Histoire 03

Prologue

Localisation : Un bunker sous terre au milieu du Sahara
Année : 2050
Jour et heure : cela ne nous importe plus, maintenant que le monde est détruit, nous n’avons plus l’heure mais nous avons le temps : enfin !

Je n’ai rien oublié de mon ancienne vie, de tout ce que j’ai perdu, de la beauté d’un coucher de soleil, du mouvement lent et majestueux des vagues sur la plage de mon enfance, des histoires que me racontait ma mère. Je n’ai rien oublié du rire joyeux de mes propres enfants jouant à la balle au prisonnier dans le jardin. Rien non plus de ma sœur et mon frère, de notre enfance de petits noirs dans un village de France qui nous a tôt appris à affronter l’adversité. Je n’oublie pas que j’ai été heureuse. J’ai construit ma force et mon énergie, j’ai pu penser l’avenir malgré le Grand Effondrement parce que je savais que ce bonheur-là était possible, qu’une communauté bienveillante, imaginative pouvait sauver du pire des malheurs.
Je suis la plus vieille du projet, c’est moi qui l’ait conçu. Ici, il m’appelle tous Vieille Mère.
J’ai tout perdu au moment du Grand Effondrement en 2030. Tous ceux que j’aimais, ma maison, ma famille, les couchers de soleil, la mer, le chant doux des oiseaux au printemps, la caresse du vent sur mon visage, la table garnie et les amis en fête. Tout !
Depuis des décennies les puissants se faisaient la guerre. Ils fabriquaient des armes sophistiquées, ils n’avaient pas envisagé que leur avidité, leur quête d’un pouvoir hégémonique finiraient par créer notre perte à tous. Le budget de la défense était de plus en plus important, au détriment de la santé, du bien commun. L’éducation avait été abandonnée, la santé des plus fragiles délaissée, ils nous avaient transformés en corps brisés, malades, mal-éduqués, effrayés et méchants. Ils avaient permis que la terre soit abimée pour le confort immédiat de certains, ils avaient moqués, contredits les scientifiques qui prédisaient le désastre écologique en cours. Alors même que les tempêtes étaient plus virulentes, les incendies plus destructeurs et que des sécheresses terribles nous rendaient plus fragiles, ils avaient réussi à nous convaincre que l’étranger était le plus grand danger qui soit, à nous monter les uns contre les autres jusque dans notre intimité. Et quand ils avaient utilisé leurs armes, leurs bombes, nous avions applaudi parce que ce n’était pas contre nous mais contre des hommes, des femmes, des enfants que l’on nous désignait comme ennemis. Des personnes que nous n’avions jamais vu, qui vivaient à des milliers de kilomètres de nous et que nous les autorisions à massacrer parce qu’ils nous répétaient « c’est eux ou vous ! »
Je suis née à la fin du siècle dernier, j’étais là, j’ai tout vu. J’ai, inscrit dans ma mémoire comme un tatouage au fer rouge, la première bombe nucléaire et celles qui ont suivies en rétorsion. Je ne sais plus qui a commencé. Il n’y a plus personne pour écrire cette histoire. Je ne sais plus si c’était la Chine, les USA, la Russie, Israël ou la France. Dans le Projet Anticipation, nous avons compris qu’aucune guerre n’est nécessaire, aucune ne se gagne. Le premier sang versé à l’origine du monde crie vengeance et dans un cercle pervers, dévastateur, les mêmes horreurs se reproduisent.
J’étais ce qu’on appelait en ce temps-là une nerd. Très jeune, j’avais compris l’intérêt de l’informatique, du numérique et de la façon dont on pouvait s’en servir soit pour abêtir, dominer, s’enrichir, soit pour rendre les nôtres plus conscients de leur vulnérabilité et plus solidaires. J’ai choisi la seconde option.
Nous étions six femmes : Joyce et Annabella qui nous viennent des Etats Unis et du Brésil, Hua qui est chinoise, Rim qui est libanaise, Chloé française et moi, Sol, diminutif de mon prénom car mes parents m’ont appelée Soleil, prénom que j’ai transformé en Sol, comme le plancher où j’ai besoin de m’arrimer. Pas aussi vaste que la terre, mais Sol, comme l’endroit à la fois modeste et essentiel où tu poses tes pieds à chaque pas.
Le monde allait à vau-l’eau, j’ai contacté les femmes les plus brillantes de leur génération et elles m’ont écoutées quand je leur ai dit, « tout ça va mal se finir, nous devons nous préparer dès à présent à accoucher de l’avenir »
C’est ainsi qu’est né le Projet Anticipation. Le plan B d’un monde qui, c’était à prévoir, a implosé. Nous avons inventé la machine à remonter le temps et décider de réparer notre monde cassé en sauvant Les Vulnérables.

