore de gros cylindres métalliques meublent l’espace de la pièce. Le moteur central est alimenté par l’énergie des voiles solaires. Il fonctionne à plein régime émettant de gros bourdonnements. Ces machines sont aussi grandioses qu’effrayantes.
Kamel veut retourner sur le pont pour voir la mer.
Nous reprenons donc l’ascenseur mais nous nous égarons. Un long couloir blanc nous fait face. Nous décidons de nous y engager et de suivre notre instinct. Le couloir d’une lumière bleutée, pareille à celles sur le sol des avions, n’est pas très rassurant.
Kamel avance d’un pas décidé et pousse une porte entrouverte à gauche. Nous entrons discrètement.
Une lumière nous aveugle et nous apercevons une dizaine de petites embarcations et même deux petits sous-marins prêts à prendre la mer. Nous nous approchons et distinguons, à l’ intérieur de ces canaux de forme étrange, nourriture, eau potable, couvertures de survie et quelques fusées de secours.
Nous remarquons que la majorité est destinée à l’évacuation du bateau en cas d’accident et d’autres permettront la liaison entre la côte et le navire quand celui ci sera amarré.
Les deux petits sous-marins rangés dans un coin de la pièce servent sûrement aux expériences scientifiques et à la découverte des fonds marins.
Nous entendons alors de petits piétinements secs assez distincts perturbant le silence du bateau. Vite, nous nous cachons derrière les sous-marins de fortune. Les bruits de pas s’estompent, le silence revient. Kamel me prend par la main et nous sortons de cette salle assez mystérieuse à nos yeux.
Vite, nous reprenons l’ascenseur.
Étage n°1, les portes s’ouvrent . Dans chaque coin une grande sphère de verre avec une température et une chaleur différente pour chacune d’elle .
Elles abritent des fruits, des légumes ou encore des espèces d’animaux comme la volaille qui sert de nourriture ou des espèces en voie de disparition que nous emmenons sur l’île pour les protéger. Il y a même une sphère vétérinaire . « Incroyable ! » dit Kamel .
Étage n°2 : les cuisines. Nous sommes pressés mais nous apercevons quand même ces salles incroyables, si différentes des cuisines habituelles. Les plaques, alimentées par des panneaux solaires installés sur les voiles, font lentement cuire les plats du soir. Les aliments sont les fruits et légumes cultivés dans les sphères, un étage plus bas. Les cuisiniers sont beaucoup, tous affairés à des tâches telles que l’épluchage des légumes et des fruits ou encore la vaisselle . Cette dernière est effectuée à la main pour économiser l’énergie. Puis nous reprenons l’ascenseur et arrivons dans la salle à manger, 18H45 .
Ce matin, avec Salomé nous sortons de la cabine et nous allons dans le carré pour prendre le petit-déjeuner. Nous décidons de nous asseoir avec une zoologiste.
Elle a l’air sérieuse nous l’avons déjà remarquée avec sa pince à cheveux, son foulard autour du cou et ses chaussures Adidas.
Elle est brune avec un oiseaux bleu sur l’épaule. Salomé décide donc de s’asseoir et pause le plateau sur le rebord de la table, son bras frôle le plateau qui tombe par terre.
– Oh c’est son premier envol ! S’exclame la scientifique en regardant l’oiseau battre des ailes.
Salomé regarde la scientifique d’un air confus et s’écrie à son tour :
– Oh je suis désolée !!
– Ca ne me dérange pas, lui répond la scientifique.
– En quoi consiste votre métier ? demande Kamel.
Au loin un nuage noir de tension marche vers nous. On nous a pourtant informés que dans ces zones là, les tempêtes sont rares. En conséquence on ne s’ inquiète pas trop. Des vagues de plus en plus violentes frappent la coque de notre bateau. L’immense tempête enlace le navire d’ une étreinte impétueuse. La pluie cinglante s’ abat sur sur le pont déchirant la voile et créant un désordre dans l’ équipage. Surpris par cette violence tombée du ciel, chacun s’affaire aux taches ordonnées par le commandant. La panique grandissant, je prends les amarres du bateau pour tenter de rattraper la situation chaotique. Pour aider l’équipage, Salomé grimpe au grand mât.
