Prologue
La décision de quitter la ville pour s’installer à la campagne murissait depuis plusieurs années dans l’esprit de Monsieur et Madame Morin-Diallo. Les problèmes d’asthme de Sarah, la petite dernière, et les plaintes incessantes des voisins lorsque les jumeaux Lucas et Salomon jouaient dans la cour de leur résidence du centre-ville de Lyon avaient fini par les convaincre de faire le grand saut. Alors, un matin d’août, les cinq Lyonnais accompagnés de leur chien et de leur chat s’étaient installés dans un coin reculé d’Ardèche au bord de la rivière la Bourges, dans une jolie maison de pierre abandonnée depuis seulement six mois. La santé déclinante du couple de retraités qui y avait vécu les avait poussés à rejoindre la vallée non loin d’un centre hospitalier et des services qu’il proposait aux personnes âgées. Les parents Morin-Diallo, Laurence et Driss, tout sourires, se réjouissaient. Enfin ils réalisaient leur rêve, offraient à leurs enfants de sept et douze ans un cadre de vie proche de la vie sauvage, où l’air était peu pollué et qui permettrait à leur progéniture d’évoluer au grand air, dans un milieu sain au plus près de la nature. Dès les premiers jours, la respiration de Sarah se fit plus fluide, aucun accès de toux à déplorer, son teint s’était éclairci, elle était radieuse, son père et sa mère s’en félicitait. Quant aux garçons, ils n’en revenaient pas de disposer d’un terrain de jeu qui leur semblait illimité. Ils couraient dans les bois, dévalaient les pentes à s’en couper le souffle, sautaient dans les cascades, s’aspergeaient d’eau dans la rivière, hurlant et riant sans déranger personne, un vrai bonheur.
Or, ce dont aucun d’entre eux ne se doutait, c’était que le vide de la maison qu’ils venaient d’investir n’était qu’apparent. En effet, cachés dans les nombreux recoins des deux étages que les Morin-Diallo occupaient, ainsi que dans le grenier, dans la cave, au beau milieu de ce qui avait été un potager, sur la rivière et partout sur ses rives, fourmillait un grand nombre d’espèces de la faune et de la flore locale. Des bactéries invisibles à l’œil nu, des insectes plus ou moins faciles à vivre, des reptiles surtout de petites tailles, des mammifères petits et grands, jusqu’aux oiseaux qui volaient librement au-dessus de la nouvelle demeure de Laurence et de Driss. Sans le savoir, les cinq bipèdes citadins et leurs deux animaux de compagnie bouleversaient tout un écosystème qui avait appris à exister sans devoir composer avec des humains.
Laurence entreprit d’abord de s’occuper du jardin qu’elle voulait rendre joli. Elle s’arma d’une énorme paire de ciseaux en métal et d’autres ustensiles et commença par se charger des mauvaises herbes : elle défrichait, éliminait toutes les plantes qui lui semblaient laides ou inutiles, une hécatombe. Dans la remise, Driss fut ravi de trouver une tondeuse à gazon dont le réservoir contenait encore suffisamment de carburant. Afin de rendre les alentours de leur propriété plus ordonnée, il sortit l’engin, et l’alluma. Un bruit de moteur vint perturber le calme à une centaine de mètres à la ronde, semant l’effroi dans la nature, d’autant que la fumée noire qui s’en échappait était irrespirable. Alors qu’ils jouaient dans le lit de la rivière, les deux garçons n’hésitaient pas à s’emparer de cailloux qu’ils jetaient à la surface pour s’éclabousser, sans se rendre compte qu’ils retiraient leurs abris à des crustacés livrés subitement sans secours aux attaques de leurs prédateurs. Leur chien, encore jeune et turbulent, ne sachant plus où donner du museau, pourchassait les papillons affolés, creusait la terre en arrachant les racines nécessaires à la survie des plantes, ses jeux détruisaient aussi l’habitat d’insectes incapables de vivre au grand jour. Le chat aussi jubilait, il avait à sa disposition un vaste terrain de chasse où les rongeurs dont il raffolait, découvraient bien trop tard son habileté et sa redoutable efficacité. Le petit félin ne mit pas vingt-quatre heures à s’adapter à son nouvel environnement, il en devint le principal prédateur.
En se rencontrant, deux univers qui n’aspiraient pourtant qu’à vivre en paix entraient en collision. Mais, ignorés par les humains, c’était au monde des plantes et des animaux de réagir, d’observer attentivement le comportement des nouveaux venus afin de s’y adapter, puis de trouver rapidement les moyens de cohabiter avec ceux qu’ils considéraient comme des intrus qui leur compliquaient l’existence.