Histoire 03
Marc Alexandre OHO BAMBE

Il pleut des mots

Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.

Histoire 03
Pauline JUNIER-GAUTEYROUX

2/ Pour la grandeur de l’âme et la beauté des mots

Le matin il pleut des mots
Vivre sous la pluie, c’est vivre sous l’inspiration
Sois écrivain, remplace les gouttes par les mots
Ne sois que d’admiration, car le monde est beau.

Enfant de l’instant, je suis né·e pour l’imagination
Je suis né·e pour vivre
Vivre c’est survivre
Survivre c’est se battre pour ce que l’on veut.
Je suis né pour aimer mes proches, en les portant dans la joie
Pour être comme une rose, pour donner la joie aux autres
Pour profiter de la gentillesse pour maitriser ma vie comme il se doit.

Le midi il pleut des cordes
Mais tu es près de moi
Ainsi que ton amour véritable
Nous étions dans un val où il pleuvait ces mots
Moi j’aimerais de l’amour
Mais il ne peut pas s’acheter
L’harmonie ce n’est pas un simple mot
Un chemin infini cadencé par la vie.

Enfant de l’instant, je suis né·e pour m’endormir dans les bras glacés d’un soldat oublié
Rencontrer celui qui me correspond
Admirer les couleurs de la ville
Me sentir bien dans mes pantoufles
Pouvoir manger du reblochon
Regarder les papillons au lieu d’avaler des typhons
Me shooter à l’opium
De la façon la plus envoûtante possible
Pour atteindre les cieux

Le soir il pleut des fleurs
Je vagabonde entre l’horloge
Admire et partage
L’arc-en-ciel de couleurs que la vie nous offre
Et je me sens euphorique.
Enfant, je jouais à démembrer les chardons
A la télé mon nom tu le verras.
Belle est la vie
Sous une pluie qui ne s’arrête pas
Qui me dicte le plus beau des poèmes.

Enfant de l’instant, je suis né·e pour accomplir pour pouvoir être fier·e
Pour être une lavande pleine de neutralité
Pour dormir avec la douce odeur de jasmins
Lorsque j’atteins ses cheveux chatain
Pour vivre libre et me promener aux champs de pavot
Je suis né·e pour la grandeur de l’âme et la beauté des mots
Je vis pour le bonheur, me complais dans une suave nostalgie,
L’esprit florissant et bucolique, j’aime la vie
Je suis né·e pour percer, ne pas rester enfermé·e dans la spirale de la succession
Pouvoir enfin détruire cette carabistouille qu’est un bon avenir
Et rêver à me propager avant d’être un vieillard
Comme le corbeau et le renard
Je suis un enfant né·e pour accomplir tout cela en une vie.

Histoire 03
Collège Gilbert Dru 3

3/ N’attends pas que l’orage passe, apprends à chanter sous la puie !

Attendre que l’orage passe,
Pourquoi,
Quand on peut danser sous la pluie ?
La pluie ça mouille.
La danse ça épuise.
Pourquoi,
Ressortir les mauvais aspects ?
Plutôt,
Évoquer les bons souvenirs
De votre passé
N’avez vous jamais dansé sous la pluie ?
N’avez vous jamais profité de la pluie et de la joie qu’elle apporte ?
Cherchez au plus profond de votre esprit.
Quand on est sous la pluie,
On se débarrasse des mauvaises émotions,
Colère, anxiété, dépression.
Quand on danse,
On se déchaîne et on évacue.
On peut taper du pied sans être réprimé.
La pluie et la danse réunies, c’est le bonheur infini
Puis,
Quand l’averse se finit,
La routine continue,
Jusqu’à la prochaine pluie.
 
Maelys

Certain me diront : « Apprendre à danser sous la pluie », c’est comme un chocolat chaud sans chocolat, ça n’existe pas,
mais la nuance est que, apprendre à danser sous la pluie, ne signifie pas se réjouir d’un malheur, mais trouver, ne serait-ce qu’une once de joie, dans un moment de malheur...
vous me direz que lorsqu’on pleure, on ne pense pas à rire, à festoyer, à sourire
mais je vous répondrai, qu’il ne faut pas laisser la tempête vous ravager, et au lieu de s’y enfoncer, apprendre à l’apprivoiser.
si vous n’y arrivez pas, croyez-moi, au-dessus des nuages, le soleil est là !
Et si la vie fait pleuvoir sur vous ses larmes de désespoir et que vous ne pouvez plus y croire, plutôt que de déprimer, dansez sous la pluie !
Alors, ce que je réponds à ces gens-là, qui ne croient pas en tout cela, c’est que contrairement à un chocolat chaud sans chocolat, danser sous la pluie, c’est possible et ça s’apprend...

