Histoire 05

Prologue

Adam Thobias s’est assis à sa table en bois, dans son appartement du centre de Bruxelles. Il a regardé la jolie petite place, avec ses deux lampadaires et sa fontaine, puis il s’est remis au travail.
Tout est presque prêt. Dans une semaine, la grande expédition partira.
C’est le cœur de son opération Télémaque, qu’il a présentée il y a quelques jours à tous les membres de la Commission sur le Changement Climatique dont il a pris la tête en février dernier. L’expédition sera formée de spécialistes de toutes sortes et de tous âges, botanistes, géographes, artistes, naturalistes, zoologistes, géologues. 50 personnes en tout pour un voyage de deux mois et plusieurs missions – dont une principale, qu’Adam Thobias a appelée « L’Île mystérieuse », parce qu’il a toujours bien aimé Jules Verne.
Toute cette fine équipe va embarquer sur un bateau, Le Tribord, et s’élancer, depuis Rotterdam, vers les mers et les terres du monde entier.
Adam sifflote et se sert une nouvelle tasse de café. Tout se présente plutôt bien.
Il reprend sa conversation en ligne avec Salomé et Kamel.
- C’est une grande aventure qui vous attend, écrit Adam. Et comme toutes les grandes aventures, elle a besoin d’être écrite, elle a besoin de reporters, d’écrivains, de poètes, de musiciens : vous.
Kamel et Salomé, à 260 kilomètres de là, se tournent l’un vers l’autre. Cet homme est fou.
Tout a commencé il y a quelques jours, lorsqu’ils ont reçu un étrange message. Ils l’ont lu plusieurs fois. J’ai rien compris, dit Kamel. Moi non plus, dit Salomé. Ils se sont remis à leur nouvelle chanson, ils avaient du boulot.
Depuis un an, avec deux autres amis, ils ont monté un groupe de hip-hop. Ils adorent ça. Ils sont tous à la fac, ils jonglent entre les petits boulots, les études et la musique, c’est un peu le bordel, mais c’est un bordel créatif et joyeux.
Kamel vit à Belleville, Paris, Salomé juste à côté à Ménilmontant, ils se retrouvent chez Adrien et Carlota, à Oberkampf, ils jouent, et ils suent, et ils chantent.
Deux jours plus tard, ils reçoivent un appel sur WhatsApp. La voix grave d’Adam Thobias s’élève.
- On sait toujours pas trop… commence Salomé.
- Ecoutez, c’est une opportunité historique, l’interrompt Adam. Cette expédition a une grande mission que vous serez chargés de raconter. Parce que voilà le grand défi, derrière toute cette opération : raconter autrement le monde. Pour créer ce nouveau monde que nous espérons, il nous faut non seulement l’inventer, le façonner, mais aussi le dire et le raconter différemment. Et pour cela il faudra tenter plein de choses, d’autres manières, d’autres voix. On a besoin de nouvelles histoires. Je vais vous donner des pistes, mais ensuite ce sera à vous de décider comment vous allez raconter ce que vous verrez : vous pouvez écrire et chanter une chanson, écrire en rebus, faire une bande dessinée, des vidéos… Tout est permis ! Une seule contrainte : chaque étape de l’histoire, vous la raconterez différemment.
Salomé et Kamel roulent de grands yeux.
- Oui mais c’est-à-dire qu’on a des trucs à faire en ce moment.
- Voilà le trajet que suivra le bateau, poursuit Adam décidément infatigable – en fait c’est plutôt une ville flottante, une nouvelle manière de vivre sur l’eau, mais vous verrez ça. Vous partirez plein sud-ouest, traverserez l’Atlantique. Sur la route, les spécialistes procèderont à de nombreux relevés. Une fois passé le cap Horn, vous vous arrêterez sur la côte chilienne.
- Pour ?
- Faire monter des tortues à bord.
- Ok, pourquoi pas, dit Kamel. Et ensuite ?
- Ensuite, vous repartirez plein nord. C’est un bateau puissant, en quelques jours vous arriverez sur une île, en plein océan Pacifique. C’est un lieu incroyable.
- Vous êtes un as du teasing, dit Salomé.
- En deux mots, et gardez-le pour vous, c’est confidentiel : des chercheurs ont recueilli des espèces animales en voie d’extinction, un peu partout sur la planète, et les ont réunies là. C’est une espèce d’énorme sanctuaire, mais c’est aussi plus que ça. L’idée, c’est 1/de les protéger, puisque, comme vous le savez, elles sont en danger, et 2/ de les laisser repartir aux quatre coins de la planète, pour repeupler les zones sauvages.
- Waou, c’est génial ! Et qu’est-ce qu’on va faire nous là-bas ?
- Cette expédition a plein d’objectifs : amener de nouvelles espèces, s’occuper de celles qui sont déjà là (tigres, gorilles, rhinocéros, éléphants, pandas, entre autres) et les aider à se développer, organiser ces nouveaux écosystèmes. Mais je ne vous en dis pas plus, vous verrez bien sur place !
- Et pourquoi nous ?
- Parce que j’ai écouté vos chansons, et qu’on a besoin de gens comme vous. Allez, il est temps de se préparer. Bon voyage les amis !
Et Adam appuie déjà sur le bouton rouge. Le téléphone redevient noir.
Salomé et Kamel se regardent… Ils ne savent pas dans quoi ils se sont embarqués, mais c’est quand même drôlement excitant.

Histoire 05
Marc Alexandre OHO BAMBE

Il pleut des mots

Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.

