Prologue
La décision de quitter la ville pour s’installer à la campagne murissait depuis plusieurs années dans l’esprit de Monsieur et Madame Morin-Diallo. Les problèmes d’asthme de Sarah, la petite dernière, et les plaintes incessantes des voisins lorsque les jumeaux Lucas et Salomon jouaient dans la cour de leur résidence du centre-ville de Lyon avaient fini par les convaincre de faire le grand saut. Alors, un matin d’août, les cinq Lyonnais accompagnés de leur chien et de leur chat s’étaient installés dans un coin reculé d’Ardèche au bord de la rivière la Bourges, dans une jolie maison de pierre abandonnée depuis seulement six mois. La santé déclinante du couple de retraités qui y avait vécu les avait poussés à rejoindre la vallée non loin d’un centre hospitalier et des services qu’il proposait aux personnes âgées. Les parents Morin-Diallo, Laurence et Driss, tout sourires, se réjouissaient. Enfin ils réalisaient leur rêve, offraient à leurs enfants de sept et douze ans un cadre de vie proche de la vie sauvage, où l’air était peu pollué et qui permettrait à leur progéniture d’évoluer au grand air, dans un milieu sain au plus près de la nature. Dès les premiers jours, la respiration de Sarah se fit plus fluide, aucun accès de toux à déplorer, son teint s’était éclairci, elle était radieuse, son père et sa mère s’en félicitait. Quant aux garçons, ils n’en revenaient pas de disposer d’un terrain de jeu qui leur semblait illimité. Ils couraient dans les bois, dévalaient les pentes à s’en couper le souffle, sautaient dans les cascades, s’aspergeaient d’eau dans la rivière, hurlant et riant sans déranger personne, un vrai bonheur.
Or, ce dont aucun d’entre eux ne se doutait, c’était que le vide de la maison qu’ils venaient d’investir n’était qu’apparent. En effet, cachés dans les nombreux recoins des deux étages que les Morin-Diallo occupaient, ainsi que dans le grenier, dans la cave, au beau milieu de ce qui avait été un potager, sur la rivière et partout sur ses rives, fourmillait un grand nombre d’espèces de la faune et de la flore locale. Des bactéries invisibles à l’œil nu, des insectes plus ou moins faciles à vivre, des reptiles surtout de petites tailles, des mammifères petits et grands, jusqu’aux oiseaux qui volaient librement au-dessus de la nouvelle demeure de Laurence et de Driss. Sans le savoir, les cinq bipèdes citadins et leurs deux animaux de compagnie bouleversaient tout un écosystème qui avait appris à exister sans devoir composer avec des humains.
Laurence entreprit d’abord de s’occuper du jardin qu’elle voulait rendre joli. Elle s’arma d’une énorme paire de ciseaux en métal et d’autres ustensiles et commença par se charger des mauvaises herbes : elle défrichait, éliminait toutes les plantes qui lui semblaient laides ou inutiles, une hécatombe. Dans la remise, Driss fut ravi de trouver une tondeuse à gazon dont le réservoir contenait encore suffisamment de carburant. Afin de rendre les alentours de leur propriété plus ordonnée, il sortit l’engin, et l’alluma. Un bruit de moteur vint perturber le calme à une centaine de mètres à la ronde, semant l’effroi dans la nature, d’autant que la fumée noire qui s’en échappait était irrespirable. Alors qu’ils jouaient dans le lit de la rivière, les deux garçons n’hésitaient pas à s’emparer de cailloux qu’ils jetaient à la surface pour s’éclabousser, sans se rendre compte qu’ils retiraient leurs abris à des crustacés livrés subitement sans secours aux attaques de leurs prédateurs. Leur chien, encore jeune et turbulent, ne sachant plus où donner du museau, pourchassait les papillons affolés, creusait la terre en arrachant les racines nécessaires à la survie des plantes, ses jeux détruisaient aussi l’habitat d’insectes incapables de vivre au grand jour. Le chat aussi jubilait, il avait à sa disposition un vaste terrain de chasse où les rongeurs dont il raffolait, découvraient bien trop tard son habileté et sa redoutable efficacité. Le petit félin ne mit pas vingt-quatre heures à s’adapter à son nouvel environnement, il en devint le principal prédateur.