Horrifié, j’aperçois une personne passer par dessus bord. C’est un biologiste pour les sphères, le malheureux n’a pas vu l’énorme vague lui arriver dessus. Les bras de la tempête l’emportent trop rapidement, les vagues recouvrent le corps, si on en perd déjà un, à la fin nous ne serons plus beaucoup. Peut-être même que Salomé ou bien moi, perdrons la vie dans ce voyage qui débute tumultueusement.
Les vagues s’intensifient, le monstre déverse d’avantage sa haine sur la mer, jouant avec le bateau tel un pantin désarticulé. L’atmosphère s’alourdit, on peine à respirer. Cloué sur place, je sens une main m’entraîner. La panique m’empêchant de marcher, je la suis comme je peux. Il me semble que Salomé me pose dans une salle en sécurité. Elle me donne des conseils que je n’entends même pas. Je suis vraiment dans un état second.
Dix minutes... Peut être trente...ou encore une heure, je ne sais pas. Mais au bout d’un moment le bateau cesse de tanguer. Sortant de ma stupeur, je me traîne sur le pont.
La tempête s’est calmée doucement. J’aperçois un bout de ciel bleu, un bleu céruléen. L’espoir nous remplit alors le cœur et le soulagement se fait entendre.
La panique passée, je sens une gène dans ma gorge qui se transforme vite en haut-le cœur. Je me précipite vers le bord du bateau et vomis toutes mes tripes. Ledit vomi, j’avais du le ravaler treize fois avant de pouvoir le sortir. La nausée passée, je me redresse tranquillement.
Je choisis de descendre le premier. Le ciel est gris, des oiseaux bleus arrivent en formation tels un vol d’oies sauvages.
L’horizon se dégage avec l’arrivée des oiseaux. Au loin, j’aperçois une ville splendide. Des palmiers semblables à des gratte–ciel, des fenêtres comme autant de fruits du démon.
Les volatiles poussent un cri Qu’est-ce que c’est beau ! Au loin un canard multicolore apparaît, je me dis que l’île est magique les habitant sont très accueillants et respectueux envers nous.
Après notre belle promenade, nous commençons à avoir faim. Nous demandons aux habitant quelle est la spécialité du Listembourg, il nous répondent que le nuage blanc se mange.
Pour récupérer les nuages ils ont créé un très gros et puissant engin qui permet de récupérer les appétissants nuages blancs.
Au dessus de moi une espèce de fruits exotique me tombe sur la tête , je demande à un habitant quel est ce fruit il me répond que c’est un fruit du démon : "délicieux !"
Je décide de goûter et mon mal de mer s’achève, cela me laisse le courage de réparer la voile .
Je vois les habitants de cette ville récupérer les nuages avec un gros engin, je trouve cela très étrange.
Je vois un nuage descendre, j’ose demander à quelqu’un ce qu’ils vont en faire.
Ils me répondent qu’ils vont les manger. Cela m’intrigue, je décide d’y goûter.
Beaucoup de saveurs se mélangent dans ma bouche dès ma première bouchée.
Je me retourne vers le bateau et constate les dégâts sur la voile.
Salomé et moi décidons d’aller demander aux habitants ce avec quoi nous pouvons la réparer.
Ils nous disent que nous pouvons prendre les plumes des oiseaux bleus.
Abasourdi par ce que je viens d’entendre, je me demande comment des plumes d’oiseaux peuvent-être aussi solides et assurer les fonctions solaires dont notre navire est équipé.
Salomé me propose d’aller voir l’équipage pour lui en parler.
Très vite, les scientifiques embarqués avec nous répondent qu’ ils sont déjà venus sur cette île et qu’ils ont déjà réparé des choses avec ces plumes d’oiseaux.
L’équipage prépare le matériel. Devant la fameuse voile, nous l’enlevons du bateau et nous la mettons sur le sable chaud de l’île.
Pendant ce temps là, les habitants nous ramènent un tas de plumes d’un bleu azur.
Nous commençons à disposer une par une les plumes sur la voile et puis, comme par magie les plumes deviennent solides.
Une fois toutes les plumes en place, nous la remettons sur le bateau.
Les membres de l’équipage l’essayent :à notre grand étonnement, elle marche comme si elle ne s’était jamais détruite.
