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Prologue

Localisation : Un bunker sous terre au milieu du Sahara
Année : 2050
Jour et heure : cela ne nous importe plus, maintenant que le monde est détruit, nous n’avons plus l’heure mais nous avons le temps : enfin !

Je n’ai rien oublié de mon ancienne vie, de tout ce que j’ai perdu, de la beauté d’un coucher de soleil, du mouvement lent et majestueux des vagues sur la plage de mon enfance, des histoires que me racontait ma mère. Je n’ai rien oublié du rire joyeux de mes propres enfants jouant à la balle au prisonnier dans le jardin. Rien non plus de ma sœur et mon frère, de notre enfance de petits noirs dans un village de France qui nous a tôt appris à affronter l’adversité. Je n’oublie pas que j’ai été heureuse. J’ai construit ma force et mon énergie, j’ai pu penser l’avenir malgré le Grand Effondrement parce que je savais que ce bonheur-là était possible, qu’une communauté bienveillante, imaginative pouvait sauver du pire des malheurs.
Je suis la plus vieille du projet, c’est moi qui l’ait conçu. Ici, il m’appelle tous Vieille Mère.
J’ai tout perdu au moment du Grand Effondrement en 2030. Tous ceux que j’aimais, ma maison, ma famille, les couchers de soleil, la mer, le chant doux des oiseaux au printemps, la caresse du vent sur mon visage, la table garnie et les amis en fête. Tout !
Depuis des décennies les puissants se faisaient la guerre. Ils fabriquaient des armes sophistiquées, ils n’avaient pas envisagé que leur avidité, leur quête d’un pouvoir hégémonique finiraient par créer notre perte à tous. Le budget de la défense était de plus en plus important, au détriment de la santé, du bien commun. L’éducation avait été abandonnée, la santé des plus fragiles délaissée, ils nous avaient transformés en corps brisés, malades, mal-éduqués, effrayés et méchants. Ils avaient permis que la terre soit abimée pour le confort immédiat de certains, ils avaient moqués, contredits les scientifiques qui prédisaient le désastre écologique en cours. Alors même que les tempêtes étaient plus virulentes, les incendies plus destructeurs et que des sécheresses terribles nous rendaient plus fragiles, ils avaient réussi à nous convaincre que l’étranger était le plus grand danger qui soit, à nous monter les uns contre les autres jusque dans notre intimité. Et quand ils avaient utilisé leurs armes, leurs bombes, nous avions applaudi parce que ce n’était pas contre nous mais contre des hommes, des femmes, des enfants que l’on nous désignait comme ennemis. Des personnes que nous n’avions jamais vu, qui vivaient à des milliers de kilomètres de nous et que nous les autorisions à massacrer parce qu’ils nous répétaient « c’est eux ou vous ! »
Je suis née à la fin du siècle dernier, j’étais là, j’ai tout vu. J’ai, inscrit dans ma mémoire comme un tatouage au fer rouge, la première bombe nucléaire et celles qui ont suivies en rétorsion. Je ne sais plus qui a commencé. Il n’y a plus personne pour écrire cette histoire. Je ne sais plus si c’était la Chine, les USA, la Russie, Israël ou la France. Dans le Projet Anticipation, nous avons compris qu’aucune guerre n’est nécessaire, aucune ne se gagne. Le premier sang versé à l’origine du monde crie vengeance et dans un cercle pervers, dévastateur, les mêmes horreurs se reproduisent.
J’étais ce qu’on appelait en ce temps-là une nerd. Très jeune, j’avais compris l’intérêt de l’informatique, du numérique et de la façon dont on pouvait s’en servir soit pour abêtir, dominer, s’enrichir, soit pour rendre les nôtres plus conscients de leur vulnérabilité et plus solidaires. J’ai choisi la seconde option.
Nous étions six femmes : Joyce et Annabella qui nous viennent des Etats Unis et du Brésil, Hua qui est chinoise, Rim qui est libanaise, Chloé française et moi, Sol, diminutif de mon prénom car mes parents m’ont appelée Soleil, prénom que j’ai transformé en Sol, comme le plancher où j’ai besoin de m’arrimer. Pas aussi vaste que la terre, mais Sol, comme l’endroit à la fois modeste et essentiel où tu poses tes pieds à chaque pas.
