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Prologue

Localisation : Un bunker sous terre au milieu du Sahara
Année : 2050
Jour et heure : cela ne nous importe plus, maintenant que le monde est détruit, nous n’avons plus l’heure mais nous avons le temps : enfin !

Je n’ai rien oublié de mon ancienne vie, de tout ce que j’ai perdu, de la beauté d’un coucher de soleil, du mouvement lent et majestueux des vagues sur la plage de mon enfance, des histoires que me racontait ma mère. Je n’ai rien oublié du rire joyeux de mes propres enfants jouant à la balle au prisonnier dans le jardin. Rien non plus de ma sœur et mon frère, de notre enfance de petits noirs dans un village de France qui nous a tôt appris à affronter l’adversité. Je n’oublie pas que j’ai été heureuse. J’ai construit ma force et mon énergie, j’ai pu penser l’avenir malgré le Grand Effondrement parce que je savais que ce bonheur-là était possible, qu’une communauté bienveillante, imaginative pouvait sauver du pire des malheurs.
Je suis la plus vieille du projet, c’est moi qui l’ait conçu. Ici, il m’appelle tous Vieille Mère.
J’ai tout perdu au moment du Grand Effondrement en 2030. Tous ceux que j’aimais, ma maison, ma famille, les couchers de soleil, la mer, le chant doux des oiseaux au printemps, la caresse du vent sur mon visage, la table garnie et les amis en fête. Tout !
Depuis des décennies les puissants se faisaient la guerre. Ils fabriquaient des armes sophistiquées, ils n’avaient pas envisagé que leur avidité, leur quête d’un pouvoir hégémonique finiraient par créer notre perte à tous. Le budget de la défense était de plus en plus important, au détriment de la santé, du bien commun. L’éducation avait été abandonnée, la santé des plus fragiles délaissée, ils nous avaient transformés en corps brisés, malades, mal-éduqués, effrayés et méchants. Ils avaient permis que la terre soit abimée pour le confort immédiat de certains, ils avaient moqués, contredits les scientifiques qui prédisaient le désastre écologique en cours. Alors même que les tempêtes étaient plus virulentes, les incendies plus destructeurs et que des sécheresses terribles nous rendaient plus fragiles, ils avaient réussi à nous convaincre que l’étranger était le plus grand danger qui soit, à nous monter les uns contre les autres jusque dans notre intimité. Et quand ils avaient utilisé leurs armes, leurs bombes, nous avions applaudi parce que ce n’était pas contre nous mais contre des hommes, des femmes, des enfants que l’on nous désignait comme ennemis. Des personnes que nous n’avions jamais vu, qui vivaient à des milliers de kilomètres de nous et que nous les autorisions à massacrer parce qu’ils nous répétaient « c’est eux ou vous ! »
Je suis née à la fin du siècle dernier, j’étais là, j’ai tout vu. J’ai, inscrit dans ma mémoire comme un tatouage au fer rouge, la première bombe nucléaire et celles qui ont suivies en rétorsion. Je ne sais plus qui a commencé. Il n’y a plus personne pour écrire cette histoire. Je ne sais plus si c’était la Chine, les USA, la Russie, Israël ou la France. Dans le Projet Anticipation, nous avons compris qu’aucune guerre n’est nécessaire, aucune ne se gagne. Le premier sang versé à l’origine du monde crie vengeance et dans un cercle pervers, dévastateur, les mêmes horreurs se reproduisent.
J’étais ce qu’on appelait en ce temps-là une nerd. Très jeune, j’avais compris l’intérêt de l’informatique, du numérique et de la façon dont on pouvait s’en servir soit pour abêtir, dominer, s’enrichir, soit pour rendre les nôtres plus conscients de leur vulnérabilité et plus solidaires. J’ai choisi la seconde option.