En route vers l’île mystérieuse
La ville flottante largue les amarres. Il règne une belle ambiance à bord. Salomé fait la connaissance d’Octavio, botaniste mexicain, et d’Olabisi, océanologue congolaise, pendant que Kamel échange avec Stacey, peintre néo-zélandaise, et un biologiste brésilien, Roberto.
Ils passent quelques journées ainsi, à courir partout sur le bateau, à rencontrer tout le monde, à ouvrir grands les yeux devant ce qui apparaît au large : immensités bleues, bouts de terres isolées, dauphins qui sautent, et le soleil qui s’étale le soir sur l’horizon rose ardent. C’est magnifique, et les deux amis ne s’en lassent pas.
Des jours passent. L’incroyable ville flottante avance, attachée aux gigantesques voiles. Voilà à quoi elle ressemble :
Photo en pièce jointe
On peut vivre sur ou sous l’eau. On nage avec les orques. La mer devient leur jardin.
Le Tribord accoste une première fois sur les côtes sénégalaises. Chacun part alors faire ses relevés, et on se retrouve à la nuit tombée pour manger des légumes aux noms rares cuits au feu de bois. On s’endort comme ça, dans l’air frais du soir.
– En fait, c’est un peu le tour du monde de Darwin, mais 160 ans plus tard, dit Roberto.
– Oui, c’est ça, dit Kamel qui ne voit pas du tout de quoi il parle.
Réveil à l’aube, on a encore du chemin – le capitaine reprend les commandes. Il reste plus de deux semaines de navigation jusqu’à la fameuse île. Le Tribord file sur les eaux carbone.
Kamel observe ses nouveaux amis qui s’activent sans cesse. Il faut notamment explorer le fond des océans, dont 40% nous sont encore inconnus ! Mais aussi détailler les nouvelles espèces marines, explorer les terres abordées, guetter dans le ciel les oiseaux migrateurs… Le monde est immense et complexe, pense Kamel, accoudé au bastingage, et je ne le connais pas.
Salomé est à côté de lui, qui regarde en silence le soleil se noyer dans l’océan.
Puis ils vont dormir dans leurs petits lits étroits. Salomé aimerait bien tenir la main de Kamel, mais celui-ci s’endort, comme toujours, en deux secondes.
Ils se réveillent avec le mal de mer, se lèvent tout de suite et se mettent au travail : Salomé au piano, Kamel à son ordinateur pour mixer, et chanter aussi. Tout leur matériel est installé dans leur cabine. Ils veulent trouver la meilleure manière de raconter ce voyage.
Et finalement, un matin, quelque chose se dessine au loin.
Une forme, une île.
Terre ! Terre !
Le bateau accoste, et tous les membres de l’équipage se ruent vers l’île, sidérés par sa beauté.
Salomé et Kamel font la connaissance de l’équipe qui vit toute l’année ici. Patrick et Vivian les emmènent faire un grand tour de l’île.
Et là, au premier virage, les voilà qui surgissent de partout : des tigres, des rhinocéros, des oiseaux si beaux dont ils ignorent le nom, des papillons ; il y a même, au loin, un panda qui caresse son enfant.
– Et puis il y a tout ce que vous ne voyez pas, dit Patrick, les insectes, les plantes, tout le tissu du vivant qu’on a implanté ici, d’une complexité et d’une puissance folle.
– Et ça fonctionne ? demande Kamel. Les espèces arrivent à cohabiter ?
– Oui, dit Vivian. On a fait en sorte qu’elles soient « compatibles », qu’elles se connaissent, qu’elles puissent vivre ensemble.
– C’est incroyable, dit Salomé. L’arche de Noé du 21e siècle.
Le soir, toute l’expédition se réunit. Il y a eu des disputes ces derniers jours, dans l’équipe : on n’est pas d’accord sur les directions à prendre. Olabisi, notamment, est en colère :
– C’est artificiel, cette île. C’est pas comme ça qu’on va sauver le monde, en le préservant. Il faut le réinventer, pas le sauvegarder comme sur un disque dur.
– Et puis il y a un problème, dit Caroline : les animaux meurent, ici aussi. Ils ne retrouvent pas leur milieu idéal.