Laure et Elouan

La pluie ruisselle,
Sur les fenêtre de ma maison,
Elle s’écoule de plus en plus belle,
Et me cache l’horizon.
 
Soudain elle décline,
Perd de l’ardeur,
S’assèche et s’incline,
Dans sa folle torpeur.
 
Ça me rappelle,
Les soirs où je sortais,
Le soleil couleur miel,
 
À l’ombre d’un palmier
À côté des citronnelles,
J’apprenais a danser. 
 
Hugo et Timothée

La pluie tombe doucement
sur les toits de le ville
elle chante une mélodie
qui apaise mon esprit

les gouttes frappent les vitres
comme les doigts sur le piano
elle danse sur les pavés
et emporte la poussière

la pluie est certes un obstacle
la pluie est surtout un miracle
elle nous fait chanter
la douleur de nos secrets

Matthieu et Alexandru

Histoire 03
Marc Alexandre OHO BAMBE

L’heure de vivre !!!

Il est l’heure de vivre, ou plutôt de réapprendre à vivre.
Je m’étais réveillé avec cette injonction plantée dans le coeur.
L’heure de vivre, ni plus ni moins.
L’heure de vivre, juste.
Juste vivre.
Vivre à sa bonne heure, bleue.
Sur le fil de chaque instant suspendu.
Je m’étais réveillé, traversé par un flot de pensées que je ne parvenais pas à contrôler, une voix, peut-être était-ce mon âme, me parlait de l’intérieur :
"Le temps s’étire et s’étend, alors tends les bras et accueille chaque minute, chaque seconde, de souffle, de vie, et transforme en poèmes les battements de ton coeur tambour. Pars, prends ton envol, vis, vibre, vogue, vole, vers toi-même, vers tes rêves, vers ton à venir qui s’écrit entre les lignes de ta main, entre tes mots.
Danse la vie.

Histoire 03
Collège Théodore Monod 3

Phase d’édition et d’illustration - Ne pas écrire dans cette case

Ne pas écrire dans cette case

Histoire 03
Marc Alexandre OHO BAMBE

Il pleut des mots

Assis sous le manguier, j’ouvre la voix.
Pour ajouter au jour, lumière et tendresse pleines.
Au pied du char des dieux, chantent les oiseaux, tremble le poème.
Le livre du souvenir s’effeuille, c’est l’automne comme en témoignent ces feuilles mortes à terre.
À ciel ouvert j’écris, vertige.
Je.
Fixe mes pensées dans mon carnet de soleils, il pleut.
Des mots qui fondent, des mots.
Qui font de chaque instant sur le fil, un éloge du temps de vivre.
Il pleut des mots, d’azur et d’espérance.
Des mots qui dansent, des mots, qui chantent, des mots, qui slament, des mots qui maudissent la fatalité, des mots, qui disent "va, vis, vibre, libre deviens", des mots, chevaux de feu qui courent le coeur, des mots, qui tracent chemin sur la mer.
Il pleut, des mots.

Histoire 03
Pauline JUNIER-GAUTEYROUX

2/ Pour la grandeur de l’âme et la beauté des mots

Le matin il pleut des mots
Vivre sous la pluie, c’est vivre sous l’inspiration
Sois écrivain, remplace les gouttes par les mots
Ne sois que d’admiration, car le monde est beau.

Enfant de l’instant, je suis né·e pour l’imagination
Je suis né·e pour vivre
Vivre c’est survivre
Survivre c’est se battre pour ce que l’on veut.
Je suis né pour aimer mes proches, en les portant dans la joie
Pour être comme une rose, pour donner la joie aux autres
Pour profiter de la gentillesse pour maitriser ma vie comme il se doit.

Le midi il pleut des cordes
Mais tu es près de moi
Ainsi que ton amour véritable
Nous étions dans un val où il pleuvait ces mots
Moi j’aimerais de l’amour
Mais il ne peut pas s’acheter
L’harmonie ce n’est pas un simple mot
Un chemin infini cadencé par la vie.

Enfant de l’instant, je suis né·e pour m’endormir dans les bras glacés d’un soldat oublié
Rencontrer celui qui me correspond
Admirer les couleurs de la ville
Me sentir bien dans mes pantoufles
Pouvoir manger du reblochon
Regarder les papillons au lieu d’avaler des typhons
Me shooter à l’opium
De la façon la plus envoûtante possible
Pour atteindre les cieux

Le soir il pleut des fleurs
Je vagabonde entre l’horloge
Admire et partage
L’arc-en-ciel de couleurs que la vie nous offre
Et je me sens euphorique.
Enfant, je jouais à démembrer les chardons
A la télé mon nom tu le verras.
Belle est la vie
Sous une pluie qui ne s’arrête pas
Qui me dicte le plus beau des poèmes.