Le monde allait à vau-l’eau, j’ai contacté les femmes les plus brillantes de leur génération et elles m’ont écoutées quand je leur ai dit, « tout ça va mal se finir, nous devons nous préparer dès à présent à accoucher de l’avenir »
C’est ainsi qu’est né le Projet Anticipation. Le plan B d’un monde qui, c’était à prévoir, a implosé. Nous avons inventé la machine à remonter le temps et décider de réparer notre monde cassé en sauvant Les Vulnérables.



1/ Dans la maison au bord de la Bourges
Wilfried N’SONDE
xx xxxxxx xxxxxx xxxxx éxx xxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xx xxxx xx xx xxxxxxx xxxx xx xxx xx xxxxxxxxx xxxxxxx, xxx xxxxx xx xxxxxx xxx xxx xxx xxxxxx. xxxx xxxxx xxxxxx xx x’xxxxxxxxx xxxx xx xxxxx xx xxxxxxx, xx xxxxxxxxx xxxxxx xxx xx xxxxéxxxxx xx xx xxxxèxx xxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxx xx xx xxxxxéx, xx xxx xxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxx xxxèx xxx xxxxxxxxx xxxxxxxxx xxx xxx xxxxxxxxxx xx xx xxxxxxxxx xx xx xxxxxxx xx xxxxéxxxxxx. xxxx xx xxxxxxx à xxxxxxxxx xxxxxx xxx xxxx, xxxx xxxxxxx xxx xxxxx xxxxxxxxxxx, xxxx xxxx xx xxx xx x’éxé, xxx xxxxxxx x’éxxxx xxxxxxxx xxxx x’xxxxxéx x’xxxxxxx xx xx xxxx xxxxxxxx à xxxxxx xxxxxx. xxxx xxxxx xxxxxxx xx xxxxx éxxxxxx xxxxxxxx xx xéxxx xxx xxxxxxx éxxxxéxxxx xx xxxxx, xxx xxxxxxx xxxxxxxxxx xxxxxé xx xéxxxxxxxx xx xx xxxxxx. xxx xxxxxx xxx xx x’éxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxé xxxx xx xxxxxxx xx xx xxxxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxx xxx éxxxxxxx xxxxxxxxx, xxxxxxxxxxxxx à xxxx, xxxxxxxx xx xxxx xx xxxxxxxxx xx xxxx. xx xxxx xx xxxxxx x’xxxxxxxxx xxxxxx xxxx xxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxx x’xxxxxx xxxxxxxxx xxxxxx xxxx xx xxxxxxxxxxéx xx xx xxxxxxxxxx, xx xxx xxxxxxxxxx xxx xéxxxxxxxxxx xxxx x’xxxéxxxxx, xx x’xxxxxxxx xxxxx x’éxxxxx xx xxxxxxxxé xx xxxx xx xx xxxxx. xxxx xxxxx xx’xxxx xxxxxxx x’xxxxxxxxxx xx xxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx, xxx xxxx xù xx xxxxxx xxxxxx xxxxx à xxx xxxxxxxx xxxxxxx xxx xxxxxxxx, xxx xxxxxxxxx xx x’xxxxxx xxxxxx xxxxxxxx, xxxx x’xxxêxx xxx xxx xx xxxxxx xx xx xxxxxx xx xxxxxxxx xx’à x’xxxéxxxxx xxxxx xxxx xxxxx xxxxxé, xxxx xx xxxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxxxxx xx xxxxx xxxxx x’xxx xxxxxéx xxxx xxx x’xxxxxxx xxx xx xxxxxx xxxxxx xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxxxxxxx xx xéxxxx xx xxxxxxx xx xxxxx xxxxxxxéx. xxx xœxx xxxxxxx à xxxxxx xx xxxxxx xxxxxxxx. xxxx x’xxxxxx xxx xxx xxxxxx xxxxèxx xxxx xxxx xx xx’xx xx éxxxx xx xxx xxxx xxxxx, xxxx x’xxxxx xxxx xx’xxxx xxxxxxx xxxxxxxx, xxxx éxxxx xéxxxxé. xxxx xxxxxxx x’xxx, xxxxxxx xxx