3/ Titre du chapitre
N’attendons pas
Que l’orage passe
Mais apprenons
À danser sous la pluie"
Dit le proverbe
La vie est un poème
Présent à s’offrir
Chaque nuit chaque jour
Nous marchons
Vers l’aube nostalgique
Nous marchons
Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons
Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
4/ Le départ
Cette nuit, je me suis téléporté dans un endroit
qui me disait quelque chose
mais je n’arrivais pas à reconnaître
donc j’ai marché plusieurs kilomètres
Dans cet endroit il y avait beaucoup de sable
avec du béton à côté,
après avoir marché environ quarante minutes
j’aperçus du sable de plage.
Après avoir vu le sable, j’ai marché à nouveau
pendant dix minutes.
J’ai vu la mer
tellement elle était claire
Je voyais à travers
En regardant à ma gauche
j’ai vu le drapeau de la Tunisie,
quelque chose est tombé dans ma poche,
c’était un téléphone.
J’ai vu qu’il y avait un Uber bateau.
J’en ai donc réservé un
pour que quelqu’un me dépose en France
dans un bateau immense.
Sur le bateau j’ai rencontré toute ma famille.
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Cette nuit j’ai rêvé
Que quelque part sur la terre
Je visitais une île inconnue
Où je pouvais même habiter
Comme j’avais toujours connu l’endroit
Ce lieu était
Magnifique et éclairé
Je marchais
Sur la plage paradisiaque
Sur le sable blanc
Devant l’eau bleu clair
Et à côté les baraques
Tellement belles
Et je pouvais creuser pour chercher
Les trésors mystérieux
Avec une pelle
Sur l’eau, les bateaux
Qui peuvent nous emmener
Sur les îles voisines
Où je rencontrais des amis
Agréables et gentils
Où je voyais fleurs et animaux
Inimaginables et beaux
Là bas, je me sentais
Libre et très bien
J’ai vécu un rêve inoubliable
J’aimerais que ce rêve soit une réalité
Qu’un jour je vivrais vraiment …
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Pour y vivre et s’installer
Ou bien visiter et s’amuser
On y verrait des palmiers grands et beaux
La Mer bleue et le sable chauffant
Je rencontrerais de nouvelles personnes
Des grands, petits, peu importe
Je me sentirais vivre et libre
Je nagerais avec ma femme au lac
La belle vie sera juste sous mes yeux
Je verrais une grande forêt
Il y aura du soleil au balcon
Il y aura des boissons illimitées, on sera libres
J’ai vu des singes poilus et musclés
Il y avait plein d’enfants tout petits
Il y avait une vue paradisiaque sur la mer et la montagne
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’irai à mon pays
Pour moi, ce n’est pas un pays
C’est une famille
Ma famille
Dans ce pays tout le monde est heureux
Avec ces plages de rêve
L’eau turquoise comme Saturne
Et le sable blanc comme le sel
J’irai à ma maison
Où le vendredi c’est la fête
Avec sa nourriture orientale
Et ces boissons tropicales
Mon pays est aléatoire
Il peut faire – 40°
Comme 50°
Dans mon pays,
On y vit le jour comme la nuit
Tout le monde sourit
On mange
On rit
Du soleil mais jamais de pluie
Toucher le sable brûlant
Voir la peau qui fonce
Des immeubles à hauteur sans fin
Des voitures à des prix inestimables
Là-bas
On a des tigres comme animal domestique domptable
Des hommes et des femmes riches
A la même table
Devenir comme eux, est-ce faisable ?
Il y fait chaud
Mon rêve
Y retourner
Et ne plus jamais revenir
Il s’y trouve la plus haute tour du monde
A ses pieds
Des jets colorés
Devant un bon dîner
Puis mettre pause pour une éternité
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Mais par où commencer ?
Comment les retrouver ?
Que des questions
Mais où sont les réponses ?
Pourquoi pas par les origines ?
Là où les matins rient
Là où les plages prient
Là où tu as laissé ta famille, tes amis
Tu n’as même pas besoin de le voir
Même avec les yeux bandés tu le reconnaîtras
Mais cela passe trop vite pour y croire
Ton émotion changera
Qu’est-ce que ça me manque
Les épiceries à tous les coins de rue
Les fêtards tous les soirs
Et les maisons construites par les anciens
L’odeur des ancêtres colonisés
Et des murs bien soignés
Tu ne le crois
Mais c’est le sentiment d’être chez soi
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’aimerais aller vivre en Italie
Là bas c’était la folie
Toujours des sorties avec les copains
Et une pizza pour la faim
Le meilleur endroit pour vivre,
Là-bas je me sentirais libre
Je rencontrerais la famille
Et peut-être les vieux amis.