Enfant de l’instant, je suis né·e pour accomplir pour pouvoir être fier·e
Pour être une lavande pleine de neutralité
Pour dormir avec la douce odeur de jasmins
Lorsque j’atteins ses cheveux chatain
Pour vivre libre et me promener aux champs de pavot
Je suis né·e pour la grandeur de l’âme et la beauté des mots
Je vis pour le bonheur, me complais dans une suave nostalgie,
L’esprit florissant et bucolique, j’aime la vie
Je suis né·e pour percer, ne pas rester enfermé·e dans la spirale de la succession
Pouvoir enfin détruire cette carabistouille qu’est un bon avenir
Et rêver à me propager avant d’être un vieillard
Comme le corbeau et le renard
Je suis un enfant né·e pour accomplir tout cela en une vie.

Histoire 03
Collège Gilbert Dru 3

3/ N’attends pas que l’orage passe, apprends à chanter sous la puie !

Attendre que l’orage passe,
Pourquoi,
Quand on peut danser sous la pluie ?
La pluie ça mouille.
La danse ça épuise.
Pourquoi,
Ressortir les mauvais aspects ?
Plutôt,
Évoquer les bons souvenirs
De votre passé
N’avez vous jamais dansé sous la pluie ?
N’avez vous jamais profité de la pluie et de la joie qu’elle apporte ?
Cherchez au plus profond de votre esprit.
Quand on est sous la pluie,
On se débarrasse des mauvaises émotions,
Colère, anxiété, dépression.
Quand on danse,
On se déchaîne et on évacue.
On peut taper du pied sans être réprimé.
La pluie et la danse réunies, c’est le bonheur infini
Puis,
Quand l’averse se finit,
La routine continue,
Jusqu’à la prochaine pluie.
 
Maelys

Certain me diront : « Apprendre à danser sous la pluie », c’est comme un chocolat chaud sans chocolat, ça n’existe pas,
mais la nuance est que, apprendre à danser sous la pluie, ne signifie pas se réjouir d’un malheur, mais trouver, ne serait-ce qu’une once de joie, dans un moment de malheur...
vous me direz que lorsqu’on pleure, on ne pense pas à rire, à festoyer, à sourire
mais je vous répondrai, qu’il ne faut pas laisser la tempête vous ravager, et au lieu de s’y enfoncer, apprendre à l’apprivoiser.
si vous n’y arrivez pas, croyez-moi, au-dessus des nuages, le soleil est là !
Et si la vie fait pleuvoir sur vous ses larmes de désespoir et que vous ne pouvez plus y croire, plutôt que de déprimer, dansez sous la pluie !
Alors, ce que je réponds à ces gens-là, qui ne croient pas en tout cela, c’est que contrairement à un chocolat chaud sans chocolat, danser sous la pluie, c’est possible et ça s’apprend...

Laure et Elouan

La pluie ruisselle,
Sur les fenêtre de ma maison,
Elle s’écoule de plus en plus belle,
Et me cache l’horizon.
 
Soudain elle décline,
Perd de l’ardeur,
S’assèche et s’incline,
Dans sa folle torpeur.
 
Ça me rappelle,
Les soirs où je sortais,
Le soleil couleur miel,
 
À l’ombre d’un palmier
À côté des citronnelles,
J’apprenais a danser. 
 
Hugo et Timothée

La pluie tombe doucement
sur les toits de le ville
elle chante une mélodie
qui apaise mon esprit

les gouttes frappent les vitres
comme les doigts sur le piano
elle danse sur les pavés
et emporte la poussière

la pluie est certes un obstacle
la pluie est surtout un miracle
elle nous fait chanter
la douleur de nos secrets

Matthieu et Alexandru

Histoire 03
Marc Alexandre OHO BAMBE

L’heure de vivre !!!

Il est l’heure de vivre, ou plutôt de réapprendre à vivre.
Je m’étais réveillé avec cette injonction plantée dans le coeur.
L’heure de vivre, ni plus ni moins.
L’heure de vivre, juste.
Juste vivre.
Vivre à sa bonne heure, bleue.
Sur le fil de chaque instant suspendu.
Je m’étais réveillé, traversé par un flot de pensées que je ne parvenais pas à contrôler, une voix, peut-être était-ce mon âme, me parlait de l’intérieur :
"Le temps s’étire et s’étend, alors tends les bras et accueille chaque minute, chaque seconde, de souffle, de vie, et transforme en poèmes les battements de ton coeur tambour. Pars, prends ton envol, vis, vibre, vogue, vole, vers toi-même, vers tes rêves, vers ton à venir qui s’écrit entre les lignes de ta main, entre tes mots.
Danse la vie.

Histoire 03
Collège Théodore Monod 3

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