Histoire 05
Collège Pierre Brossolette 2

2/Premier envol

Nous sommes sur le pont. D’immenses panneaux solaires l’ occupent et à bâbord, trône une salle de forme cubique. Après que l’équipage nous a remarqués, une jeune scientifique nous mène dans ce gros cube blanc. De grands bureaux, des ordinateurs de haute technologie, des sonars et de grands fauteuils occupent l’espace. La jeune scientifique nous explique le fonctionnement de toutes ces machines. Nous sommes éblouis que tous ces engins tiennent dans un seul bateau. La scientifique part en nous informant que le dîner est servi à 19 heures. Contents d’avoir accepté une expérience, nous admirons encore quelques instants cette salle surréaliste. Nous prenons l’ascenseur central et nous descendons au dernier étage. Kamel ouvre l’énorme porte d’acier et d’énormes machines apparaissent dans notre champ de vision. De grandes batteries stockant l’énergie solaire, des purificateurs d ‘eau, le moteur du bateau et encore de gros cylindres métalliques meublent l’espace de la pièce. Le moteur central est alimenté par l’énergie des voiles solaires. Il fonctionne à plein régime émettant de gros bourdonnements. Ces machines sont aussi grandioses qu’effrayantes.
Kamel veut retourner sur le pont pour voir la mer.
Nous reprenons donc l’ascenseur mais nous nous égarons. Un long couloir blanc nous fait face. Nous décidons de nous y engager et de suivre notre instinct. Le couloir d’une lumière bleutée, pareille à celles sur le sol des avions, n’est pas très rassurant.
Kamel avance d’un pas décidé et pousse une porte entrouverte à gauche. Nous entrons discrètement.
Une lumière nous aveugle et nous apercevons une dizaine de petites embarcations et même deux petits sous-marins prêts à prendre la mer. Nous nous approchons et distinguons, à l’ intérieur de ces canaux de forme étrange, nourriture, eau potable, couvertures de survie et quelques fusées de secours.
Nous remarquons que la majorité est destinée à l’évacuation du bateau en cas d’accident et d’autres permettront la liaison entre la côte et le navire quand celui ci sera amarré.
Les deux petits sous-marins rangés dans un coin de la pièce servent sûrement aux expériences scientifiques et à la découverte des fonds marins.
Nous entendons alors de petits piétinements secs assez distincts perturbant le silence du bateau. Vite, nous nous cachons derrière les sous-marins de fortune. Les bruits de pas s’estompent, le silence revient. Kamel me prend par la main et nous sortons de cette salle assez mystérieuse à nos yeux.

Vite, nous reprenons l’ascenseur.
Étage n°1, les portes s’ouvrent . Dans chaque coin une grande sphère de verre avec une température et une chaleur différente pour chacune d’elle .
Elles abritent des fruits, des légumes ou encore des espèces d’animaux comme la volaille qui sert de nourriture ou des espèces en voie de disparition que nous emmenons sur l’île pour les protéger. Il y a même une sphère vétérinaire . « Incroyable ! » dit Kamel .
Étage n°2 : les cuisines. Nous sommes pressés mais nous apercevons quand même ces salles incroyables, si différentes des cuisines habituelles. Les plaques, alimentées par des panneaux solaires installés sur les voiles, font lentement cuire les plats du soir. Les aliments sont les fruits et légumes cultivés dans les sphères, un étage plus bas. Les cuisiniers sont beaucoup, tous affairés à des tâches telles que l’épluchage des légumes et des fruits ou encore la vaisselle . Cette dernière est effectuée à la main pour économiser l’énergie. Puis nous reprenons l’ascenseur et arrivons dans la salle à manger, 18H45 . 

Ce matin, avec Salomé nous sortons de la cabine et nous allons dans le carré pour prendre le petit-déjeuner. Nous décidons de nous asseoir avec une zoologiste.
Elle a l’air sérieuse nous l’avons déjà remarquée avec sa pince à cheveux, son foulard autour du cou et ses chaussures Adidas.
Elle est brune avec un oiseaux bleu sur l’épaule. Salomé décide donc de s’asseoir et pause le plateau sur le rebord de la table, son bras frôle le plateau qui tombe par terre.
- Oh c’est son premier envol ! S’exclame la scientifique en regardant l’oiseau battre des ailes.
Salomé regarde la scientifique d’un air confus et s’écrie à son tour :
- Oh je suis désolée !!
- Ca ne me dérange pas, lui répond la scientifique. 
- En quoi consiste votre métier ? demande Kamel.

 Au loin un nuage noir de tension marche vers nous. On nous a pourtant informés que dans ces zones là, les tempêtes sont rares. En conséquence on ne s’ inquiète pas trop. Des vagues de plus en plus violentes frappent la coque de notre bateau. L’immense tempête enlace le navire d’ une étreinte impétueuse. La pluie cinglante s’ abat sur sur le pont déchirant la voile et créant un désordre dans l’ équipage. Surpris par cette violence tombée du ciel, chacun s’affaire aux taches ordonnées par le commandant. La panique grandissant, je prends les amarres du bateau pour tenter de rattraper la situation chaotique. Pour aider l’équipage, Salomé grimpe au grand mât. 
 Horrifié, j’aperçois une personne passer par dessus bord. C’est un biologiste pour les sphères, le malheureux n’a pas vu l’énorme vague lui arriver dessus. Les bras de la tempête l’emportent trop rapidement, les vagues recouvrent le corps, si on en perd déjà un, à la fin nous ne serons plus beaucoup. Peut-être même que Salomé ou bien moi, perdrons la vie dans ce voyage qui débute tumultueusement. 
Les vagues s’intensifient, le monstre déverse d’avantage sa haine sur la mer, jouant avec le bateau tel un pantin désarticulé. L’atmosphère s’alourdit, on peine à respirer. Cloué sur place, je sens une main m’entraîner. La panique m’empêchant de marcher, je la suis comme je peux. Il me semble que Salomé me pose dans une salle en sécurité. Elle me donne des conseils que je n’entends même pas. Je suis vraiment dans un état second.
Dix minutes... Peut être trente...ou encore une heure, je ne sais pas. Mais au bout d’un moment le bateau cesse de tanguer. Sortant de ma stupeur, je me traîne sur le pont.
 La tempête s’est calmée doucement. J’aperçois un bout de ciel bleu, un bleu céruléen. L’espoir nous remplit alors le cœur et le soulagement se fait entendre.
La panique passée, je sens une gène dans ma gorge qui se transforme vite en haut-le cœur. Je me précipite vers le bord du bateau et vomis toutes mes tripes. Ledit vomi, j’avais du le ravaler treize fois avant de pouvoir le sortir. La nausée passée, je me redresse tranquillement.

Je choisis de descendre le premier. Le ciel est gris, des oiseaux bleus arrivent en formation tels un vol d’oies sauvages.
L’horizon se dégage avec l’arrivée des oiseaux. Au loin, j’aperçois une ville splendide. Des palmiers semblables à des gratte–ciel, des fenêtres comme autant de fruits du démon. 