– Ce que vous oubliez, dit Patrick, c’est que ce lieu n’est que provisoire. On se rassemble ici, on sauve, on évite que le tigre du Bengale ou le rhinocéros de Java disparaissent complètement, puis on les laisse se reproduire et repeupler le monde.
– C’est pareil : il faut changer notre manière d’être, sinon on ne changera pas. Ce n’est pas comme ça qu’on va y arriver, dit Olabisi.
– Il y a quand même eu des choses intéressantes. Il y a notamment eu des hybridations nouvelles, quelque part sur l’île, entre certaines espèces. C’est peut-être une voie à suivre.
– On avait dit des alliances entre les espèces, dit Roberto, pas des mélanges.
La conversation court ainsi quand on entend, tout à coup, un grand bruit.
Salomé se retourne vers la porte. Elle passe la tête. Elle n’arrive pas à croire ce qu’elle voit.
Rien ne se passe comme prévu
ATTENTION : il s’agit du chapitre 1 et 2, les élèves ayant préféré tout rédiger pour bien comprendre toutes les étapes du parcours des deux héros.
Le chapitre 2 aurait dû être davantage développé entre le 17/12 et le 18/12 mais, du fait des dernières annonces, les élèves sont en grande majorité absents.
Chapitre 1 rédigé par les élèves mais qui ne sera pas publiée dans la nouvelle éditée.
Une fois la conversation terminée avec Adam, les jeunes discutent entre eux :
« Hey Salomé
– Quoi, Camel ?
– Tu trouves pas que c’est bizarre ?
– Quoi ?
– Et ben, rassembler plein d’espèces différentes sur une même île ?
– Bah non, moi je m’y connais pas en animaux !
– Oui, mais ça paraît pas logique, plein d’animaux différents sur une île, ils pourraient même s’entretuer !
– Tu n’as pas tort, mais à mon avis ils vont mettre chaque espèce séparée des autres…
– Et ils ne seront pas dans leur milieu naturel !
– Il faut que tu fasses confiance à Adam, Kamel ! Il sait ce qu’il fait !
– Mais pense un peu aux bêtes !
– Adam ne nous a pas appelés pour rien !
– Et si c’était un piège pour nous salir ?
– On est pas si connus que ça !
– On a aussi fait 90k de vues et 3k j’aime, c’est pas rien !
– … Je suis d’accord, mais ça pourrait être aussi une bonne opportunité : on pourrait toujours leur demander de revoir leur façon de faire ! »
Après en avoir parlé au reste du groupe, Kamel et Salomé décident d’y aller.
Ils se sont donnés rendez-vous à la Tour Eiffel à 7h30 du matin. Salomé arriva à 5h du matin, elle habitait à côté, c’était une fille de bourge. Kamel arriva en retard malheureusement, à 8h. Son excuse était qu’il habite le 93, ce qui lui fait beaucoup de route.
Salomé avait déjà tout prévu, elle acheta une Rs5 pour aller à Rotterdam. Salomé arriva prête : passeport, carte d’identité, argent, nourriture, vêtements et carte vitale, contrairement à Kamel qui vint les mains dans les poches avec seulement 5 euros et un paquet de clopes. Ils décidèrent de qui allait conduire, Kamel monta du côté conducteur mais il n’avait plus le permis depuis 4 ans, ce qu’il n’avait pas dit à Salomé. Ils décollèrent à 9h, ils prirent l’autoroute pour passer par la frontière belge. Arrivés à la frontière, ils changèrent de place car entre temps, Kamel avait tout révélé à Salomé. Ils n’avaient pas fait attention à l’essence. Ils calèrent, ce qui énerva Kamel, et une dispute éclata. Ils remirent de l’essence et arrivèrent à Rotterdam. Il ne restait que 4843 euros à Salomé et 2euros 50 à Kamel. Ils passèrent dans un quartier très chic, plein de jeux d’argent. Kamel décida de dérober un peu d’argent à Salomé et alla au casino pendant qu’elle visitait la ville avec un guide touristique. Il ressortit avec 10000 euros, il en donna 5000 à Salomé qui pensa que c’était un cadeau. Rotterdam était une ville magnifique. Salomé avait vu les vieux navires présents au musée maritime, et des infrastructures portuaires gigantesques, couvrant 30 km.
Les amis partirent de Rotterdam au Chili en bateau.
Il y avait beaucoup de monde dans les rues de Valparaiso, qui les regardaient de travers car Kamel et Salomé avaient mauvaise mine, surtout Salomé qui avait eu le mal de mer. Ils décidèrent d’aller se reposer un peu à l’hôtel.