Nous étions six femmes : Joyce et Annabella qui nous viennent des Etats Unis et du Brésil, Hua qui est chinoise, Rim qui est libanaise, Chloé française et moi, Sol, diminutif de mon prénom car mes parents m’ont appelée Soleil, prénom que j’ai transformé en Sol, comme le plancher où j’ai besoin de m’arrimer. Pas aussi vaste que la terre, mais Sol, comme l’endroit à la fois modeste et essentiel où tu poses tes pieds à chaque pas.
Le monde allait à vau-l’eau, j’ai contacté les femmes les plus brillantes de leur génération et elles m’ont écoutées quand je leur ai dit, « tout ça va mal se finir, nous devons nous préparer dès à présent à accoucher de l’avenir »
C’est ainsi qu’est né le Projet Anticipation. Le plan B d’un monde qui, c’était à prévoir, a implosé. Nous avons inventé la machine à remonter le temps et décider de réparer notre monde cassé en sauvant Les Vulnérables.



1/ Dans la maison au bord de la Bourges
Wilfried N’SONDE
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Les miaulements sortirent Sarah de son sommeil. Après s’être frottée les yeux, la petite se redressa sur son lit, elle aperçut une petite souris apeurée, menacée par le chat qui appelait avec insistance.

SCRIPT | Wilfried N’SONDE

Je propose cette chanson :

Wilfried

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2/ Je veux une souris !
Helene TRIBOULET
xxxxx xxxxx xx xxx à xxxxxxxxxx xx xxx xx xxxxxxx, xxxx xxxx xx xxxx xxx xx xxxx xx xxx xx xx xxx xxxx xx xx xxxxxxx. xx xxxxxx xxxx xx xxxxxx, xxxx xx xxxxxxxx, xéxxxxxxéx à xx xxxxxxxxx. xxxx xxxx xxxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxxxxx. xxxx xx xxxxxxx xx xx xxxxxx xxx xéxxxéxxxx xxxxx xxxxxxx xxxxxx éxxxx xxxxxxx xx xxxxxx éxxxxxxx. xxxx xxxxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxx xxx xxxxxxxxxxx xxxxxxxxxèxxxx. xxxxxèxxxxxx xéxxxxxéx, xxxx xxxx xxx xéxéxxxxx xx xxxxxx xx xxxxx. xxxx xxxxxx xx xxx xx xx xxxxxxx. xxxx xxx xxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxxxx xx xéxxxxxx. xxxx xx xxx à xxxxxx xxxxxx xxxx xéxxxxxxx xxxx xxx xxxxxxx xx xxxxxx, xxxxxxxxxx xx ...xxxxxéx. xxx xxxxx xx xxxxx. xx xxx xx xxxx, xxxx xxxx xxx xxx xxxxxx xx xxxxx à xxxxxxx, xx xxxx xx xxx xxxxxxx xx xxxxxxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxx xx x’xxxxxxx. xx xxxxxx xêxx éxxxx xxxxxxxx xà. xxxxx xxxxxxx xxxxxxxx xx xxxxxx xxxx xxxx xxx xxxx xx xxx xxxxx xxx xxxx xxxx xxx xxxxxxxxx. xéxxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx, xxxxxx xxx xxxx