En se rencontrant, deux univers qui n’aspiraient pourtant qu’à vivre en paix entraient en collision. Mais, ignorés par les humains, c’était au monde des plantes et des animaux de réagir, d’observer attentivement le comportement des nouveaux venus afin de s’y adapter, puis de trouver rapidement les moyens de cohabiter avec ceux qu’ils considéraient comme des intrus qui leur compliquaient l’existence.
Il pleut des mots
Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.
2/ Après la pluie le beau temps...
Enfants de l’instant je suis né.e pour ...
… Vivre avec la bonne humeur, partager des moments avec ma famille et mes amis . Pour découvrir le monde, voyager, fonder une famille et le plus important ma religion. Indhy Léah
... Briller, croquer la vie à pleine dent, pour rendre fière ma famille et leur faire profiter à l’avenir. Syrine
... Vivre, subvenir à mes besoins, avoir de l’argent, à manger et profiter de ce qui m’entoure. Riyad
... M’amuser, profiter de la vie, jouer au jeu vidéo, découvrir de nouvelle choses. Mehdi
… Apporter de la gaieté autour de moi. Ayoub
... Rendre heureuse ma mère, être de bonne humeur et devenir une star. Lina
… Profiter des moments, Que la vie m’a donné, Imaginer, Inventer, Écrire, Et rire, Observer, Comprendre, Et entendre, Aller, Dormir, Et mourir. Elouan
… Rigoler avec ma familles et mes amies Pour éclater de rire Pour, sourire face au drapeau de l’Algérie Pour lire des poèmes comiques Pour créer un livre parlant de moi. Kheira
… Rendre fière ma mère M’amuser Jouer au foot A la playsation Profiter de mes amis Manger Des tacos Avoir un boulot qui donne beaucoup d’argent Vieillir Puis mourir. Kylian
... Avoir de la bonne humeur et un bon humour, et je ne sais pas, je verrai bien, je saurai le moment venu. Nour
… Je suis né pour rêver Les yeux fermés Imaginer La meilleure des réalités On dirait presque Que tout peut arriver. Timothée
... Aider, Raconter Des Histoires, Manger, Jouer Avec Ma Famille Et Mes Amis, Bien Travailler en classe, Avoir Un Bon Travail Et Un Bon Avenir, Être Heureux, Vivre Pour Mourir. Djawed
… Survivre, car il peut se passer toutes sortes de choses, des attentats, assassinats. Forcément on mourra tous un jour ou l’autre. Andy
… Vivre puis mourir un jour car la mort est inévitable. Tout le monde meurt un jour mais avant on vit, à part si on est un mort-né car un mort-né meurt avant de naître, même un né-mort a vécu avant de mourir. Hugo
… Vivre ma vie heureux. Nohann
... Vivre une belle vie, vivre l’instant présent, voyager et construire une famille. Louane
… Jouer, rire, chanter, apprendre, comprendre, lire, savoir, des choses de ce bas monde. Aimer et savoir s’aimer soi-même. Combattre et laisser. Accepter de perdre et de gagner. Sans jamais abandonner ! Détruire ce qu’on a fini et construire ce qu’on veut commencer. Tel est pour moi l’enfant de l’instant que je suis. Ibtissam
… Rendre fière ma mère, être heureuse, partager de bonnes choses, construire une famille, surmonter les épreuves de la vie puis voyager aux quatre coins du monde. Et surtout je suis née pour profiter de ma vie car on en a qu’une !!! Camélia
... Jouer au jeux vidéo, vivre l’instant présent, et voyager avec ma famille en Espagne. Kilian
… Voyager Rigoler Chanter M’amuser Aimer Écouter Regarder Rêver Vivre. Raphaëlle