Les volatiles poussent un cri Qu’est-ce que c’est beau ! Au loin un canard multicolore apparaît, je me dis que l’île est magique les habitant sont très accueillants et respectueux envers nous.
Après notre belle promenade, nous commençons à avoir faim. Nous demandons aux habitant quelle est la spécialité du Listembourg, il nous répondent que le nuage blanc se mange.
Pour récupérer les nuages ils ont créé un très gros et puissant engin qui permet de récupérer les appétissants nuages blancs.
Au dessus de moi une espèce de fruits exotique me tombe sur la tête , je demande à un habitant quel est ce fruit il me répond que c’est un fruit du démon : "délicieux !" 
Je décide de goûter et mon mal de mer s’achève, cela me laisse le courage de réparer la voile .
Je vois les habitants de cette ville récupérer les nuages avec un gros engin, je trouve cela très étrange.
Je vois un nuage descendre, j’ose demander à quelqu’un ce qu’ils vont en faire.
Ils me répondent qu’ils vont les manger. Cela m’intrigue, je décide d’y goûter.
Beaucoup de saveurs se mélangent dans ma bouche dès ma première bouchée.
 

Je me retourne vers le bateau et constate les dégâts sur la voile.
Salomé et moi décidons d’aller demander aux habitants ce avec quoi nous pouvons la réparer.
Ils nous disent que nous pouvons prendre les plumes des oiseaux bleus.
Abasourdi par ce que je viens d’entendre, je me demande comment des plumes d’oiseaux peuvent-être aussi solides et assurer les fonctions solaires dont notre navire est équipé.
Salomé me propose d’aller voir l’équipage pour lui en parler.
Très vite, les scientifiques embarqués avec nous répondent qu’ ils sont déjà venus sur cette île et qu’ils ont déjà réparé des choses avec ces plumes d’oiseaux.
L’équipage prépare le matériel. Devant la fameuse voile, nous l’enlevons du bateau et nous la mettons sur le sable chaud de l’île.
 Pendant ce temps là, les habitants nous ramènent un tas de plumes d’un bleu azur.
Nous commençons à disposer une par une les plumes sur la voile et puis, comme par magie les plumes deviennent solides.
Une fois toutes les plumes en place, nous la remettons sur le bateau.
Les membres de l’équipage l’essayent :à notre grand étonnement, elle marche comme si elle ne s’était jamais détruite.

Histoire 05
Marc Alexandre OHO BAMBE

3/ Titre du chapitre

N’attendons pas
Que l’orage passe
Mais apprenons
À danser sous la pluie"
Dit le proverbe

La vie est un poème
Présent à s’offrir
Chaque nuit chaque jour
Nous marchons

Vers l’aube nostalgique
Nous marchons

Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons

Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent

Comme Prévert
Nous irons les retrouver

Histoire 05
Collège Théodore Monod 3

4/ Le départ

Cette nuit, je me suis téléporté dans un endroit
qui me disait quelque chose
mais je n’arrivais pas à reconnaître
donc j’ai marché plusieurs kilomètres

Dans cet endroit il y avait beaucoup de sable
avec du béton à côté,
après avoir marché environ quarante minutes
j’aperçus du sable de plage.
Après avoir vu le sable, j’ai marché à nouveau
pendant dix minutes.
J’ai vu la mer
tellement elle était claire
Je voyais à travers
En regardant à ma gauche
j’ai vu le drapeau de la Tunisie,
quelque chose est tombé dans ma poche,
c’était un téléphone.
J’ai vu qu’il y avait un Uber bateau.
J’en ai donc réservé un
pour que quelqu’un me dépose en France
dans un bateau immense.
Sur le bateau j’ai rencontré toute ma famille.

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Cette nuit j’ai rêvé
Que quelque part sur la terre
Je visitais une île inconnue
Où je pouvais même habiter
Comme j’avais toujours connu l’endroit

Ce lieu était
Magnifique et éclairé

Je marchais
Sur la plage paradisiaque
Sur le sable blanc
Devant l’eau bleu clair
Et à côté les baraques
Tellement belles

Et je pouvais creuser pour chercher
Les trésors mystérieux
Avec une pelle
Sur l’eau, les bateaux
Qui peuvent nous emmener

Sur les îles voisines
Où je rencontrais des amis
Agréables et gentils
Où je voyais fleurs et animaux
Inimaginables et beaux

Là bas, je me sentais
Libre et très bien
J’ai vécu un rêve inoubliable
J’aimerais que ce rêve soit une réalité
Qu’un jour je vivrais vraiment …

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Pour y vivre et s’installer
Ou bien visiter et s’amuser
On y verrait des palmiers grands et beaux
La Mer bleue et le sable chauffant

Je rencontrerais de nouvelles personnes
Des grands, petits, peu importe
Je me sentirais vivre et libre
Je nagerais avec ma femme au lac
La belle vie sera juste sous mes yeux

Je verrais une grande forêt
Il y aura du soleil au balcon
Il y aura des boissons illimitées, on sera libres
J’ai vu des singes poilus et musclés
Il y avait plein d’enfants tout petits
Il y avait une vue paradisiaque sur la mer et la montagne

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

J’irai à mon pays
Pour moi, ce n’est pas un pays
C’est une famille
Ma famille

Dans ce pays tout le monde est heureux
Avec ces plages de rêve
L’eau turquoise comme Saturne
Et le sable blanc comme le sel

J’irai à ma maison
Où le vendredi c’est la fête
Avec sa nourriture orientale
Et ces boissons tropicales

Mon pays est aléatoire
Il peut faire – 40°
Comme 50°

Dans mon pays,
On y vit le jour comme la nuit
Tout le monde sourit

On mange
On rit
Du soleil mais jamais de pluie
Toucher le sable brûlant
Voir la peau qui fonce
Des immeubles à hauteur sans fin
Des voitures à des prix inestimables

Là-bas
On a des tigres comme animal domestique domptable
Des hommes et des femmes riches
A la même table
Devenir comme eux, est-ce faisable ?
Il y fait chaud
Mon rêve
Y retourner
Et ne plus jamais revenir
Il s’y trouve la plus haute tour du monde
A ses pieds
Des jets colorés
Devant un bon dîner
Puis mettre pause pour une éternité

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Mais par où commencer ?
Comment les retrouver ?
Que des questions
Mais où sont les réponses ?