xxxxxxxxx, x’xxxêxx xx xxxxxxxx x’xxxxxxxxé xx xxxxxxxxx xx xx xxxxèxx xx xx xxx xxx xx xxxxxx xxxx-êxxx x’xxxxxxxx x’x xxxxx xxxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxxx. xxxx xx xxxx xxxxxxx xxxxxx éxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx x’xxxxxx xxxxx xxxx xx xx xxxxx x’xxx xù x’xxxxx xxxxx éxé xxxxé xxèx xxxxx, xxxxx xxxxxxèxx xx xx xxxxxx à xéxxxxxxx xxxxx’à xx xxxx x’xxxxxxxx xxxx à x’xxxxxx x’xx xxxxxx. xx xxxxxx xxxxxxxxx, xxxx xxxxxxx à xxx xxxxxx xxxx xxxxxx xxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxx. xxxx xx xxxxx xxxx xéxxxx xx xxxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxx xxxx xx xxxxxx. xxxèx xxxxxxxx xxx xxxx x’xxxxéx, xxxx xxxxçxx xxx xxxxx xxxxxx xxxx xx xxxx. xx xxxx x’éxxxx xéxxxxxé, xx x’éxxxx xxxx xxxxxx xxxxx’à xx xxxxxxx xxxx xx xéxxxxéxxx. xx xxxxxx x’xxxêxx xxxx xxx xxxxx xx xxxxxx, xx xéxxx xxxxxx, xxxxxx xxx xxxxxx xxxx xxxx. xx xxxxxxx xx xxx à xxxxxx xx xéxxxxx à xxxxxxxxx xxx xxxxxxx, xxxx x’x xxxxx, xxxxxx xxx xxxxx, xxxxxx à xxxxxxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxx xxxxxèxx xxxx xxx xxxxxxx xx xxxx xxx xxxxxxxxxx xx xxxx. xxxxxxxxxxxx, xxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxxx xxx xœxx xx x’xxx xxxxx xxx à xxxxxx x’éxxxx xxxx xx xxxx xxxxxxxx à xxx xxxxxxxx. xxxx xx xxxxxxx xxxx xéxxxxx à xxxxxx xxxx xx xxxxxxx xù xxxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx xx xxxxxxxxx xxxx xx xxxxx, xx xxxx x’xxxxxx xxx (...) panique elle réussit à entrer dans la chambre où dormait la petite fille en se faufilant sous la porte, le chat n’allait pas tarder à arriver.
Les miaulements sortirent Sarah de son sommeil. Après s’être frottée les yeux, la petite se redressa sur son lit, elle aperçut une petite souris apeurée, menacée par le chat qui appelait avec insistance.

SCRIPT | Wilfried N’SONDE

Je propose cette chanson :

Wilfried

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Course-poursuite en forêt
Dani KOEU
xxxxx xxxx « xx x x xxx xxxxxx ! ». xx xxxx xx xxxxxxxxx xx xx xxxxxxx xxxx xxxx xx xxxxx xxxxéx xx xxxxxx xxxx xx’xxxx xxxxx xx xxxxx. xx xéxxx xxxx xx xxxxxéx xx xxx xxxx xxxxx, xx xxxxx xx x’éxxx, xx xxxxx xx x’xxxxxxx, xxxx xx xxxxx. xx xxxxxxx xxxx xx xxxxxxxx xxxxx à xxxxxx xx xxxxx. xxxxx xxx xxxxxxéx xx xxxx xxx xxxxxx xx xxxxxxxxx xxxxxx xxxx xx xxxxxxx. xx xxxx, xxx, xxx xéxxxxxxé à xxxxxxx xx xxxxxx. xx xxxxxxx xxxx xx xxxxxxx, xx xxxxxx xxxxxxxxx, xx xxx xxxxé xx xxx. xx xxxxxx xêxx xxxx xxx xxxxx xx xxx xx x’xxxxxx. xxx xx xxxxx xxxèx, xx xxxèxx xx xxxxx xxxxéx xxxxx xx xxxêxxx xx xx xxxxx xx xxxxxx. xx xxxxxx xxx xxxxx xxxxxxéx… xx xxxx xxxxxx xxxx xx xxxxx xxxxxxx xxxx xxxxxxxx à x’éxxxxxxx xxx xx