Vivre, apprendre, changer le monde, manger du sucré, découvrir des choses, écrire des histoires, rester sur mon canapé, être une grande cinéphile, décorer ma maison, gagner, avoir un chien, rire et pleurer, être en colère, ne pas faire du sport, râler, inventer, pour rien, adorer le froid, haïr la chaleur, être la première, changer de personnalité, parler en anglais, avoir des défauts et des qualités… Maëlys
… Voyager, Aimer, Vivre, Respirer, Manger, Rigoler, Être moi-même. Ilektra
… Vivre ma vie avec ma famille, rendre fière ma mère, combattre toutes les épreuves de la vie. Adela
... Briller comme une star et être heureuse. Amira
… Bouger, danser, penser mais surtout écouter le monde qui m’entoure. Le monde de demain, celui de notre avenir. Car tous les jours la cadence s’accélère et nos cœurs se resserrent. La cadence de nos cœurs qui battent et de ceux qui arrêtent de se battre. Alors quand je vois une photo de nous deux, je me rends compte à quel point nous sommes heureux. Me vient l’envie de crier, crier haut et fort un poème d’amour, ou alors une histoire, la nôtre ; l’envie de la partager au monde entier... Laure
Enfants de l’instant , enfants de l’instinct, nous sommes nés pour nous protéger des tempêtes de la vie :
le harcèlement,
le racisme,
l’homophobie,
le vol, le viol,
le sexisme,
le malheur, le mal-être…
mais gardons espoir, après la pluie, le beau temps, lâchons nos parapluies.
Dites-nous, dans ce ciel gris, où est le soleil, où est donc l’arc-en-ciel ?
Déambulation urbaine
Au bout du petit matin,
comme chaque semaine,
je me promènerais
dans les ruelles de Lyon,
tout en savourant un bon croissant.
Arrivé devant la boulangerie,
un mur coloré attire mon attention,
très curieuse, je me sens emportée par cet immense graffiti.
Joie, solitude, morosité
De la fresque ressortent des couleurs vivantes et claires,
un personnage esseulé
qui regarde au loin ...
Seul, démuni, désemparé.
Ma seule envie : croiser son regard
Soupçonne-moi du meilleur et non du pire,
persuadons-nous que nous ne sommes plus à l’écart.
Au bout du petit matin,
promenade dans la ville de Lyon.
Lourd, pesant, tel est notre trajet.
Trop de monde,
compressés comme des bouteilles.
Libérés,
Déchaînés,
Nous sommes libres !
Coloré,
magnifique,
il attire notre regard,
ce petit tableau jeté dans un coffre de voiture.
Ses couleurs,
rouge, orange, jaune,
nous rappellent cette douce chaleur,
ces beaux couchers de soleil,
nos souvenirs de vacances.
Il remet de la couleur sous ce ciel gris.
Au bout du petit matin,
les oiseaux s’envolent.
En quête d’un petit bout de pain.
Ciel gris pâle, s’accordant à leur plumage.
Il pleut.
Le sol est mouillé.
Personne dans cette sombre ruelle.
Fourvière.
Un brouillard cache la ville.
La pluie claque contre le sol.
Plusieurs enfants crient un chant qui semble s’accorder au temps.
Je me retourne,
Je retrouve cette phrase, une claque
« Je t’aime ».
À quoi cette personne pense-t-elle ?
Un amour non-partagé ?
Triste.
Ces petits mots sont un sourire,
je suis incapable d’expliquer ce sentiment,
une bouffée de chaleur prend vie en moi.
Au bout du petit matin,
Jeudi de janvier hivernal
Ciel brumeux, d’un gris sale
Passe lentement des nuées couleur de rouille.
Les arbres paraissent mélancoliques, les rues désertes
Je laisse la petite brise du matin m’emporter.