Là on peut visiter beaucoup de villes
ou bien les belles plages de Sicile.
On peut y trouver la grande ville de Turin
Et aussi la Cathédrale de Milan.
L’air frais la nuit c’est mon seul remède
regarder la ville d’en haut
me faire emporter par les grosses vagues
manger des glaces sur les terrasses
c’est comme ma deuxième ville
tous les étés je suis là-bas
le calme règne le matin
ma langue, c’est comme le latin
mes seuls amis, c’était ma famille
les thés à la camomille
Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons
Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’aimerais voyager dans ce pays
Nommé Whole Cake Island
Dans ce pays portant le doux nom
De Sunny et dans cette ambiance funny
J’aimerais y rencontrer l’impératrice
Charlotte Pimpin et ses quatre vingt deux enfants
Tous aussi sympas les uns que les autres
Cette terre est une île paradisiaque
Elle est entièrement construite de sucreries
Les maisons, les fleurs et même les véhicules
Sont faits de gâteaux
Nous irons les retrouver
sur cette île inconnue
nous irons manger
avec des personnes connues
Sur cette île de fou
on voit tout
des oiseaux qui volent
au-dessus de personnes folles
Il y a une odeur
de magnifiques fleurs
qui rendent ses plages pleines de lueurs
et créent du bonheur.
Les gens sont attentionnés
à la première galère ils vont aider.
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Vers ce petit univers
Nommé la Tunisie
Le marchand au bout de la rue
Qui vous vend des épices
Plus loin, la plage ensoleillée
Nommée le coin merveilleux
Le vendeur de beignets, criant à la vente
Pied nu sur le sable chaud de Djerba
Une fois la nuit tombée
Les commerces, les restaurants s’illuminent
Les touristes se baladent au bord du coin merveilleux
Quelle belle ambiance !
L’aurore au matin frais
Un vent qui vous caresse le visage
Plus la journée passe
Plus la chaleur nous touche
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Vers les escaliers de l’Afrique
Voici le pays d’Algérie
Sorti de l’avion
La rencontre avec ma famille
Les sourires se tracent sur nos visages
Un souvenir inoubliable
Joyeux, heureux, épanoui
Durant ce voyage, beaucoup d’activités j’ai pu faire
Telles que la croisière
Une balade au bord des îles d’Alger
Une nuit au bord de l’eau
Un sommeil mouvementé
J’ai également pu m’amuser dans les fantastiques parcs d’attraction
Découvrir les camps de guerre de 1954
Visiter les boutiques indépendantes du centre ville
Le marchand incitant les touristes à acheter ses bricoles
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Dans mon continent d’Afrique
Le continent le plus exotique
C’est un pays où l’on trouve la mer
On y trouve aussi le désert
Où il y a des berbères
Il y a des oasis
Et on peut boire de l’oasis
Quand je vais là bas je me sens apaisé
Car je peux m’amuser
Je vais voir ma famille
J’ai une famille très unie
Je vais voir mes cousins
On fait que rigoler
Le paysage est magnifique
Les personnes très accueillantes
Les plats traditionnels délicieux
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Sur cette île paradisiaque qui est chère à mes yeux
Je me sens heureuse dans ce lieu
Là-bas il y a le sable chaud, la mer et le soleil
De grands bâtiments qui vont jusqu’au ciel
Tous mes souvenirs y sont rassemblés
Le temps passe si vite qu’on ne le voit pas passer
Les personnes qui habitent dans ce lieu sont gentilles,
aimables et attentionnées
Il ne fait jamais gris car le soleil est toujours en train de briller
Sur cette île je me sens libre comme l’air
Sans aucun problème
Le bruit des vagues qui résonnent dans ma tête m’apaise
Cette île représente le calme et la sérénité
Le repos après l’épuisement
Les vacances après l’école
La joie après la tristesse
C’est une île paradisiaque où toutes les choses négatives
disparaissent
Et où le positif apparaît
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Les petits renards qui gigotent
Au fin fond de la forêt verte
Un petit goût de technologie
Dans la nature
Les balades nocturnes
Qui durent pendant des heures sans s’ennuyer
Un village caché dans la forêt
L’odeur naturelle de l’engrais
Le ronronnement des animaux
La douceur du vent
Je me sens comme une plume qui vole
Je suis émerveillé par le son de la rivière
Le temps qui rassemble ma famille
Le temps qui vaut de l’or
Je m’envole
A la recherche de cette île
Qui m’est lointaine
Perdue, au fond de l’océan
Dans laquelle je me sentirais mieux
Avec les personnes qui me sont chères
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
J’aime cet endroit malgré sa petite taille
Sa zone géographique
Ou alors son climat paradisiaque
Qui m’est particulier.