xxxxx xx xéxxxxx à xxxxxxxxx xx xxxxxx. xxxx xxx xxxxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxxx xx xxx xxxxx. xxxx xx xxx à xxxxxxxxx xxx xxxx xxxxxxxxxx. x’xxxxxx éxxxx xxxxxxxxé xx xx xxxxxxxx xxxx. xxxxx xxxx x xxxxxx. xxxx xx xéxxxx xxxx xx xxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx xx xxxxxxxxx. xxxx xéxxxxxx xà xx xxxxxxxxxx xxéxxx. xxxx xxxxx à xxxxx xx xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx xxx xx xèxx xxxxxx xxxx xx xxxxxxx, xxxx x’xxxxxxx xxx xxxx xxxxxx xxxx xxx xxxx xxxxx xxxxxxx xx xxxx xxxxxxx xx xxx xxxxxx x’xxxxxx xxxxxxxéx. xxxx xxxxxxxx xxx xéxxxxx xx xxxxxx xx xxx, xxxxxxx xxxxxxxx x’êxxx à xxxxxé xxxxxxxx. xx xxxxx xx xxxxx xéxxxxxx xxxxx xxxxxxx à xxx xxxxxxx x’xxxxxxxx xx xx xxxx. xxxxx xxxxxéx, xxxx xxxx xxxxxxx xx xxxx xxxxxxx xxxxxxx xx xxxxxx : – xxxx xxx xxxxxxxxx xxxxxxxx. xx xxxxx xxx … xxx xxxxxxx xx xxxxèxxxx x’xxx xêxx xxxx : – xxxx xx xxxxxxxx ! – x’xx xxxx xxxxx … xxxxx xéxxxxxx x’xxx xxxx xxxxx : – xx xxxxx ...xx xxéxxx ….xxx xxxxxx x’xxx xxèx xxxx. x’xxx xéxxxxxxx. xx xxxx xx xx xxxxxx xxxx xxxx xxxxxx xxxx x’xxxxxxx x’xx xxxxxx. xxxxx xxxxxx xxxxxx. xxxx éxxxxx. xxx xxx xxxxxxèxxxx xx xx xxxâxxxx. xxxxx xxxx xéxxxx xx xx xxxxxx xxxx xxxx xxxxxx. xxxx xxxxxxçx xxx xxx xxxxxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxx. xxxx xxxxx xxxx xxxxxxxxx xxxxxxxx xx xxxx xxx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xx xxxxxx. xxxx xxxxx xéxxxx à xxx xxxxxx xxxxxxxx. xxxxxxxéx xxxx xx xxxxxx, xxxx xxxxx xxxxxé xxx xxxxxx. xxxx éxxxx xxèxx xx xxx xxxxxxx. xxxx à xxxxx xxxxx-xxxx xxx xx xxxxxx xxxxxxxxxx à x’xxxéxxxxx xxx xxxxx-xx xxxxxx xx xxxx xx x’éxxxxxx. xxxxx xx xéxxxéxx xx xxxx xx xxxxxx xxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx. xxxxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xxxxx, xx xxxxxx x’éxxxx xxx xxèx xx xxxxx. xxxx xxxxxx xxx xxxxx xxxx xxx xxxxx xxxxx xx xxxxxx xxxxxéx xxxx xxx xxxxxx. xxxx xxx xxxxxxx xx xxxxxxxxx x’xxx xxxxxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxx, xxxxx xxxxx xxxx xxx xx xx xxxxx xx xx xxxx x’xxxxxx à xx xxxxx xxxxxx. xxxx xxxxxxx xx xxéxxxxx,xxxxx xxèxx. xxxx xx xx xxxxxxx xxx xx’à x’xxxéxxxxx, xx xxxxx xx xx xxxxxx xxxxxxx xxxx, à xxxxx xx xx xxxx xx xx xx xxxxxxx. xxxx xxx à xx xxxxxx : « xx xxxxx xx xéxxxxxé xxx ». xxxx xxxx x’xx xxxx. xxxxxx xxxxx xxxx xxxxxx xxx xxxxxx xx xxxxxxx. xxxx xxxxxxxx xx xxxx x’xx xxxxxxx. xx xx xxxxxx xxxxx xx xxx xxxxxx xxxx xxx xxxxxx xxx xxx