Pourquoi pas par les origines ?
Là où les matins rient
Là où les plages prient
Là où tu as laissé ta famille, tes amis

Tu n’as même pas besoin de le voir
Même avec les yeux bandés tu le reconnaîtras
Mais cela passe trop vite pour y croire
Ton émotion changera

Qu’est-ce que ça me manque
Les épiceries à tous les coins de rue
Les fêtards tous les soirs
Et les maisons construites par les anciens
L’odeur des ancêtres colonisés
Et des murs bien soignés
Tu ne le crois
Mais c’est le sentiment d’être chez soi

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

J’aimerais aller vivre en Italie
Là bas c’était la folie
Toujours des sorties avec les copains
Et une pizza pour la faim

Le meilleur endroit pour vivre,
Là-bas je me sentirais libre
Je rencontrerais la famille
Et peut-être les vieux amis.

Là on peut visiter beaucoup de villes
ou bien les belles plages de Sicile.
On peut y trouver la grande ville de Turin
Et aussi la Cathédrale de Milan.

L’air frais la nuit c’est mon seul remède
regarder la ville d’en haut
me faire emporter par les grosses vagues
manger des glaces sur les terrasses
c’est comme ma deuxième ville
tous les étés je suis là-bas
le calme règne le matin
ma langue, c’est comme le latin
mes seuls amis, c’était ma famille
les thés à la camomille

Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons

Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’aimerais voyager dans ce pays
Nommé Whole Cake Island
Dans ce pays portant le doux nom
De Sunny et dans cette ambiance funny
J’aimerais y rencontrer l’impératrice
Charlotte Pimpin et ses quatre vingt deux enfants
Tous aussi sympas les uns que les autres

Cette terre est une île paradisiaque
Elle est entièrement construite de sucreries
Les maisons, les fleurs et même les véhicules
Sont faits de gâteaux

Nous irons les retrouver
sur cette île inconnue
nous irons manger
avec des personnes connues

Sur cette île de fou
on voit tout
des oiseaux qui volent
au-dessus de personnes folles

Il y a une odeur
de magnifiques fleurs
qui rendent ses plages pleines de lueurs
et créent du bonheur.

Les gens sont attentionnés
à la première galère ils vont aider.

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Vers ce petit univers
Nommé la Tunisie
Le marchand au bout de la rue
Qui vous vend des épices

Plus loin, la plage ensoleillée
Nommée le coin merveilleux
Le vendeur de beignets, criant à la vente
Pied nu sur le sable chaud de Djerba

Une fois la nuit tombée
Les commerces, les restaurants s’illuminent
Les touristes se baladent au bord du coin merveilleux
Quelle belle ambiance !

L’aurore au matin frais
Un vent qui vous caresse le visage
Plus la journée passe
Plus la chaleur nous touche

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Vers les escaliers de l’Afrique
Voici le pays d’Algérie
Sorti de l’avion
La rencontre avec ma famille

Les sourires se tracent sur nos visages
Un souvenir inoubliable
Joyeux, heureux, épanoui

Durant ce voyage, beaucoup d’activités j’ai pu faire
Telles que la croisière
Une balade au bord des îles d’Alger
Une nuit au bord de l’eau
Un sommeil mouvementé

J’ai également pu m’amuser dans les fantastiques parcs d’attraction
Découvrir les camps de guerre de 1954
Visiter les boutiques indépendantes du centre ville
Le marchand incitant les touristes à acheter ses bricoles

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Dans mon continent d’Afrique
Le continent le plus exotique

C’est un pays où l’on trouve la mer
On y trouve aussi le désert
Où il y a des berbères

Il y a des oasis
Et on peut boire de l’oasis

Quand je vais là bas je me sens apaisé
Car je peux m’amuser

Je vais voir ma famille
J’ai une famille très unie
Je vais voir mes cousins
On fait que rigoler

Le paysage est magnifique
Les personnes très accueillantes
Les plats traditionnels délicieux

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Sur cette île paradisiaque qui est chère à mes yeux
Je me sens heureuse dans ce lieu
Là-bas il y a le sable chaud, la mer et le soleil
De grands bâtiments qui vont jusqu’au ciel

Tous mes souvenirs y sont rassemblés
Le temps passe si vite qu’on ne le voit pas passer
Les personnes qui habitent dans ce lieu sont gentilles,
aimables et attentionnées
Il ne fait jamais gris car le soleil est toujours en train de briller

Sur cette île je me sens libre comme l’air
Sans aucun problème
Le bruit des vagues qui résonnent dans ma tête m’apaise

Cette île représente le calme et la sérénité
Le repos après l’épuisement
Les vacances après l’école
La joie après la tristesse

C’est une île paradisiaque où toutes les choses négatives
disparaissent
Et où le positif apparaît

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Les petits renards qui gigotent
Au fin fond de la forêt verte

Un petit goût de technologie
Dans la nature
Les balades nocturnes
Qui durent pendant des heures sans s’ennuyer

Un village caché dans la forêt
L’odeur naturelle de l’engrais
Le ronronnement des animaux
La douceur du vent

Je me sens comme une plume qui vole
Je suis émerveillé par le son de la rivière
Le temps qui rassemble ma famille
Le temps qui vaut de l’or

Je m’envole
A la recherche de cette île
Qui m’est lointaine
Perdue, au fond de l’océan
Dans laquelle je me sentirais mieux
Avec les personnes qui me sont chères

Comme Prévert
Nous irons les retrouver

J’aime cet endroit malgré sa petite taille
Sa zone géographique
Ou alors son climat paradisiaque
Qui m’est particulier.

Dans celle-ci,
Les habitants sont agréables
Gentils, attentionnés
Je peux m’exprimer librement,
Sans être jugée à longueur de journée.
Les maisons sont petites et carrées
Mais leur suffisent amplement

Ils se nourrissent des fruits et légumes
Cultivés dans leur champ
Ou de leur pêche quotidienne chaque matin

A l’aube,
Je me fais réveiller par le doux bruit de la mer
J’erre dans les rues de celle-ci,
En espérant ne jamais quitter cet endroit
Qui m’est devenu si cher.

Cette île m’a envouté
Sous son soleil brillant
Les personnes sont ensoleillées
Elles croquent la vie à pleines dents

Les personnes sont dehors
Et ne traînent pas sur leur téléphone
Elles ne sont pas riches d’argent
Mais riches de coeur

Et puis cette odeur
De leurs magnifiques fleurs
Rend cet endroit rempli de couleurs

Ils chassent leur nourriture
Et protègent leur famille
Même pendant la famine
Ils sont sympas cachés derrière leur carrure

Je parle de Madagascar
Tellement jolie qu’elle mérite un oscar

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Cette nuit, j’ai rêvé que dans un endroit sur terre
je visitais une île paradisiaque.
Elle était au centre de la terre.
L’île avait une plage avec la couleur de l’eau qui était bleue.