Ensuite, ils allèrent récupérer des tortues menacées pour les amener sur l’île.
Salomé et Kamel arrivèrent sur l’île. Elle était magnifique.
L’eau était splendide. Il y avait un volcan, une forêt et même un désert. Il y avait un grand soleil, une petite brise fraîche et agréable. Ils arrivèrent les derniers, après les botanistes, les géographes, les naturalistes et tous les autres scientifiques. En plus des tortues qu’ils amenaient, il y avait des lions de l’Atlas, des rhinocéros blancs et des ours polaires.
Salomé se réveilla avec une impression très particulière : il allait se passer quelque chose. Elle le dit à Kamel et la conversation court ainsi quand on entend, tout à coup, un grand bruit.
Salomé se retourne vers la porte. Elle passe la tête. Elle n’arrive pas à croire ce qu’elle voit.
Chapitre 2 : (qui sera publié sur la nouvelle une fois éditée)
En même temps, elle sentit la terre bouger sous ses pieds. Tout à coup, la maison se sépara en deux. Kamel, qui dormait, se réveilla d’un coup. Ils sortirent en courant. Le bâtiment s’effondra aussitôt. Des failles apparurent dans toute l’île. Salomé et Kamel furent sur le point de tomber mais les muscles de Kamel servirent. Le volcan se mit à son tour à se déchaîner. De la fumée en sortit, avec une grande explosion. Kamel et Salomé furent pris de frayeur. La lave prit possession de la zone en quelques minutes. Ils se dirigèrent immédiatement vers leur bateau, mais il avait coulé suite à une énorme pierre qui avait frappé celui-ci. Ils trouvèrent une grotte, et décidèrent d’y faire du feu, et se reposèrent, tout en écoutant les bruits de destruction.
Ils aménagèrent la grotte avec des feuilles de palmier. Au loin, ils virent une petite rivière sale mais qui leur permit de se doucher. Ils allaient chercher du bois et des gros cailloux pour faire du feu dans la grotte. Au début, Salomé n’était pas très convaincue de vivre dans la grotte car il y avait des araignées et des souris. A la lumière du feu, ils virent qu’il y avait des dessins d’animaux sur les murs de la grotte. Ils décidèrent ensuite d’aller à la recherche des membres de l’équipe et des animaux. Mais ils trouvèrent des braconniers.
Les braconniers qui n’avaient plus de ressources avaient vu une île au loin et s’y étaient dirigé avec impatience. Ils s’étaient ravitaillés. Ils avaient été contents de leur récolte mais tout à coup, ils avaient vu des traces de pas d’animaux étranges s’en étaient inquiétés avant de décider de capturer ces bêtes.
Salomé et Kamel avait tout entendu. Kamel devint tout blanc. Il reprit ses esprits et dit : « Il faut se battre si nous voulons sauver les animaux ! ». Les braconniers aperçoivent Salomé et Kamel et les attaquent avec des armes à feu. Salomé dit : « Nous devons les prendre par surprise ! « . La peur se lisait sur son visage mais l’envie de sauver les animaux était la plus forte. Kamel passa derrière un rocher, Salomé à l’opposé bondit sur un braconnier. Tout à coup, un tigre apparut et tua les autres. Il fixa Salomé et Kamel paralysés par la peur qui s’étaient agrippés à des arbres. Il ne vit aucune nuance de méchanceté dans cet équipage. Kamel alors se mit à rigoler et dit « Cheh ! C’est haram de voler ! ».
Après la bataille, ils firent le tour de l’île pour vérifier les dégâts. Pendant ce tour, ils remarquèrent un bateau. Ils décidèrent de monter à bord. Ils virent des armes et des cages. Ils en conclurent que c’était le bateau des braconniers. Ils décidèrent de l’utiliser pour ramener les animaux dans leur habitat naturel et pour rentrer chez eux.
3/ L’étau se resserre
A la suite de leur découverte surprenante, Kamel et Salomé se dirigèrent vers le bateau des braconniers. Ils découvrirent des animaux en cage, affolés et apeurés. Kamel et Salomé se précipitèrent pour les sauver. Ils essayèrent de briser les chaînes et les cadenas, quand soudain, un braconnier qui était caché dans la soute bondit près d’eux, prêt à en découdre ! Salomé et Kamel prirent la fuite. En courant, Salomé glissa sur un objet : on aurait dit une médaille avec une pierre : sur elle, était gravée les initiales « A.T »...