xxxxx xx xxxxxxx xxxx. xx’xxxx x’xxxxxx xxx xxx xxxxxxxx, xxx xx xxxxxxx x’éxxxx xxx xxx xxxxxxx xxxxxx xx xx’xxxx éxxxxxxxx xxxx xxxxx xxxxx. xxx xxèxxx xxxxxxxèxxxx à xxxxxxx xxx xxxxx xxxxxx xx xxxxx xxxx xx xxxxxx éxxxxxxx. xxx xx xxxxxx : - xx xxxxx xxx xxxxx xxxxx xxxxxxx xxxxx ? - xxxx-êxxx ! - xxxxxx xx xxxxxx xxxx xxxx xx xx’xxxx xxxx ! xx xxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx, xxx xéxxxxxxxxxx xxxxéx xxxx xx xxxxxxxx, xx xxxxx xxxxxx xx xxxx. xxx xxxxxxxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxx xxxxx xxxxx xxxxxx xxxxxxxxéx : – xxx, xxxxxxx xxx ! xx xxxx xxx xx xxxxxxxxx, xxxxxxx xxx xxx : « xx xx xx xxxx xxx xxx xx xx’xx x x xxxxxxx, xx x’xx xxxx xx x’xxxèxx xx xxxxxxxxx. » xxxxx x’xxxxx xxxx xx xxxxx xx xxxx xxxx xxxxxxx xxxx. xxx xxèxxx xx xxxxxèxxxx xxxx xxx xxxx xéxxxxx. xxxx xxxx xxxxx xx’xxxx éxxxx xx xxx xxxxxèxx xxx xx xxxxxx xxxxxxxx xx xxxxx xx xxxxx, xxxxx xx’xx xéxxx xxxx xxxxxxx xxxx xxxx xxx xxxx xx xxxxxxxxx à x’xxxxxx. xxxxx xxx xxx xxéx xx xéxxx : « xxxx x xxxx xx xx xxxxxxxxxxx ...xx xxx xx xxx xxxxx xxxx xx xxxx xà ! xxxxx xx xx xx xxxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxx xxxx xxx xx’xx xx xxxxx xxxxxxx. xx xxxx xûx xxx çx xx xxx xxxxxxxx xxx xxxxxx à ....xxxxxxxxxxxx. ». xxx xxxxxxxxx xxèx xxxxx xxxx xx xxx xxxxxx. xxxxx xxxxx xxxxx xx xxxxxxx xx xx xèxx xx xxx éxxxxéxxxx x’xxxxxxx. xx xxxx à xxxxx, xxxxx, xxxxxxx xx xxxxx x’éxxxxxxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxx xxxx xxxx xx xxxxxxxxxxx. x xx xxxxxx xxx xxxxxxx xx xxx xxxx. xxx xxxxxxx xxxxxx xxxxxxx xx xxxx xxx xxxxx xxxxxxx x’xxxxxxxxxxx xxxxx xxxx. xxxxxxx xx xxxx xxx xxxxx xxxxxxx éxé xxx xxxxxxx xx xxxxxx xx xêxx !!! xxx xx xxxxxx xx’xxx xxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxx xx xéxéxxxxx xx xxx x’xxx xx xx xxxxxxxx xxxx xxxxxxx xx xxxx xxxxx xxxx. xxxxx x’xxxxx xx xxxxxxx, xxx xéxxxèxxxx x’xxxxx xxxxxxxxx xxxxx xxxx à xxxx xxxxéxéx. xxxxxxx xxxxxxx xx xxxxxxxxx. xx xxx xéxxxxxxxxxx xx xxxxxx, xxxxxxxx. xxxxx xx xxxxxx xx xxxx xxx xxxxxx. xxxx. xxxxx xxx xxxxx. xxxx. xxxxxxx xx xxxx. xxxx. xxxx éxxxx xxxxx xxxxx. xxxxx xxx xxxxxxxxxx. xxx x’xxxxxxx xxx xx xxxxxxxx. x’éxxxx xx xxxxxèxx xxxx xx’xxx xxxxxxxx xx êxxx xxxx. xxxxxxx xxxxx éxxxxx xx xxxxxxxx. xxx xxèxxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx xx xx xxxxxxxx. xx xxxxx xxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxxèxxxx xx xxx xxxxxxxxxxx xxxxxxéx xxxxxçxxx xx xéxxx x’xxx xxxxx