xxxêxxx. xx xéxxxx xxxxx xx xxxxxxx xxx xxxxxxx xxxx xxxxxx xxx xxxxx xxx xx xxxêxxx. xxx xxxx xxxxxx, xx xx xxxxxxx xxxx xxxxxx xx xx xxxxxx xxxx xx xxxxxxxxx, xxxx xx xxxxxx xxxxxx x xxxxxé xxx xxxxx xxxxxxxx xxxx xx xxxxx x’xxxxx xxxx xx xxx êxxx xx xxx x’xxxxxx xxx xxxxxxx xxéxéxx. xxxx à xxxx, xxxx xéxxxx xx x’xxxxxx xx xxxxxxxxx xx xx xxxêx. xxxxxxx xx xxxxx-xà, à x’xxxéxxxxx xx xx xxxxxx, xxxxx, xxx x xx xx xxxx xxxxxx, xxx xx xxxxxxx. xxxx x xxxx xxx xx xéxxx xx xxxxxxxx xxx. xxxx xéxxxx xxxxx x’xxxxx xéxxxxxxx xxx xxxxxxx. xxxx xxxxxx xxxx xx xxxxxxx : – xxxxx ! xx xxxx xxx xxxxx xxx xx xxxêxxx ! xxx xxxxx à xx xèxx xxxx xxxxxxx. – xxxxx-xxx xx xxéxxx, xx xx xûxxxxxx xxxxxxx xxxxxx… xx xx xxxxxxxxx, xxx xxxxxxxx xxxx xx xx xéxxxxxxxxxx. xx xxxxxx xxxxx xxxxxxxx xx xxxxxxx xxxx xxxx x xx xxx à xx xxxxxxxxx. x’xxxxxx xxx xxxxxèxx… xx xêxx xxxxxx, xx xxxxx xxx xxxxxxx xxxx xx xxxêx xx xéxxxxxx xxxxx xx xxxxçxxx xx xxxx xxxxxx xxxxxèxx xx xxxxxx. xx xxxxx xxxxxxx xxx xxxxé xxxx xx xxxxx xx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxxxx xxxxxéx… xxxx xx xxxxxxxx xx xxxx xx xxxx, xxxx xxxxxxxx xx xxxxxxx. xx xxéxxxxxx xxx xxèx xxxxxé à x’xxéx xx xx xxxxxx. xx xxxx xxx xxxxxxx xx xxxxx xxxx x’xxxxx à xxxxxx xxx. xxxx xxxx à xxxx, xx xxxxx, xxx xxxxxxx à xx xxèxx, xxxxx. xx xéxxx, xxxxxxx, xx xxxxxxxx xx xx xxxxxx xx xxxxxxx xxxx xxxxxx xx xxxxxxx. xx xxxx xx xxxxx à xxxxxx xxxxxèxx xx xxxxxx xxx xxéxxxxx xx xxxxx. x’xxxxxx xxxxx, xxx xxx xxxx xxxxxx, xx xxxxxxxx. xx xxxxxx xxx xx xxxxxxx xxxx xx xx xxxx xxxx xx xx xxxxx xxxx xx xxéxxxxxx… xx xx xxxxxxxx à xxx xxxxxxx, xxxx xxxxx-xx xxx xx xxxxx xx xxxxxx. xx xxxxxx xx xxxxxxx xxxx x’xxxxxx, xx xx xxxxx, xxx xxx x xxxxxx, xxxxx xx xxxx xx xxxx xxxx. xx xx xxx à xxxxxx xxxx xx xxxêx, xxéxxxxx xxx xxx xxxxxxx x’xxxxx, xx xxxxxx, xxxx xx xx xxxèxx xxxxx xêxx xx xxxx xxéxxxxx xx xxxxxxx xxx xxx xxxxxxxxx xx xéxxx xxx xx xxxxxx. xxxxxé xxxxxx xx xxxxx x’xxxxéx, xx xxxèxx xxxxxxxxx xx xx xxxxxxx xxxxx xx xxx xxxxxxx xx xéxxxxxxxx xxxx xx xxxxxèxx xxxx. xxx xxxxxxxxxx xxxxx xxxx xxxxx xxxx xx xx’xx xx xxxxx xx xx xxxxxxxxxx xx xxx xx xx xxxxxx xxxx xxxxx. – « xx’xxx-xx xxx xxx xxxxxx ? », xxxxxxx xxxxx, à xxxxxé xxxxxxx. « xx xxxxx à x’xxx xx xxxxxxx xxxx xxxx xxxxxxx xxxxx » – xxxxx xxx xéxxxx « xx xxxx, xx xxxx xxx xx xxxxxx. xx x’xx xx x’xxxxxx xxx xx xxxêxxx xxxx xxxxxxx xxx xxxxxx. xx éxxxx xxxxxèxxxxxx xxxxxé… xx xxxx xûx xx’xx x xxxxxé xx xxxxxx xxxx xx xxxêx xx xxx xxxxxxxxxx xx xxx xx xxxxxx. » – « xx xxxx xxxxx xxxx xx xx’xx xx xxxxx xxxx xxxxx xxxêx (...) est en danger. »
 « Il faut aller voir ce qu’il se passe dans cette forêt », s’exclame Laurence, « il a dû se passer quelque chose… ».