4/ La révélation
Couplet 1 :
Un petit animal, petite boule de poils,
ou bien tout un troupeau, malheureux animaux,
dans des cages enfermés, privés de liberté.
Ce joli collier, tu l’as laissé tomber,
il a causé ta perte, maintenant tu le regrettes.
Pas vrai mon cher Adam, mon pauvre braconnier.
Pas vrai mon pauvre Adam, mon cher braconnier.
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 2 :
Nous avons été manipulés, utilisés,
Penses-tu que cette île est un jeu, un échiquier ?
Et étions-nous les pions que tu avais joués ?
Stupides de t’offrir toute notre confiance,
Cette fois, non, tu n’auras pas de seconde chance.
Là où tu iras, nous irons te chercher.
Là où tu iras, nous te le ferons payer.
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 3
Nous sommes débordés par toutes nos questions ,
comme la lave d’un volcan en fusion,
comme pour les livres, nous étions ta couverture
nous aurions pu mourir dans cette aventure.
Dans ce périple où nous avons dû t’obéir,
notre rôle était seulement de te couvrir.
Pourquoi t’avons-nous cru, pourquoi nous as-tu eus ?
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 3 :
Or dans cette mystérieuse et sombre caverne
les animaux étaient maltraités, torturés
épouvantés, enchaînés et traumatisés
avec pour lumière quelques petites lanternes.
Nous, Salomé et Kamel, voulions les aider
pour les laisser s’enfuir et les laisser sortir
trouver leur liberté, échapper au braconnier.
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 4 :
Nous l’avons découvert, Adam veut quitter la terre.
Il a pris ses affaires, pas de retour en arrière,
Avec un sourire en coin, il ne regrette rien.
Il a voulu s’échapper, il va le regretter.
Nous lui courons après, rien ne peut l’arrêter,
partir du jour au lendemain, tel est son destin.
Partir du jour au lendemain, tel est son destin.
Refrain 1 (bis)
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Comment cela va se terminer
Pour Kamel et Salomé ?
Refrain final :
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Ce n’est pas encore terminé,
Adam Thobias est toujours en liberté.
En route vers l’île mystérieuse
La ville flottante largue les amarres. Il règne une belle ambiance à bord. Salomé fait la connaissance d’Octavio, botaniste mexicain, et d’Olabisi, océanologue congolaise, pendant que Kamel échange avec Stacey, peintre néo-zélandaise, et un biologiste brésilien, Roberto.
Ils passent quelques journées ainsi, à courir partout sur le bateau, à rencontrer tout le monde, à ouvrir grands les yeux devant ce qui apparaît au large : immensités bleues, bouts de terres isolées, dauphins qui sautent, et le soleil qui s’étale le soir sur l’horizon rose ardent. C’est magnifique, et les deux amis ne s’en lassent pas.
Des jours passent. L’incroyable ville flottante avance, attachée aux gigantesques voiles. Voilà à quoi elle ressemble :
Photo en pièce jointe
On peut vivre sur ou sous l’eau. On nage avec les orques. La mer devient leur jardin.
Le Tribord accoste une première fois sur les côtes sénégalaises. Chacun part alors faire ses relevés, et on se retrouve à la nuit tombée pour manger des légumes aux noms rares cuits au feu de bois. On s’endort comme ça, dans l’air frais du soir.
– En fait, c’est un peu le tour du monde de Darwin, mais 160 ans plus tard, dit Roberto.
– Oui, c’est ça, dit Kamel qui ne voit pas du tout de quoi il parle.
Réveil à l’aube, on a encore du chemin – le capitaine reprend les commandes. Il reste plus de deux semaines de navigation jusqu’à la fameuse île. Le Tribord file sur les eaux carbone.
Kamel observe ses nouveaux amis qui s’activent sans cesse. Il faut notamment explorer le fond des océans, dont 40% nous sont encore inconnus ! Mais aussi détailler les nouvelles espèces marines, explorer les terres abordées, guetter dans le ciel les oiseaux migrateurs… Le monde est immense et complexe, pense Kamel, accoudé au bastingage, et je ne le connais pas.
Salomé est à côté de lui, qui regarde en silence le soleil se noyer dans l’océan.
Puis ils vont dormir dans leurs petits lits étroits. Salomé aimerait bien tenir la main de Kamel, mais celui-ci s’endort, comme toujours, en deux secondes.