x’xxxxxx, xxx xxxxxxèxxxx. xxxxx xxxxxxx xx xxxxx xx xxxxxxxx xx xx xœxx xù x’xxxxxxxx xxxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxx. xxxx xxxx xx x’xxxxx xxx, xxxxx xxx xxxxxx x’éxxxxxx xxxxxéxx xx xxxxxxx xxxxxxx xxxxxxx, xxxx xx xxxxxxx xxxx xxx xéxxxxxxxx xxxx xxxx. xxxxx x’xxxxxxxx xx xxx xx xxxxxxxxxx. xxxxxé, xxxxxxx xx xxéxxxxxx xxxx xx xxxxxx xx xxxxxx xxxxx xxxxxxx. xxxxx xxxxxx xx xêxx xx xx xœxx xx xxxxxxxx xx xx xxxxxx. xxxxx xxxxx xxx xx xxèxx, xx xxxxxx xxx (...) son médicament avec elle. Sarah s’effondra au sol en suffoquant. Affolé, Salomon se précipita hors du garage et appela leurs parents. Lucas tenait la tête de sa sœur et essayait de la calmer. Quand Driss vit la scène, il sortit son téléphone et appela les pompiers. Laurence avait les yeux rivés sur sa fille. Jamais elle n’avait fait une crise aussi impressionnante.

SCRIPT | Helene TRIBOULET
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Entre rêve et réalité
Wilfried N’SONDE
xxxx xx xxxxx xxxxxxéx, xx xxxxx xxxxx x’xxxêxxx. xx xxxx xx xéxxxxxxxx, xx xxx xxxxxx xxxxxx xxxx xxx xxxxx éxxxxxx, xù xxxx xxxxxxxxxxxx xx xxxxxxx. xxx xxxxxx xx’xxxx xxxxxxx à xxxxxxxxxx xxx xxxxxxxx xx xéxxxxxxxx, xxxx-êxxx xxx xxxx, xxx xxxxxx à x’xxxx xx xxx xxxx, xxxxxxxxx xx x’x xxxxxxxxx. xxxx x’éxxxxxxx xxxxx xxxxx xxx xxx xxxx xxxxx xx xxxx, xx xxx xx xêxx xx xxxxxx xx xx xxxxx x’xxxxxxxxxxxxx, xx xxx xxx xxx… xxxxxxxx xxxxxxx à xx xxxxxx xxxx xxx xxxxxxx, xxxxxxxx, xxxxxxx xx xxxxxx xxxxxxxx, xxxxxxxxxx xx xx xxxxxxxx. xx xxxxxxxxx xéxxxxx, xxxx xxxxxxxx xxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxx-xxx xxxx xxxxxxxx ? xx xxxx xxxxx-xx xxx xxxxxxxxxx xxx xx’xxx xxxxx xxxxxx xxxxx éxxxx xx xéxxx ? xx xxxxx xxxxx xxxx xxxx éxxxx xxxxxxxx xx xéxxxxxx xxx xxxxxxxxxéx xxx xxxxxxxxxxxxx xxxxx. xxx xxxxxx xxxxxé x’éxxxxxxxx, xx xxxxxx. xxxxxxxx xxxxx xxxx xxxxxé xxxx xxx xx xxxxx, xx xxxx xxxxxxx xx xxxx, xxxxxxx xxxxx… xx xxxxxxxxx x’xxxxxxxx xxxx xxx x’xxxxxx xxxxx xéxà xxxxxé xxxx x’xxxxxxxxxxxx, xx xxxxxxx xxxxx xxxx xx’à xxxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxx x’xxxxxxxx xx x’xxxxxxx, xxx xxxxxx xxxxxxxèxxxx à xxx xxxxxx xxx xxx xxxxx. xx-xxxxxx x’xxxx, xxxxxé x’xxxxxxx xx xxxx, xx xxxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxx xxxx xxx xxxx à xxx xxxxxxxx xxxxxxxxxxxxx xxxx xx xxxx xxxxx xx xxxxxxxxx. xx xxxxxxxx xxxxx x’xxxxxxx, xxx xxxxxxx x’xxxéxéxxxx, xx xxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxx xxx xxxxxxxxx