Quand j’avançais pour visiter l’île,
j’ai trouvé un palmier qui avait la forme d’un pied et, au bord de l’eau,
j’ai vu des voiliers gigantesques
A un moment, je marchais et j’ai trouvé un dessin
comme s’il y avait un trésor avec une pelle à côté,
il y avait un chemin à suivre.

Quand je suis arrivé,
à l’endroit j’ai creusé et j’ai trouvé
un coffre.
J’ai ouvert le coffre et j’ai trouvé un paquet d’argent,
Je suis devenu milliardaire.

Tokyo mon pays préféré
Là où tout n’est rien en même temps

Le pays de mes rêves
Là où tout a l’air possible
Que ce soit le jour ou la nuit
On dirait un rêve
Mes sentiments là bas :
attentionné, passionné, émerveillé et bouleversé de cet endroit.

C’est tellement éclairé et futuriste
Qu’on dirait une autre dimension.

J’aimerais beaucoup y aller avec mes amis
afin d’y rencontrer les habitants.
Ce serait de très belles rencontres car ils ont tous beaucoup d’imagination
Et ils sont tous très adorables .

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Passer à travers
Tous les gens coincés

Partir au loin
Dans l’inconnu
Partir loin
Sans être vu

Avec du sable
Et des palmiers
Des petits crabes
Et des voiliers

Dans mon pays d’origine
Je veux aller
Me rendre
Là où tout a commencé

J’y trouverais mes semblables
On ferait connaissance
Assis dans le sable
Et tout reprendrait son sens

Je me sentirais bien
Je serais calme et apaisée
Je ne manquerais plus de rien
Je vivrais dans la tranquillité

Sur une île paradisiaque
Je vivrais en paix
Je n’aurais plus le trac
de cette vie accélérée

Entourée de coquillages
Et d’une mer turquoise
Plus besoin de maquillage
J’aurais mon joli bronzage

Sur mon bateau
Je naviguerais
Avec les personnes que j’ai rencontrées
En observant l’aube sur les flots

Le bruit calme des vagues
L’odeur de l’eau salée
Le goût des fruits exotiques
Et la texture des palmiers

Histoire 05

Phase d’édition et d’illustration - Ne pas écrire dans cette case

Ne pas écrire dans cette case

Histoire 05
Marc Alexandre OHO BAMBE

Il pleut des mots

Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.

Histoire 05
Collège Pierre Brossolette 2

2/Premier envol

Nous sommes sur le pont. D’immenses panneaux solaires l’ occupent et à bâbord, trône une salle de forme cubique. Après que l’équipage nous a remarqués, une jeune scientifique nous mène dans ce gros cube blanc. De grands bureaux, des ordinateurs de haute technologie, des sonars et de grands fauteuils occupent l’espace. La jeune scientifique nous explique le fonctionnement de toutes ces machines. Nous sommes éblouis que tous ces engins tiennent dans un seul bateau. La scientifique part en nous informant que le dîner est servi à 19 heures. Contents d’avoir accepté une expérience, nous admirons encore quelques instants cette salle surréaliste. Nous prenons l’ascenseur central et nous descendons au dernier étage. Kamel ouvre l’énorme porte d’acier et d’énormes machines apparaissent dans notre champ de vision. De grandes batteries stockant l’énergie solaire, des purificateurs d ‘eau, le moteur du bateau et encore de gros cylindres métalliques meublent l’espace de la pièce. Le moteur central est alimenté par l’énergie des voiles solaires. Il fonctionne à plein régime émettant de gros bourdonnements. Ces machines sont aussi grandioses qu’effrayantes.
Kamel veut retourner sur le pont pour voir la mer.
Nous reprenons donc l’ascenseur mais nous nous égarons. Un long couloir blanc nous fait face. Nous décidons de nous y engager et de suivre notre instinct. Le couloir d’une lumière bleutée, pareille à celles sur le sol des avions, n’est pas très rassurant.
Kamel avance d’un pas décidé et pousse une porte entrouverte à gauche. Nous entrons discrètement.
Une lumière nous aveugle et nous apercevons une dizaine de petites embarcations et même deux petits sous-marins prêts à prendre la mer. Nous nous approchons et distinguons, à l’ intérieur de ces canaux de forme étrange, nourriture, eau potable, couvertures de survie et quelques fusées de secours.
Nous remarquons que la majorité est destinée à l’évacuation du bateau en cas d’accident et d’autres permettront la liaison entre la côte et le navire quand celui ci sera amarré.
Les deux petits sous-marins rangés dans un coin de la pièce servent sûrement aux expériences scientifiques et à la découverte des fonds marins.
Nous entendons alors de petits piétinements secs assez distincts perturbant le silence du bateau. Vite, nous nous cachons derrière les sous-marins de fortune. Les bruits de pas s’estompent, le silence revient. Kamel me prend par la main et nous sortons de cette salle assez mystérieuse à nos yeux.

Vite, nous reprenons l’ascenseur.
Étage n°1, les portes s’ouvrent . Dans chaque coin une grande sphère de verre avec une température et une chaleur différente pour chacune d’elle .
Elles abritent des fruits, des légumes ou encore des espèces d’animaux comme la volaille qui sert de nourriture ou des espèces en voie de disparition que nous emmenons sur l’île pour les protéger. Il y a même une sphère vétérinaire . « Incroyable ! » dit Kamel .
Étage n°2 : les cuisines. Nous sommes pressés mais nous apercevons quand même ces salles incroyables, si différentes des cuisines habituelles. Les plaques, alimentées par des panneaux solaires installés sur les voiles, font lentement cuire les plats du soir. Les aliments sont les fruits et légumes cultivés dans les sphères, un étage plus bas. Les cuisiniers sont beaucoup, tous affairés à des tâches telles que l’épluchage des légumes et des fruits ou encore la vaisselle . Cette dernière est effectuée à la main pour économiser l’énergie. Puis nous reprenons l’ascenseur et arrivons dans la salle à manger, 18H45 . 