Ils se réveillent avec le mal de mer, se lèvent tout de suite et se mettent au travail : Salomé au piano, Kamel à son ordinateur pour mixer, et chanter aussi. Tout leur matériel est installé dans leur cabine. Ils veulent trouver la meilleure manière de raconter ce voyage.
Et finalement, un matin, quelque chose se dessine au loin.
Une forme, une île.
Terre ! Terre !
Le bateau accoste, et tous les membres de l’équipage se ruent vers l’île, sidérés par sa beauté.
Salomé et Kamel font la connaissance de l’équipe qui vit toute l’année ici. Patrick et Vivian les emmènent faire un grand tour de l’île.
Et là, au premier virage, les voilà qui surgissent de partout : des tigres, des rhinocéros, des oiseaux si beaux dont ils ignorent le nom, des papillons ; il y a même, au loin, un panda qui caresse son enfant.
– Et puis il y a tout ce que vous ne voyez pas, dit Patrick, les insectes, les plantes, tout le tissu du vivant qu’on a implanté ici, d’une complexité et d’une puissance folle.
– Et ça fonctionne ? demande Kamel. Les espèces arrivent à cohabiter ?
– Oui, dit Vivian. On a fait en sorte qu’elles soient « compatibles », qu’elles se connaissent, qu’elles puissent vivre ensemble.
– C’est incroyable, dit Salomé. L’arche de Noé du 21e siècle.
Le soir, toute l’expédition se réunit. Il y a eu des disputes ces derniers jours, dans l’équipe : on n’est pas d’accord sur les directions à prendre. Olabisi, notamment, est en colère :
– C’est artificiel, cette île. C’est pas comme ça qu’on va sauver le monde, en le préservant. Il faut le réinventer, pas le sauvegarder comme sur un disque dur.
– Et puis il y a un problème, dit Caroline : les animaux meurent, ici aussi. Ils ne retrouvent pas leur milieu idéal.
– Ce que vous oubliez, dit Patrick, c’est que ce lieu n’est que provisoire. On se rassemble ici, on sauve, on évite que le tigre du Bengale ou le rhinocéros de Java disparaissent complètement, puis on les laisse se reproduire et repeupler le monde.
– C’est pareil : il faut changer notre manière d’être, sinon on ne changera pas. Ce n’est pas comme ça qu’on va y arriver, dit Olabisi.
– Il y a quand même eu des choses intéressantes. Il y a notamment eu des hybridations nouvelles, quelque part sur l’île, entre certaines espèces. C’est peut-être une voie à suivre.
– On avait dit des alliances entre les espèces, dit Roberto, pas des mélanges.
La conversation court ainsi quand on entend, tout à coup, un grand bruit.
Salomé se retourne vers la porte. Elle passe la tête. Elle n’arrive pas à croire ce qu’elle voit.
Rien ne se passe comme prévu
ATTENTION : il s’agit du chapitre 1 et 2, les élèves ayant préféré tout rédiger pour bien comprendre toutes les étapes du parcours des deux héros.
Le chapitre 2 aurait dû être davantage développé entre le 17/12 et le 18/12 mais, du fait des dernières annonces, les élèves sont en grande majorité absents.
Chapitre 1 rédigé par les élèves mais qui ne sera pas publiée dans la nouvelle éditée.
Une fois la conversation terminée avec Adam, les jeunes discutent entre eux :
« Hey Salomé
– Quoi, Camel ?
– Tu trouves pas que c’est bizarre ?
– Quoi ?
– Et ben, rassembler plein d’espèces différentes sur une même île ?
– Bah non, moi je m’y connais pas en animaux !
– Oui, mais ça paraît pas logique, plein d’animaux différents sur une île, ils pourraient même s’entretuer !
– Tu n’as pas tort, mais à mon avis ils vont mettre chaque espèce séparée des autres…
– Et ils ne seront pas dans leur milieu naturel !
– Il faut que tu fasses confiance à Adam, Kamel ! Il sait ce qu’il fait !
– Mais pense un peu aux bêtes !
– Adam ne nous a pas appelés pour rien !
– Et si c’était un piège pour nous salir ?
– On est pas si connus que ça !
– On a aussi fait 90k de vues et 3k j’aime, c’est pas rien !
– … Je suis d’accord, mais ça pourrait être aussi une bonne opportunité : on pourrait toujours leur demander de revoir leur façon de faire ! »
Après en avoir parlé au reste du groupe, Kamel et Salomé décident d’y aller.