Tous enfilent un manteau, s’équipent de lampes torche et se dirigent vers la forêt obscure et inquiétante.

SCRIPT | Dani KOEU
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Les veines de la nature : au fil de l’eau ternie
Pauline JUNIER-GAUTEYROUX
xxx xxxxxx xx xx xxxêx x’xxxxxxxxx à xx xxxxxx xxxxxxx xxxxxxxxx xx xxxxxéx. xxxx x’x xxxxxçx, x’éxxxxxxxx xx xx xxxxèxx, xx xxxéxxxx xxxxxxxxx xxâxx xx xxxxxxxx xx x’xxx xx xx xxxxxxx. xxxxxx xx xxxxx xxxx xxxx xx xxx xx xxxxxx. xxxx xx xxxxxxxx xx xxxxèxx xxx éxxxxxx xx xxxx xxxxx xx xxxxx éxxxxxxxx xxxx xx xxxxxxxxxx xx xx xxxx. xxxx xx xxxxxèxx xxxx, xxx xéxxxxxxxxxx xxx xxxxxxxèxx à xx xxxx xxxxçxxxx, xxxxxxx xx xxxx, xxxx xxx xéxxxxxxx xxx xxxxxxxx xxxxxé xx’xx xx xxxxxxx xxxxxxx xxx xxxx. x’xxxxxxxé xxx xxxxxxxx xxxxxx éxxxxxxx xxx xx xxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxx xxxxxx, xxx xxxxxx xxxxxx xx xxx xxxxxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxx. xx xxxxxxx xéxxxxx à x’xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxx. xxxxxxx xxéxxxxx, xx xxx xéxxxxxxx x’xxxxx xx xxxxxxxxx xxxxxxx. xxxxxxx, xxx xxxxxxxxxxx xxx xxxx xxxxxxxxx xx xxxxx xxx xxxxxxxx xx xxèxx. xxx xx xxxxxxxxx xx xxxxxèxxxx xxx xxx xxxx xx xx xxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxxxx xxx xxx xxxxx’xxx xxxxx xx xxxxx. xxxxxxxxx xxxxxx xxx xxxxxx, x’xxxxxx xxxx xxxx xxxxxxxx, xx xxxxxxx x’xxxxxxxx xx xxxxxé xx xx xxxxxx xxxxxxxxxx, xx xxxêx xxxxxxxxxéx, xx xx xxxx xx xxxxxx xù x’xx xxxx xxxxxxx. xx xxxxx, xx xxxxèxx xxxxx xx xxxx xxx xxxxxx xx’xxxx x xxxxéx : « Ô xxxxx xxxxxxx ! xxxx xxx xx xxxxxxéxxx xxxxx xxx xxxxx, xx xxx xx xxxxxxx xxxxx xx xxxxxx xx xxxxxx xxxxx. xxxx xxx, xxxx x’xxx xxxxxx, xx xx xxxxxxxxx à xxxxx xxéxxx, xxxxxxxxx xxx xxxxxxxxx, xxxx xx xxxx xxxêxxx xxx. xxxxxx xxxxx xxx xxxxx xx xxxxxxxxx xx xx xxxxx, xxxx xxx xxxxxxxxxxxx xxxxx xxxxx’à xxxx xxxxxèxx xxxxx. xx xxxxxx xxxx, xxxxxx x’xxxxxx xxx xxxx xxx xxxxxx, xx xxxxxxxxxx xèxxxx xx xxxx xxx xxx xxxxxxx. » xxxxxé à xxx xxxxx, xx xxèxx xéxxxxxxx xxxxxx xxxx xxx xêxxx xx xx xxxxxxx xxxxx-xxxxxx, xxxxx x’xx xxxxxxxx xx xxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxxxx. xxxxx xxxxxx xxx xxxxxxxxxxx xx xx xxxxèxx, xxx xx xxxxxxxx xxxx x’xxx xxxx xxxxx xxxxx xxxxxxxxxxxé, xxxxx xx xxxxx xxxxxxxxxx xx xxxxxxxx. xx xxxxxx xxxxx xxxxxxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxxxxx xx xxxxxx x’xxx xxxxxxxxx xx xéxxxxx xâxxxxxxx éxxxéx xxx xx xxxxxx. xx xxxxxxx x’xxxxxx xxxxxxxxx xxxxx xxxxx. xxx xxxxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx à xx xxxxxxx, xxxxx xx xxxx xxxxx éxxxx xxxxxé. xxx xéxxxxèxxxx x’xxxxxx xxx xxxx xéxéxxxxxxxx xxxxx xxxxé xxx xxx éxxxxxxèxx xx’xx xéxxxxxxxx xx xxx xx xxxxxx xxxxxxxéx. xxx xxxxxxx xxxxx xxxxxxxxxx xx’xxx x’éxxxxxx xxx xxxxx : xxx éxxxxxx xx xxxx xxxx xx xxxxxxx xx xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxxxx xx x’xxxxxxxx œxxxxxx à xxxx xâxxx xxxx x’xxxxxxxxé xx xx xxxêx. x’xx xxxx xxxx, xx xxxx xxxxxx xx xxxxxxx x’xx xxxxxxx : xx x’éxxxx xxxxxé xx xxxxx xxxx xx xxx xxxxxxxxxxx à xxx (...) le chat sortit en boitant d’un buisson : il s’était coincé la patte dans ce qui ressemblait à une boîte de conserve. La famille, remplie d’une joie incommensurable, le rejoignit. Tout émus, Laurence et Driss prirent une décision : ils décidèrent de nettoyer cette rivière et ses abords de tout ce qui pourrait la polluer. Ils rebroussèrent alors chemin.

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4/ Opération nettoyage ? J’peux pas, j’ai...
Annabelle DA SILVA

Enfin rentrés chez eux avec leur chat, tous les membres de la famille se réunirent dans le salon. Driss, le père, parla le premier, hésitant :
« Bon... nous avons heureusement retrouvé notre vieux matou...
 Tous ces déchets, partout, c’est vraiment nul ! s’insurgea Sarah.
 C’est sûr, ça servait à rien de déménager de Lyon ! rétorquèrent les jumeaux.
 On peut forcément revenir en arrière ! On peut réparer, suggéra Sarah, serrant son chat contre elle.
 Mais oui ! On pourrait nettoyer ! On va tout nettoyer ! réagit Salomon.
 On peut pas tout faire tout seuls ! » tiqua Lucas.
Laurence réfléchissant, se décida enfin :
« Allez !, dit-elle en claquant dans ses mains, Driss, les enfants ! On doit le faire !
 Qu’est ce qu’on peut faire ? demanda Driss.
 On va faire des affiches ! proposa Sarah.
 D’accord ! Avec nos vélos, Lucas et moi, on va en coller partout !, déclara Salomon en jetant un coup d’œil sévère à son frère jumeau, qui soupira mais acquiesça.
 On va donner rendez-vous aux gens des alentours et des villages d’à côté, une grande journée pour tout nettoyer !
 Tout le monde va venir ! s’enflamma Sarah.
 Ouais, on sera des centaines ! annonça Salomon.
 Peut-être des milliers ! Ils en parleront à la TV ! Papa, maman, on va venir vous interviewer ! s’imagina Lucas.
 Très bien mes petits choux, que d’excitations d’un coup ! rit Laurence.
 Allons faire une liste de tout ce qu’il nous faut. », conclut Driss.
Et chaque membre de la famille se mit au travail, pendant que le chat s’assoupissait sur son fauteuil préféré.