Ce matin, avec Salomé nous sortons de la cabine et nous allons dans le carré pour prendre le petit-déjeuner. Nous décidons de nous asseoir avec une zoologiste.
Elle a l’air sérieuse nous l’avons déjà remarquée avec sa pince à cheveux, son foulard autour du cou et ses chaussures Adidas.
Elle est brune avec un oiseaux bleu sur l’épaule. Salomé décide donc de s’asseoir et pause le plateau sur le rebord de la table, son bras frôle le plateau qui tombe par terre.
- Oh c’est son premier envol ! S’exclame la scientifique en regardant l’oiseau battre des ailes.
Salomé regarde la scientifique d’un air confus et s’écrie à son tour :
- Oh je suis désolée !!
- Ca ne me dérange pas, lui répond la scientifique. 
- En quoi consiste votre métier ? demande Kamel.

 Au loin un nuage noir de tension marche vers nous. On nous a pourtant informés que dans ces zones là, les tempêtes sont rares. En conséquence on ne s’ inquiète pas trop. Des vagues de plus en plus violentes frappent la coque de notre bateau. L’immense tempête enlace le navire d’ une étreinte impétueuse. La pluie cinglante s’ abat sur sur le pont déchirant la voile et créant un désordre dans l’ équipage. Surpris par cette violence tombée du ciel, chacun s’affaire aux taches ordonnées par le commandant. La panique grandissant, je prends les amarres du bateau pour tenter de rattraper la situation chaotique. Pour aider l’équipage, Salomé grimpe au grand mât. 
 Horrifié, j’aperçois une personne passer par dessus bord. C’est un biologiste pour les sphères, le malheureux n’a pas vu l’énorme vague lui arriver dessus. Les bras de la tempête l’emportent trop rapidement, les vagues recouvrent le corps, si on en perd déjà un, à la fin nous ne serons plus beaucoup. Peut-être même que Salomé ou bien moi, perdrons la vie dans ce voyage qui débute tumultueusement. 
Les vagues s’intensifient, le monstre déverse d’avantage sa haine sur la mer, jouant avec le bateau tel un pantin désarticulé. L’atmosphère s’alourdit, on peine à respirer. Cloué sur place, je sens une main m’entraîner. La panique m’empêchant de marcher, je la suis comme je peux. Il me semble que Salomé me pose dans une salle en sécurité. Elle me donne des conseils que je n’entends même pas. Je suis vraiment dans un état second.
Dix minutes... Peut être trente...ou encore une heure, je ne sais pas. Mais au bout d’un moment le bateau cesse de tanguer. Sortant de ma stupeur, je me traîne sur le pont.
 La tempête s’est calmée doucement. J’aperçois un bout de ciel bleu, un bleu céruléen. L’espoir nous remplit alors le cœur et le soulagement se fait entendre.
La panique passée, je sens une gène dans ma gorge qui se transforme vite en haut-le cœur. Je me précipite vers le bord du bateau et vomis toutes mes tripes. Ledit vomi, j’avais du le ravaler treize fois avant de pouvoir le sortir. La nausée passée, je me redresse tranquillement.

Je choisis de descendre le premier. Le ciel est gris, des oiseaux bleus arrivent en formation tels un vol d’oies sauvages.
L’horizon se dégage avec l’arrivée des oiseaux. Au loin, j’aperçois une ville splendide. Des palmiers semblables à des gratte–ciel, des fenêtres comme autant de fruits du démon. 

Les volatiles poussent un cri Qu’est-ce que c’est beau ! Au loin un canard multicolore apparaît, je me dis que l’île est magique les habitant sont très accueillants et respectueux envers nous.
Après notre belle promenade, nous commençons à avoir faim. Nous demandons aux habitant quelle est la spécialité du Listembourg, il nous répondent que le nuage blanc se mange.
Pour récupérer les nuages ils ont créé un très gros et puissant engin qui permet de récupérer les appétissants nuages blancs.
Au dessus de moi une espèce de fruits exotique me tombe sur la tête , je demande à un habitant quel est ce fruit il me répond que c’est un fruit du démon : "délicieux !" 
Je décide de goûter et mon mal de mer s’achève, cela me laisse le courage de réparer la voile .
Je vois les habitants de cette ville récupérer les nuages avec un gros engin, je trouve cela très étrange.
Je vois un nuage descendre, j’ose demander à quelqu’un ce qu’ils vont en faire.
Ils me répondent qu’ils vont les manger. Cela m’intrigue, je décide d’y goûter.
Beaucoup de saveurs se mélangent dans ma bouche dès ma première bouchée.
 

Je me retourne vers le bateau et constate les dégâts sur la voile.
Salomé et moi décidons d’aller demander aux habitants ce avec quoi nous pouvons la réparer.
Ils nous disent que nous pouvons prendre les plumes des oiseaux bleus.
Abasourdi par ce que je viens d’entendre, je me demande comment des plumes d’oiseaux peuvent-être aussi solides et assurer les fonctions solaires dont notre navire est équipé.
Salomé me propose d’aller voir l’équipage pour lui en parler.
Très vite, les scientifiques embarqués avec nous répondent qu’ ils sont déjà venus sur cette île et qu’ils ont déjà réparé des choses avec ces plumes d’oiseaux.
L’équipage prépare le matériel. Devant la fameuse voile, nous l’enlevons du bateau et nous la mettons sur le sable chaud de l’île.
 Pendant ce temps là, les habitants nous ramènent un tas de plumes d’un bleu azur.
Nous commençons à disposer une par une les plumes sur la voile et puis, comme par magie les plumes deviennent solides.
Une fois toutes les plumes en place, nous la remettons sur le bateau.
Les membres de l’équipage l’essayent :à notre grand étonnement, elle marche comme si elle ne s’était jamais détruite.

Histoire 05
Marc Alexandre OHO BAMBE

3/ Titre du chapitre

N’attendons pas
Que l’orage passe
Mais apprenons
À danser sous la pluie"
Dit le proverbe

La vie est un poème
Présent à s’offrir
Chaque nuit chaque jour
Nous marchons

Vers l’aube nostalgique
Nous marchons

Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons

Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent

Comme Prévert
Nous irons les retrouver

Histoire 05
Collège Théodore Monod 3

4/ Le départ

Cette nuit, je me suis téléporté dans un endroit
qui me disait quelque chose
mais je n’arrivais pas à reconnaître
donc j’ai marché plusieurs kilomètres

Dans cet endroit il y avait beaucoup de sable
avec du béton à côté,
après avoir marché environ quarante minutes
j’aperçus du sable de plage.
Après avoir vu le sable, j’ai marché à nouveau
pendant dix minutes.
J’ai vu la mer
tellement elle était claire
Je voyais à travers
En regardant à ma gauche
j’ai vu le drapeau de la Tunisie,
quelque chose est tombé dans ma poche,
c’était un téléphone.
J’ai vu qu’il y avait un Uber bateau.
J’en ai donc réservé un
pour que quelqu’un me dépose en France
dans un bateau immense.
Sur le bateau j’ai rencontré toute ma famille.