xxx xxx xxxxxxx xxxxxxxxxxxx xxxxxéxx xxxx xx xxx xx xxxxx xxxxx x’xxx xx xxx xxxx xxxxxxx : xxxxxxx xx xxxxxx x’xxxxxxxx xx xxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxx xéxé xxx xx xxxxxxxx xxxxxxxx xxx xxx xxxx. xx xxxx, xxxxxxxxxxxx, xx xxxxxxxxx x’éxxx x’xxx xxxxxx xxxxxxèxx. x’xxxxxx xxxxxx, xxxxxxxx xxxxx xx xxxxx xxxxx xxxxxx xx xxxx, xxxx xxxxxx xx xxxxxxx xx xxxx xx xxxxx xx xx xxxxx xxx xxx xxxxxx, xxx xxxçxxx xxxxxxxxxx xxx-xxxxx. xxx xxxxx xx xxx xxxx xxxxxx xxx xx xxxxx, xx xxxxx xxxxxxxx xxxx xx xêxx xx xxx xxxxxxxx, xxxx xxxx xxxx xxèx xxxx. x’xxxxx, x’xxxxxx xxxxxx xxx xxxxxé xxx xx xxxèxx xxx xxxxxxxx, xxxx xx xx xxxx xéxxxxxxx xxxxxx xx xxxèxxxx à xxx xxxxxxx xx xèxxxx xx xx xxxxxxx xxxxxèxx. xxxxxxx, xxx xxxxèxxx xxx xxxxxxèxxxx, xxxxxèxxxx xxx xxxxxx xx xxxxxx xxx xxxxxxxxxxx xx xxx, xxx xxxxx xx xxxx xxxxxx xx xxxxxxxx x’xxxxxxxèxxxx xx xxx xx xxxxxx. xxx xxxxxxxxxxxxxx xxxxxx xxx xxxxxx xxéxxx, xxèx xxxx, xx xx xxx xxxxxxxxx xxxxx xxx xxxxxxxèxxxx xxx xxxxxxx xxxxxxx xxxx xxxx xx’xx x’x xxxxx xxxx xx xxxxxx, xxxx xxxxxx xxxx xx xxxxxx, xx xxxxxxxxx xx xxxxxx xxxxx xxxxxxxxxx à xx xxxxxx. x’xx x’xxx xxxxxxx xéxxxxxxxxxx xxxxx, xx xxxx xxx xx xxxxxxxx xx xxxxxxxxx xxx xxx xxxxx xxx xx xxxxxx x’xx xxxxxx xxxxxxxé à xxx xxxxxxxxx x’xxxxèxx : xx xxxx xx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxxxx xxxxx xxx xxxxxèxxx. xxxxx, xx xxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx, xxx xxxxxxxxx, xxx xxxxxxxx, xxxxx xxxx-xx xx xxxx. xxx xxèxxx, xxxxxxéx, xxxxxxxxxxx, xxx xxxxxxxèxxxx xxx xxxxxxxx xxxx xx xxxxxx à xxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxx xxx (...) ils embrassèrent les pompiers puis se mirent à les assommer de questions sur leurs métiers…
Au moment de monter dans l’ambulance avec sa fille et les sauveteurs, Laurence pensait avait retrouvé ses esprits… Mais elle se retourna un instant, se demandant si elle avait vraiment entendu parler des animaux, ou alors dialogué avec le vent ?

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4/ Titre du chapitre
Sylvain MORETTON

Tandis que Laurence prenait place avec sa fille dans l’ambulance, la souris se faufila silencieusement entre les jambes des pompiers. Elle avait pénétré dans le camion en se glissant à travers le moteur. Elle se dissimula dans la boîte à gants et observait attentivement ce qui se passait à l’intérieur du camion. Elle aperçut les pompiers qui soignaient Sarah et Laurence qui discutait avec un médecin.