Dans celle-ci,
Les habitants sont agréables
Gentils, attentionnés
Je peux m’exprimer librement,
Sans être jugée à longueur de journée.
Les maisons sont petites et carrées
Mais leur suffisent amplement
Ils se nourrissent des fruits et légumes
Cultivés dans leur champ
Ou de leur pêche quotidienne chaque matin
A l’aube,
Je me fais réveiller par le doux bruit de la mer
J’erre dans les rues de celle-ci,
En espérant ne jamais quitter cet endroit
Qui m’est devenu si cher.
Cette île m’a envouté
Sous son soleil brillant
Les personnes sont ensoleillées
Elles croquent la vie à pleines dents
Les personnes sont dehors
Et ne traînent pas sur leur téléphone
Elles ne sont pas riches d’argent
Mais riches de coeur
Et puis cette odeur
De leurs magnifiques fleurs
Rend cet endroit rempli de couleurs
Ils chassent leur nourriture
Et protègent leur famille
Même pendant la famine
Ils sont sympas cachés derrière leur carrure
Je parle de Madagascar
Tellement jolie qu’elle mérite un oscar
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
Cette nuit, j’ai rêvé que dans un endroit sur terre
je visitais une île paradisiaque.
Elle était au centre de la terre.
L’île avait une plage avec la couleur de l’eau qui était bleue.
Quand j’avançais pour visiter l’île,
j’ai trouvé un palmier qui avait la forme d’un pied et, au bord de l’eau,
j’ai vu des voiliers gigantesques
A un moment, je marchais et j’ai trouvé un dessin
comme s’il y avait un trésor avec une pelle à côté,
il y avait un chemin à suivre.
Quand je suis arrivé,
à l’endroit j’ai creusé et j’ai trouvé
un coffre.
J’ai ouvert le coffre et j’ai trouvé un paquet d’argent,
Je suis devenu milliardaire.
Tokyo mon pays préféré
Là où tout n’est rien en même temps
Le pays de mes rêves
Là où tout a l’air possible
Que ce soit le jour ou la nuit
On dirait un rêve
Mes sentiments là bas :
attentionné, passionné, émerveillé et bouleversé de cet endroit.
C’est tellement éclairé et futuriste
Qu’on dirait une autre dimension.
J’aimerais beaucoup y aller avec mes amis
afin d’y rencontrer les habitants.
Ce serait de très belles rencontres car ils ont tous beaucoup d’imagination
Et ils sont tous très adorables .
Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Passer à travers
Tous les gens coincés
Partir au loin
Dans l’inconnu
Partir loin
Sans être vu
Avec du sable
Et des palmiers
Des petits crabes
Et des voiliers
Dans mon pays d’origine
Je veux aller
Me rendre
Là où tout a commencé
J’y trouverais mes semblables
On ferait connaissance
Assis dans le sable
Et tout reprendrait son sens
Je me sentirais bien
Je serais calme et apaisée
Je ne manquerais plus de rien
Je vivrais dans la tranquillité
Sur une île paradisiaque
Je vivrais en paix
Je n’aurais plus le trac
de cette vie accélérée
Entourée de coquillages
Et d’une mer turquoise
Plus besoin de maquillage
J’aurais mon joli bronzage
Sur mon bateau
Je naviguerais
Avec les personnes que j’ai rencontrées
En observant l’aube sur les flots
Le bruit calme des vagues
L’odeur de l’eau salée
Le goût des fruits exotiques
Et la texture des palmiers
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