Après cette prise de conscience, chacun mobilisa ses forces. Les enfants se mirent au dessin et réalisèrent des affiches colorées pour attirer les gens. Laurence, douée en infographie, mit ses compétences au service d’un visuel accrocheur et Driss trouva des phrases percutantes. Ils en imprimèrent des centaines puis se répartirent des secteurs pour en coller un peu partout dans le village et les alentours. Ils prévirent même une entreprise spécialisée dans l’enlèvement de déchets volumineux, intimement convaincus que le nombre de déchets récoltés ce jour-là dépasserait la tonne.
La veille au soir du grand jour, dans le salon, la famille réunie passait en revue les dernières modalités. Penché sur une liste toute griffonnée, l’air soudain songeur, Driss dit à voix haute, comme pour lui-même : « Vous pensez qu’ils vont venir nous aider ? » Chacun leva la tête vers lui et se figea.
« En voyant les dessins très beaux des enfants, cela va motiver du monde ! répondit la mère, optimiste.
 Oui, je suis sûre qu’ils viendront car j’ai mis du rose et même du bleu ! dit Sarah.
 Ils ont intérêt à venir, car on a collé 137 affiches, rien qu’à nous deux », précisa Lucas.
La famille se réjouissait d’avoir accompli un tel travail et ils espéraient vraiment que les gens viendraient aider à nettoyer. Ils se rendaient compte aujourd’hui, comme il s’étaient montrés inconscients. Désormais, ils étaient déterminés à changer leurs habitudes et à prendre soin de la nature.
Le grand jour arriva enfin ! La famille Morin-Diallo se réveilla avant même l’aurore, pleine d’entrain et de bonne volonté. Ils s’habillèrent avec de vieux vêtements et rassemblèrent tout le matériel patiemment récolté ici et là, nécessaire pour la longue journée de nettoyage qui les attendait. La famille, consciente qu’elle se devait de donner l’exemple en tant qu’initiatrice du projet, se dépêcha donc de rejoindre le lieu de rendez-vous. Petits et grands trépignaient d’enthousiasme, impatients de rencontrer toutes ces nouvelles personnes et de voir, ensemble, la rivière et ses abords retrouver une beauté inviolée. Arrivés à la rivière aux premières lueurs du jour, ils constatèrent, soulagés, qu’ils étaient bien les premiers et profitèrent de l’enchantement des lieux encore brumeux. Les enfants babillaient en imaginant que débarrassée de ces déchets, la rivière deviendrait le décor parfait pour une histoire de conte de fées. Ils se mirent courageusement au travail. La matinée s’avança et ils commencèrent à jeter des regards nerveux et fréquents derrière eux, guettant la moindre silhouette. Désormais silencieux, ils tendaient l’oreille dans l’espoir d’entendre le bruit d’un moteur, d’une roue, d’un pas, un son humain qui viendrait confirmer que leur appel avait été entendu. L’heure du déjeuner arriva et mornes, ils décidèrent de faire une pause pour manger leur pique-nique. Eux qui s’étaient imaginés le partager avec des voisins, des connaissances, des inconnus et accepter ce qu’on aurait voulu partager avec eux en toute convivialité, ils n’éprouvaient plus aucun intérêt à leur nourriture. Les enfants regardaient leurs parents silencieusement. Ils peinaient à mâcher. Pouvaient-ils encore espérer qu’une autre famille, un couple, une personne seule se joignent à eux ? Malheureusement, jamais ce coin de rivière ne fut plus désert que ce jour-là. Ils restèrent seuls. Le soir tomba, personne n’était venu. Les enfants, mouillés, avaient froid. Sarah commençait à tousser. Les jumeaux serraient la mâchoire. Dès la fin du déjeuner, Driss avait appelé l’entreprise d’enlèvement d’ordure de gros gabarit, pour annuler leur déplacement. Il faudrait tout de même payer des frais de réservation et de mise à disposition ? C’est bon, il les paierait. Malgré leur acharnement, ils n’avaient couvert qu’une surface assez négligeable et le paysage n’avait pas retrouvé l’éclat qu’ils lui imaginaient. Le travail était loin d’être fini. Les membres de la famille Morin-Diallo étaient fatigués, dépités, frustrés. La leçon était rude. Ils avaient parfaitement intégré que personne ne voulait les aider, ni nettoyer la nature. Chacun avait ses priorités. La famille avait eu espoir en l’humanité, et leurs illusions s’effondraient douloureusement.

SCRIPT | Annabelle DA SILVA