Quand soudain,
J’aperçois un visage qui m’est familier.
Je m’approche, prend connaissance de ses traits.
Je l’ai tant fixé qu’il a dû se méprendre à mon sujet.
Il m’a souri,
moi aussi,
je le reconnais,
pas lui.
Téléphone en main,
mon objectif,
prendre une photo avec ma célébrité favorite.
Sourire au lèvres,
mon destin m’amènera ensuite au musée.
Au bout du petit matin,
pas un seul bruit,
seulement le chant des oiseaux
si libres, si sautillants.
Au loin sur un banc,
un jeune couple slave contemple, admiratif,
ces êtres de bronze.
Une profonde solitude m’envahit,
puis un chagrin,
une douleur à la poitrine,
un sentiment d’abandon.
Regarder ces jeunes amoureux plongés dans la joie et la bonne humeur,
Quel abattement !
Cela me rappelle que je suis seule.
Moi aussi, j’aurais souhaité une âme sœur,
qui me chérirait de tout son cœur,
à qui je pourrais révéler mes secrets les plus enfouis,
à qui je pourrais partager mes rêves et mes espoirs pour ce monde.
Au bout du petit matin,
je croise une personne peu commune,
qui m’aborde en me chuchotant dessus trop fort.
Sa cannette de cervoise en main,
je comprends vite qu’il est enivré.
Il essaie de me heurter avec sa bicyclette,
en vain.
Je réussis à lui fausser compagnie,
après une course-poursuite endiablée.
Il me fait rire,
il a réussi à me faire oublier
mon sentiment de tristesse
depuis le musée.
A la fin du petit matin,
à la sortie du métro, l’air frais lyonnais nous envahit.
Plus loin,
nous découvrons une imposante fresque au dos d’un immeuble,
ses couleurs vives, exotiques,
lui offrent une nouvelle jeunesse.
Très vite, des chants d’oiseaux nous embarquent à la découverte de nouveaux recoins de la ville des Lumières.
Décidé à les suivre, ils nous mènent jusqu’à des escaliers semblables à un arc-en-ciel,
nous sommes en pleine extase,
nous autorisant la suite de notre merveilleuse aventure.
Les piaillements des oiseaux semblent se détacher de nos oreilles,
nous accélérons le pas.
Mais une saisissante peinture nous détourne de notre quête,
deux parapluies bleus dans lesquels on perçoit la mer et tous nos souvenirs allant avec.
Pas le temps pour les distractions,
les choix s’éloignent à nouveau,
à peine repartis,
d’autres couleurs nous extirpent à nouveau,
trop tard pour les chants d’oiseaux,
on aurait dû y penser plus tôt !
4/ Le spectre de la ville
Le matin, la voûte céleste au travers des volets
Aube ciel orange, midi ciel bleu, soir ciel violet
Que l’horizon soit bleu, gris, noir, il n’est jamais laid
J’observe les comètes depuis ma planète.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Dans Lyon, je contemple des vélos indigos
Je les observe se promener sous un air de flamenco
L’air humide et le brouillard frais comme un frigo
Jolie brume mauve qui danse le tango.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Les feux bleus dangereux des vieux envieux
La vie pleine de vœux hargneux comme un rêve teigneux
Les visages de la montagne vers mes yeux
Et le bleu de la mer plus bleu que le ciel bleu.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Seules les plantes amères sont ouvertes sous la stratosphère
Les primevères et la verveine dans les rues désertes
On erre dans l’air du temps sur les toits à l’envers
Le chemin est le guide vers le grand univers.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Allongé, les bras croisés au bord de la Saône,
Senteur jaune pissenlit ou safran monotone
Une couleur étrange, pâle comme le fantôme
Des silhouettes d’automne alignées comme des clones.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
L’amour, qu’apporte depuis le paradis, un ange
Celui que nous cherchons de loin pour qu’il nous change
Acide et succulent comme l’est une orange
Ecrit un symbole d’amour d’une manière étrange
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Au loin la ville, les fantômes et les arbres rouges
Lorsque j’arrive au feu qui m’effarouche
Le fleuve indifférent avance, sans hâte, les voitures bougent
Et le crépuscule brûle quand le soleil se couche.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Phase d’édition et d’illustration - Ne pas écrire dans cette case
Ne pas écrire dans cette case
Il pleut des mots
Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.