Ils se sont donnés rendez-vous à la Tour Eiffel à 7h30 du matin. Salomé arriva à 5h du matin, elle habitait à côté, c’était une fille de bourge. Kamel arriva en retard malheureusement, à 8h. Son excuse était qu’il habite le 93, ce qui lui fait beaucoup de route.
Salomé avait déjà tout prévu, elle acheta une Rs5 pour aller à Rotterdam. Salomé arriva prête : passeport, carte d’identité, argent, nourriture, vêtements et carte vitale, contrairement à Kamel qui vint les mains dans les poches avec seulement 5 euros et un paquet de clopes. Ils décidèrent de qui allait conduire, Kamel monta du côté conducteur mais il n’avait plus le permis depuis 4 ans, ce qu’il n’avait pas dit à Salomé. Ils décollèrent à 9h, ils prirent l’autoroute pour passer par la frontière belge. Arrivés à la frontière, ils changèrent de place car entre temps, Kamel avait tout révélé à Salomé. Ils n’avaient pas fait attention à l’essence. Ils calèrent, ce qui énerva Kamel, et une dispute éclata. Ils remirent de l’essence et arrivèrent à Rotterdam. Il ne restait que 4843 euros à Salomé et 2euros 50 à Kamel. Ils passèrent dans un quartier très chic, plein de jeux d’argent. Kamel décida de dérober un peu d’argent à Salomé et alla au casino pendant qu’elle visitait la ville avec un guide touristique. Il ressortit avec 10000 euros, il en donna 5000 à Salomé qui pensa que c’était un cadeau. Rotterdam était une ville magnifique. Salomé avait vu les vieux navires présents au musée maritime, et des infrastructures portuaires gigantesques, couvrant 30 km.
Les amis partirent de Rotterdam au Chili en bateau.
Il y avait beaucoup de monde dans les rues de Valparaiso, qui les regardaient de travers car Kamel et Salomé avaient mauvaise mine, surtout Salomé qui avait eu le mal de mer. Ils décidèrent d’aller se reposer un peu à l’hôtel.
Ensuite, ils allèrent récupérer des tortues menacées pour les amener sur l’île.
Salomé et Kamel arrivèrent sur l’île. Elle était magnifique.
L’eau était splendide. Il y avait un volcan, une forêt et même un désert. Il y avait un grand soleil, une petite brise fraîche et agréable. Ils arrivèrent les derniers, après les botanistes, les géographes, les naturalistes et tous les autres scientifiques. En plus des tortues qu’ils amenaient, il y avait des lions de l’Atlas, des rhinocéros blancs et des ours polaires.
Salomé se réveilla avec une impression très particulière : il allait se passer quelque chose. Elle le dit à Kamel et la conversation court ainsi quand on entend, tout à coup, un grand bruit.
Salomé se retourne vers la porte. Elle passe la tête. Elle n’arrive pas à croire ce qu’elle voit.
Chapitre 2 : (qui sera publié sur la nouvelle une fois éditée)
En même temps, elle sentit la terre bouger sous ses pieds. Tout à coup, la maison se sépara en deux. Kamel, qui dormait, se réveilla d’un coup. Ils sortirent en courant. Le bâtiment s’effondra aussitôt. Des failles apparurent dans toute l’île. Salomé et Kamel furent sur le point de tomber mais les muscles de Kamel servirent. Le volcan se mit à son tour à se déchaîner. De la fumée en sortit, avec une grande explosion. Kamel et Salomé furent pris de frayeur. La lave prit possession de la zone en quelques minutes. Ils se dirigèrent immédiatement vers leur bateau, mais il avait coulé suite à une énorme pierre qui avait frappé celui-ci. Ils trouvèrent une grotte, et décidèrent d’y faire du feu, et se reposèrent, tout en écoutant les bruits de destruction.
Ils aménagèrent la grotte avec des feuilles de palmier. Au loin, ils virent une petite rivière sale mais qui leur permit de se doucher. Ils allaient chercher du bois et des gros cailloux pour faire du feu dans la grotte. Au début, Salomé n’était pas très convaincue de vivre dans la grotte car il y avait des araignées et des souris. A la lumière du feu, ils virent qu’il y avait des dessins d’animaux sur les murs de la grotte. Ils décidèrent ensuite d’aller à la recherche des membres de l’équipe et des animaux. Mais ils trouvèrent des braconniers.