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Cette nuit j’ai rêvé
Que quelque part sur la terre
Je visitais une île inconnue
Où je pouvais même habiter
Comme j’avais toujours connu l’endroit

Ce lieu était
Magnifique et éclairé

Je marchais
Sur la plage paradisiaque
Sur le sable blanc
Devant l’eau bleu clair
Et à côté les baraques
Tellement belles

Et je pouvais creuser pour chercher
Les trésors mystérieux
Avec une pelle
Sur l’eau, les bateaux
Qui peuvent nous emmener

Sur les îles voisines
Où je rencontrais des amis
Agréables et gentils
Où je voyais fleurs et animaux
Inimaginables et beaux

Là bas, je me sentais
Libre et très bien
J’ai vécu un rêve inoubliable
J’aimerais que ce rêve soit une réalité
Qu’un jour je vivrais vraiment …

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Pour y vivre et s’installer
Ou bien visiter et s’amuser
On y verrait des palmiers grands et beaux
La Mer bleue et le sable chauffant

Je rencontrerais de nouvelles personnes
Des grands, petits, peu importe
Je me sentirais vivre et libre
Je nagerais avec ma femme au lac
La belle vie sera juste sous mes yeux

Je verrais une grande forêt
Il y aura du soleil au balcon
Il y aura des boissons illimitées, on sera libres
J’ai vu des singes poilus et musclés
Il y avait plein d’enfants tout petits
Il y avait une vue paradisiaque sur la mer et la montagne

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

J’irai à mon pays
Pour moi, ce n’est pas un pays
C’est une famille
Ma famille

Dans ce pays tout le monde est heureux
Avec ces plages de rêve
L’eau turquoise comme Saturne
Et le sable blanc comme le sel

J’irai à ma maison
Où le vendredi c’est la fête
Avec sa nourriture orientale
Et ces boissons tropicales

Mon pays est aléatoire
Il peut faire – 40°
Comme 50°

Dans mon pays,
On y vit le jour comme la nuit
Tout le monde sourit

On mange
On rit
Du soleil mais jamais de pluie
Toucher le sable brûlant
Voir la peau qui fonce
Des immeubles à hauteur sans fin
Des voitures à des prix inestimables

Là-bas
On a des tigres comme animal domestique domptable
Des hommes et des femmes riches
A la même table
Devenir comme eux, est-ce faisable ?
Il y fait chaud
Mon rêve
Y retourner
Et ne plus jamais revenir
Il s’y trouve la plus haute tour du monde
A ses pieds
Des jets colorés
Devant un bon dîner
Puis mettre pause pour une éternité

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Mais par où commencer ?
Comment les retrouver ?
Que des questions
Mais où sont les réponses ?

Pourquoi pas par les origines ?
Là où les matins rient
Là où les plages prient
Là où tu as laissé ta famille, tes amis

Tu n’as même pas besoin de le voir
Même avec les yeux bandés tu le reconnaîtras
Mais cela passe trop vite pour y croire
Ton émotion changera

Qu’est-ce que ça me manque
Les épiceries à tous les coins de rue
Les fêtards tous les soirs
Et les maisons construites par les anciens
L’odeur des ancêtres colonisés
Et des murs bien soignés
Tu ne le crois
Mais c’est le sentiment d’être chez soi

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

J’aimerais aller vivre en Italie
Là bas c’était la folie
Toujours des sorties avec les copains
Et une pizza pour la faim

Le meilleur endroit pour vivre,
Là-bas je me sentirais libre
Je rencontrerais la famille
Et peut-être les vieux amis.

Là on peut visiter beaucoup de villes
ou bien les belles plages de Sicile.
On peut y trouver la grande ville de Turin
Et aussi la Cathédrale de Milan.

L’air frais la nuit c’est mon seul remède
regarder la ville d’en haut
me faire emporter par les grosses vagues
manger des glaces sur les terrasses
c’est comme ma deuxième ville
tous les étés je suis là-bas
le calme règne le matin
ma langue, c’est comme le latin
mes seuls amis, c’était ma famille
les thés à la camomille

Vers la lumière et la tendresse
Nous marchons

Nous sommes
Confiants et conscients
Que quelque part sur la terre
Des femmes et des hommes
S’entrelisent et s’entrevivent

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité
J’aimerais voyager dans ce pays
Nommé Whole Cake Island
Dans ce pays portant le doux nom
De Sunny et dans cette ambiance funny
J’aimerais y rencontrer l’impératrice
Charlotte Pimpin et ses quatre vingt deux enfants
Tous aussi sympas les uns que les autres

Cette terre est une île paradisiaque
Elle est entièrement construite de sucreries
Les maisons, les fleurs et même les véhicules
Sont faits de gâteaux

Nous irons les retrouver
sur cette île inconnue
nous irons manger
avec des personnes connues

Sur cette île de fou
on voit tout
des oiseaux qui volent
au-dessus de personnes folles

Il y a une odeur
de magnifiques fleurs
qui rendent ses plages pleines de lueurs
et créent du bonheur.

Les gens sont attentionnés
à la première galère ils vont aider.

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Vers ce petit univers
Nommé la Tunisie
Le marchand au bout de la rue
Qui vous vend des épices

Plus loin, la plage ensoleillée
Nommée le coin merveilleux
Le vendeur de beignets, criant à la vente
Pied nu sur le sable chaud de Djerba

Une fois la nuit tombée
Les commerces, les restaurants s’illuminent
Les touristes se baladent au bord du coin merveilleux
Quelle belle ambiance !