2/ Après la pluie le beau temps...
Enfants de l’instant je suis né.e pour ...
… Vivre avec la bonne humeur, partager des moments avec ma famille et mes amis . Pour découvrir le monde, voyager, fonder une famille et le plus important ma religion. Indhy Léah
... Briller, croquer la vie à pleine dent, pour rendre fière ma famille et leur faire profiter à l’avenir. Syrine
... Vivre, subvenir à mes besoins, avoir de l’argent, à manger et profiter de ce qui m’entoure. Riyad
... M’amuser, profiter de la vie, jouer au jeu vidéo, découvrir de nouvelle choses. Mehdi
… Apporter de la gaieté autour de moi. Ayoub
... Rendre heureuse ma mère, être de bonne humeur et devenir une star. Lina
… Profiter des moments, Que la vie m’a donné, Imaginer, Inventer, Écrire, Et rire, Observer, Comprendre, Et entendre, Aller, Dormir, Et mourir. Elouan
… Rigoler avec ma familles et mes amies Pour éclater de rire Pour, sourire face au drapeau de l’Algérie Pour lire des poèmes comiques Pour créer un livre parlant de moi. Kheira
… Rendre fière ma mère M’amuser Jouer au foot A la playsation Profiter de mes amis Manger Des tacos Avoir un boulot qui donne beaucoup d’argent Vieillir Puis mourir. Kylian
... Avoir de la bonne humeur et un bon humour, et je ne sais pas, je verrai bien, je saurai le moment venu. Nour
… Je suis né pour rêver Les yeux fermés Imaginer La meilleure des réalités On dirait presque Que tout peut arriver. Timothée
... Aider, Raconter Des Histoires, Manger, Jouer Avec Ma Famille Et Mes Amis, Bien Travailler en classe, Avoir Un Bon Travail Et Un Bon Avenir, Être Heureux, Vivre Pour Mourir. Djawed
… Survivre, car il peut se passer toutes sortes de choses, des attentats, assassinats. Forcément on mourra tous un jour ou l’autre. Andy
… Vivre puis mourir un jour car la mort est inévitable. Tout le monde meurt un jour mais avant on vit, à part si on est un mort-né car un mort-né meurt avant de naître, même un né-mort a vécu avant de mourir. Hugo
… Vivre ma vie heureux. Nohann
... Vivre une belle vie, vivre l’instant présent, voyager et construire une famille. Louane
… Jouer, rire, chanter, apprendre, comprendre, lire, savoir, des choses de ce bas monde. Aimer et savoir s’aimer soi-même. Combattre et laisser. Accepter de perdre et de gagner. Sans jamais abandonner ! Détruire ce qu’on a fini et construire ce qu’on veut commencer. Tel est pour moi l’enfant de l’instant que je suis. Ibtissam
… Rendre fière ma mère, être heureuse, partager de bonnes choses, construire une famille, surmonter les épreuves de la vie puis voyager aux quatre coins du monde. Et surtout je suis née pour profiter de ma vie car on en a qu’une !!! Camélia
... Jouer au jeux vidéo, vivre l’instant présent, et voyager avec ma famille en Espagne. Kilian
… Voyager Rigoler Chanter M’amuser Aimer Écouter Regarder Rêver Vivre. Raphaëlle
Vivre, apprendre, changer le monde, manger du sucré, découvrir des choses, écrire des histoires, rester sur mon canapé, être une grande cinéphile, décorer ma maison, gagner, avoir un chien, rire et pleurer, être en colère, ne pas faire du sport, râler, inventer, pour rien, adorer le froid, haïr la chaleur, être la première, changer de personnalité, parler en anglais, avoir des défauts et des qualités… Maëlys