Les braconniers qui n’avaient plus de ressources avaient vu une île au loin et s’y étaient dirigé avec impatience. Ils s’étaient ravitaillés. Ils avaient été contents de leur récolte mais tout à coup, ils avaient vu des traces de pas d’animaux étranges s’en étaient inquiétés avant de décider de capturer ces bêtes.
Salomé et Kamel avait tout entendu. Kamel devint tout blanc. Il reprit ses esprits et dit : « Il faut se battre si nous voulons sauver les animaux ! ». Les braconniers aperçoivent Salomé et Kamel et les attaquent avec des armes à feu. Salomé dit : « Nous devons les prendre par surprise ! « . La peur se lisait sur son visage mais l’envie de sauver les animaux était la plus forte. Kamel passa derrière un rocher, Salomé à l’opposé bondit sur un braconnier. Tout à coup, un tigre apparut et tua les autres. Il fixa Salomé et Kamel paralysés par la peur qui s’étaient agrippés à des arbres. Il ne vit aucune nuance de méchanceté dans cet équipage. Kamel alors se mit à rigoler et dit « Cheh ! C’est haram de voler ! ».
Après la bataille, ils firent le tour de l’île pour vérifier les dégâts. Pendant ce tour, ils remarquèrent un bateau. Ils décidèrent de monter à bord. Ils virent des armes et des cages. Ils en conclurent que c’était le bateau des braconniers. Ils décidèrent de l’utiliser pour ramener les animaux dans leur habitat naturel et pour rentrer chez eux.
3/ L’étau se resserre
A la suite de leur découverte surprenante, Kamel et Salomé se dirigèrent vers le bateau des braconniers. Ils découvrirent des animaux en cage, affolés et apeurés. Kamel et Salomé se précipitèrent pour les sauver. Ils essayèrent de briser les chaînes et les cadenas, quand soudain, un braconnier qui était caché dans la soute bondit près d’eux, prêt à en découdre ! Salomé et Kamel prirent la fuite. En courant, Salomé glissa sur un objet : on aurait dit une médaille avec une pierre : sur elle, était gravée les initiales « A.T »...
4/ La révélation
Couplet 1 :
Un petit animal, petite boule de poils,
ou bien tout un troupeau, malheureux animaux,
dans des cages enfermés, privés de liberté.
Ce joli collier, tu l’as laissé tomber,
il a causé ta perte, maintenant tu le regrettes.
Pas vrai mon cher Adam, mon pauvre braconnier.
Pas vrai mon pauvre Adam, mon cher braconnier.
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 2 :
Nous avons été manipulés, utilisés,
Penses-tu que cette île est un jeu, un échiquier ?
Et étions-nous les pions que tu avais joués ?
Stupides de t’offrir toute notre confiance,
Cette fois, non, tu n’auras pas de seconde chance.
Là où tu iras, nous irons te chercher.
Là où tu iras, nous te le ferons payer.
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 3
Nous sommes débordés par toutes nos questions ,
comme la lave d’un volcan en fusion,
comme pour les livres, nous étions ta couverture
nous aurions pu mourir dans cette aventure.
Dans ce périple où nous avons dû t’obéir,
notre rôle était seulement de te couvrir.
Pourquoi t’avons-nous cru, pourquoi nous as-tu eus ?
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 3 :
Or dans cette mystérieuse et sombre caverne
les animaux étaient maltraités, torturés
épouvantés, enchaînés et traumatisés
avec pour lumière quelques petites lanternes.
Nous, Salomé et Kamel, voulions les aider
pour les laisser s’enfuir et les laisser sortir
trouver leur liberté, échapper au braconnier.
Refrain 1
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Couplet 4 :
Nous l’avons découvert, Adam veut quitter la terre.
Il a pris ses affaires, pas de retour en arrière,
Avec un sourire en coin, il ne regrette rien.
Il a voulu s’échapper, il va le regretter.
Nous lui courons après, rien ne peut l’arrêter,
partir du jour au lendemain, tel est son destin.
Partir du jour au lendemain, tel est son destin.
Refrain 1 (bis)
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Comment cela va se terminer
Pour Kamel et Salomé ?
Refrain final :
Par delà les mers et les océans,
entre les tornades et les vents violents,
et malgré toutes ces difficultés,
nous avons enfin accosté,
sur l’île tant désirée.
L’homme qui nous a guidés
nous a aussi trompés, caché son identité.
Ce n’est pas encore terminé,
Adam Thobias est toujours en liberté.