L’aurore au matin frais
Un vent qui vous caresse le visage
Plus la journée passe
Plus la chaleur nous touche

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Vers les escaliers de l’Afrique
Voici le pays d’Algérie
Sorti de l’avion
La rencontre avec ma famille

Les sourires se tracent sur nos visages
Un souvenir inoubliable
Joyeux, heureux, épanoui

Durant ce voyage, beaucoup d’activités j’ai pu faire
Telles que la croisière
Une balade au bord des îles d’Alger
Une nuit au bord de l’eau
Un sommeil mouvementé

J’ai également pu m’amuser dans les fantastiques parcs d’attraction
Découvrir les camps de guerre de 1954
Visiter les boutiques indépendantes du centre ville
Le marchand incitant les touristes à acheter ses bricoles

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Dans mon continent d’Afrique
Le continent le plus exotique

C’est un pays où l’on trouve la mer
On y trouve aussi le désert
Où il y a des berbères

Il y a des oasis
Et on peut boire de l’oasis

Quand je vais là bas je me sens apaisé
Car je peux m’amuser

Je vais voir ma famille
J’ai une famille très unie
Je vais voir mes cousins
On fait que rigoler

Le paysage est magnifique
Les personnes très accueillantes
Les plats traditionnels délicieux

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Sur cette île paradisiaque qui est chère à mes yeux
Je me sens heureuse dans ce lieu
Là-bas il y a le sable chaud, la mer et le soleil
De grands bâtiments qui vont jusqu’au ciel

Tous mes souvenirs y sont rassemblés
Le temps passe si vite qu’on ne le voit pas passer
Les personnes qui habitent dans ce lieu sont gentilles,
aimables et attentionnées
Il ne fait jamais gris car le soleil est toujours en train de briller

Sur cette île je me sens libre comme l’air
Sans aucun problème
Le bruit des vagues qui résonnent dans ma tête m’apaise

Cette île représente le calme et la sérénité
Le repos après l’épuisement
Les vacances après l’école
La joie après la tristesse

C’est une île paradisiaque où toutes les choses négatives
disparaissent
Et où le positif apparaît

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Les petits renards qui gigotent
Au fin fond de la forêt verte

Un petit goût de technologie
Dans la nature
Les balades nocturnes
Qui durent pendant des heures sans s’ennuyer

Un village caché dans la forêt
L’odeur naturelle de l’engrais
Le ronronnement des animaux
La douceur du vent

Je me sens comme une plume qui vole
Je suis émerveillé par le son de la rivière
Le temps qui rassemble ma famille
Le temps qui vaut de l’or

Je m’envole
A la recherche de cette île
Qui m’est lointaine
Perdue, au fond de l’océan
Dans laquelle je me sentirais mieux
Avec les personnes qui me sont chères

Comme Prévert
Nous irons les retrouver

J’aime cet endroit malgré sa petite taille
Sa zone géographique
Ou alors son climat paradisiaque
Qui m’est particulier.

Dans celle-ci,
Les habitants sont agréables
Gentils, attentionnés
Je peux m’exprimer librement,
Sans être jugée à longueur de journée.
Les maisons sont petites et carrées
Mais leur suffisent amplement

Ils se nourrissent des fruits et légumes
Cultivés dans leur champ
Ou de leur pêche quotidienne chaque matin

A l’aube,
Je me fais réveiller par le doux bruit de la mer
J’erre dans les rues de celle-ci,
En espérant ne jamais quitter cet endroit
Qui m’est devenu si cher.

Cette île m’a envouté
Sous son soleil brillant
Les personnes sont ensoleillées
Elles croquent la vie à pleines dents

Les personnes sont dehors
Et ne traînent pas sur leur téléphone
Elles ne sont pas riches d’argent
Mais riches de coeur

Et puis cette odeur
De leurs magnifiques fleurs
Rend cet endroit rempli de couleurs

Ils chassent leur nourriture
Et protègent leur famille
Même pendant la famine
Ils sont sympas cachés derrière leur carrure

Je parle de Madagascar
Tellement jolie qu’elle mérite un oscar

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Nous irons vers la tendresse et la générosité

Cette nuit, j’ai rêvé que dans un endroit sur terre
je visitais une île paradisiaque.
Elle était au centre de la terre.
L’île avait une plage avec la couleur de l’eau qui était bleue.

Quand j’avançais pour visiter l’île,
j’ai trouvé un palmier qui avait la forme d’un pied et, au bord de l’eau,
j’ai vu des voiliers gigantesques
A un moment, je marchais et j’ai trouvé un dessin
comme s’il y avait un trésor avec une pelle à côté,
il y avait un chemin à suivre.

Quand je suis arrivé,
à l’endroit j’ai creusé et j’ai trouvé
un coffre.
J’ai ouvert le coffre et j’ai trouvé un paquet d’argent,
Je suis devenu milliardaire.

Tokyo mon pays préféré
Là où tout n’est rien en même temps

Le pays de mes rêves
Là où tout a l’air possible
Que ce soit le jour ou la nuit
On dirait un rêve
Mes sentiments là bas :
attentionné, passionné, émerveillé et bouleversé de cet endroit.

C’est tellement éclairé et futuriste
Qu’on dirait une autre dimension.

J’aimerais beaucoup y aller avec mes amis
afin d’y rencontrer les habitants.
Ce serait de très belles rencontres car ils ont tous beaucoup d’imagination
Et ils sont tous très adorables .

Comme Prévert
Nous irons les retrouver
Passer à travers
Tous les gens coincés

Partir au loin
Dans l’inconnu
Partir loin
Sans être vu

Avec du sable
Et des palmiers
Des petits crabes
Et des voiliers

Dans mon pays d’origine
Je veux aller
Me rendre
Là où tout a commencé

J’y trouverais mes semblables
On ferait connaissance
Assis dans le sable
Et tout reprendrait son sens

Je me sentirais bien
Je serais calme et apaisée
Je ne manquerais plus de rien
Je vivrais dans la tranquillité

Sur une île paradisiaque
Je vivrais en paix
Je n’aurais plus le trac
de cette vie accélérée

Entourée de coquillages
Et d’une mer turquoise
Plus besoin de maquillage
J’aurais mon joli bronzage

Sur mon bateau
Je naviguerais
Avec les personnes que j’ai rencontrées
En observant l’aube sur les flots

Le bruit calme des vagues
L’odeur de l’eau salée
Le goût des fruits exotiques
Et la texture des palmiers

Histoire 05

Phase d’édition et d’illustration - Ne pas écrire dans cette case

Ne pas écrire dans cette case