… Voyager, Aimer, Vivre, Respirer, Manger, Rigoler, Être moi-même. Ilektra
… Vivre ma vie avec ma famille, rendre fière ma mère, combattre toutes les épreuves de la vie. Adela
... Briller comme une star et être heureuse. Amira
… Bouger, danser, penser mais surtout écouter le monde qui m’entoure. Le monde de demain, celui de notre avenir. Car tous les jours la cadence s’accélère et nos cœurs se resserrent. La cadence de nos cœurs qui battent et de ceux qui arrêtent de se battre. Alors quand je vois une photo de nous deux, je me rends compte à quel point nous sommes heureux. Me vient l’envie de crier, crier haut et fort un poème d’amour, ou alors une histoire, la nôtre ; l’envie de la partager au monde entier... Laure
Enfants de l’instant , enfants de l’instinct, nous sommes nés pour nous protéger des tempêtes de la vie :
le harcèlement,
le racisme,
l’homophobie,
le vol, le viol,
le sexisme,
le malheur, le mal-être…
mais gardons espoir, après la pluie, le beau temps, lâchons nos parapluies.
Dites-nous, dans ce ciel gris, où est le soleil, où est donc l’arc-en-ciel ?
Déambulation urbaine
Au bout du petit matin,
comme chaque semaine,
je me promènerais
dans les ruelles de Lyon,
tout en savourant un bon croissant.
Arrivé devant la boulangerie,
un mur coloré attire mon attention,
très curieuse, je me sens emportée par cet immense graffiti.
Joie, solitude, morosité
De la fresque ressortent des couleurs vivantes et claires,
un personnage esseulé
qui regarde au loin ...
Seul, démuni, désemparé.
Ma seule envie : croiser son regard
Soupçonne-moi du meilleur et non du pire,
persuadons-nous que nous ne sommes plus à l’écart.
Au bout du petit matin,
promenade dans la ville de Lyon.
Lourd, pesant, tel est notre trajet.
Trop de monde,
compressés comme des bouteilles.
Libérés,
Déchaînés,
Nous sommes libres !
Coloré,
magnifique,
il attire notre regard,
ce petit tableau jeté dans un coffre de voiture.
Ses couleurs,
rouge, orange, jaune,
nous rappellent cette douce chaleur,
ces beaux couchers de soleil,
nos souvenirs de vacances.
Il remet de la couleur sous ce ciel gris.
Au bout du petit matin,
les oiseaux s’envolent.
En quête d’un petit bout de pain.
Ciel gris pâle, s’accordant à leur plumage.
Il pleut.
Le sol est mouillé.
Personne dans cette sombre ruelle.
Fourvière.
Un brouillard cache la ville.
La pluie claque contre le sol.
Plusieurs enfants crient un chant qui semble s’accorder au temps.
Je me retourne,
Je retrouve cette phrase, une claque
« Je t’aime ».
À quoi cette personne pense-t-elle ?
Un amour non-partagé ?
Triste.
Ces petits mots sont un sourire,
je suis incapable d’expliquer ce sentiment,
une bouffée de chaleur prend vie en moi.
Au bout du petit matin,
Jeudi de janvier hivernal
Ciel brumeux, d’un gris sale
Passe lentement des nuées couleur de rouille.
Les arbres paraissent mélancoliques, les rues désertes
Je laisse la petite brise du matin m’emporter.
Quand soudain,
J’aperçois un visage qui m’est familier.
Je m’approche, prend connaissance de ses traits.
Je l’ai tant fixé qu’il a dû se méprendre à mon sujet.
Il m’a souri,
moi aussi,
je le reconnais,
pas lui.
Téléphone en main,
mon objectif,
prendre une photo avec ma célébrité favorite.
Sourire au lèvres,
mon destin m’amènera ensuite au musée.