Alors la souris prit une décision importante. Elle avait confiance en Sarah qui l’avait aidé par le passé, mais aussi en Laurence qui paraissait gentille. Elle sortit de sa cachette et se faufila jusqu’à l’épaule de Laurence et lui murmura à l’oreille : « Est-ce que Sarah va bien ? »
Surprise, Laurence se pinça pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas : la souris est-elle vraiment en train de lui parler ?
  « Tu... tu parles ? » s’exclame-t-elle en bégayant.
  « Oui, comme beaucoup d’autres animaux… Nous gardons cela secret pour ne pas vous effrayer. Je suis venu te parler car j’ai peur pour Sarah. Elle a quoi ? »
  « Petite elle faisait beaucoup de crises d’asthme, alors on a dû déménager pour qu’elle se sente mieux. »
  « Oh, je comprends. C’est vrai que l’air est meilleur ici qu’en ville… »
  « C’est vrai, dit Laurence, depuis qu’on est dans cette nouvelle maison, elle respire beaucoup mieux. »
  « Que va-t-il se passer à l’hôpital ? demanda la souris »
  « Eh bien, ils vont continuer à l’observer et à lui donner ses médicaments pour l’aider à respirer. Normalement, ce ne sera pas très long. »
  « Je suis impatiente de la revoir en pleine forme, dit la souris, elle a été tellement gentille avec moi. »
Le médecin, témoin de la conversation entre la souris et Laurence, intervient.
  « Vous ne saviez pas que les animaux parlaient ? Cela fait déjà longtemps » Laurence rétorque : - « Non, non, je l’ignorais complètement ! »
  « Cela fait des années. C’est un phénomène dont peu de gens ont conscience. »
  « Comment est-ce possible ? Pourquoi personne n’en parle ? »
Le médecin dit en souriant - « Peut-être parce que les humains ont tendance à ignorer les merveilles qui les entourent. »
  « Alors, vous voulez dire qu’il y a d’autres choses que nous ne voyons pas ? »
  « Absolument. Le monde regorge de mystères, et parfois, il suffit d’ouvrir les yeux pour les découvrir. »
  « Mais de quoi parlent-ils alors ? Ont-ils des choses importantes à nous apprendre ? »

« Oh, ils parlent de bien des choses, Laurence. De leurs vies, de leurs peurs, parfois même de leurs observations sur nous, les humains. »
Laurence, curieuse, dit, « Vraiment ? Que pensent-ils de nous ? Sont-ils critiques ou bienveillants ? »
« Tout dépend de l’animal. Certains nous admirent, d’autres sont perplexes face à notre comportement. Pour bien les comprendre, il faut passer du temps avec eux, observer leurs comportements et leur poser des questions.
Vous savez, dans notre hôpital, nous avons des animaux qui travaillent avec nous : un chien qui accueille les visiteurs. Il a un talent particulier : il chante pour apaiser les patients dans la salle d’attente. Et les renards ils assistent à des opérations. Leur agilité et leur précision sont étonnantes »
Laurence est impressionnée : « C’est fascinant ! Et les chats alors ? Que font-ils ? »
« Ah, les chats ! Ils ont un don pour réconforter les patients. Leur présence douce et apaisante aide à réduire le stress et l’anxiété. »
« Cela semble vraiment magique ! Votre hôpital doit être un endroit spécial. »
« En effet, Laurence. La nature a tant à nous offrir, et nos compagnons animaux jouent un rôle essentiel dans la guérison des esprits et des cœurs. »
Laurence avait du mal à se remettre de cette nouvelle. Comment avait-elle pu passer toutes ces années sans se rendre compte du rôle essentiel des animaux ?

SCRIPT | Sylvain MORETTON