Au bout du petit matin,
pas un seul bruit,
seulement le chant des oiseaux
si libres, si sautillants.
Au loin sur un banc,
un jeune couple slave contemple, admiratif,
ces êtres de bronze.
Une profonde solitude m’envahit,
puis un chagrin,
une douleur à la poitrine,
un sentiment d’abandon.
Regarder ces jeunes amoureux plongés dans la joie et la bonne humeur,
Quel abattement !
Cela me rappelle que je suis seule.
Moi aussi, j’aurais souhaité une âme sœur,
qui me chérirait de tout son cœur,
à qui je pourrais révéler mes secrets les plus enfouis,
à qui je pourrais partager mes rêves et mes espoirs pour ce monde.
Au bout du petit matin,
je croise une personne peu commune,
qui m’aborde en me chuchotant dessus trop fort.
Sa cannette de cervoise en main,
je comprends vite qu’il est enivré.
Il essaie de me heurter avec sa bicyclette,
en vain.
Je réussis à lui fausser compagnie,
après une course-poursuite endiablée.
Il me fait rire,
il a réussi à me faire oublier
mon sentiment de tristesse
depuis le musée.
A la fin du petit matin,
à la sortie du métro, l’air frais lyonnais nous envahit.
Plus loin,
nous découvrons une imposante fresque au dos d’un immeuble,
ses couleurs vives, exotiques,
lui offrent une nouvelle jeunesse.
Très vite, des chants d’oiseaux nous embarquent à la découverte de nouveaux recoins de la ville des Lumières.
Décidé à les suivre, ils nous mènent jusqu’à des escaliers semblables à un arc-en-ciel,
nous sommes en pleine extase,
nous autorisant la suite de notre merveilleuse aventure.
Les piaillements des oiseaux semblent se détacher de nos oreilles,
nous accélérons le pas.
Mais une saisissante peinture nous détourne de notre quête,
deux parapluies bleus dans lesquels on perçoit la mer et tous nos souvenirs allant avec.
Pas le temps pour les distractions,
les choix s’éloignent à nouveau,
à peine repartis,
d’autres couleurs nous extirpent à nouveau,
trop tard pour les chants d’oiseaux,
on aurait dû y penser plus tôt !
4/ Le spectre de la ville
Le matin, la voûte céleste au travers des volets
Aube ciel orange, midi ciel bleu, soir ciel violet
Que l’horizon soit bleu, gris, noir, il n’est jamais laid
J’observe les comètes depuis ma planète.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Dans Lyon, je contemple des vélos indigos
Je les observe se promener sous un air de flamenco
L’air humide et le brouillard frais comme un frigo
Jolie brume mauve qui danse le tango.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Les feux bleus dangereux des vieux envieux
La vie pleine de vœux hargneux comme un rêve teigneux
Les visages de la montagne vers mes yeux
Et le bleu de la mer plus bleu que le ciel bleu.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Seules les plantes amères sont ouvertes sous la stratosphère
Les primevères et la verveine dans les rues désertes
On erre dans l’air du temps sur les toits à l’envers
Le chemin est le guide vers le grand univers.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Allongé, les bras croisés au bord de la Saône,
Senteur jaune pissenlit ou safran monotone
Une couleur étrange, pâle comme le fantôme
Des silhouettes d’automne alignées comme des clones.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
L’amour, qu’apporte depuis le paradis, un ange
Celui que nous cherchons de loin pour qu’il nous change
Acide et succulent comme l’est une orange
Ecrit un symbole d’amour d’une manière étrange
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Au loin la ville, les fantômes et les arbres rouges
Lorsque j’arrive au feu qui m’effarouche
Le fleuve indifférent avance, sans hâte, les voitures bougent
Et le crépuscule brûle quand le soleil se couche.
Les couleurs vives, les rues changent, le temps passe
Phase d’édition et d’illustration - Ne pas écrire dans cette case
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