se connecter
Identifiants personnels

mot de passe oublié ?

Utiliser l'authentification centralisée [Utiliser l'authentification centralisée]
script forum écrire
Prologue

La décision de quitter la ville pour s’installer à la campagne murissait depuis plusieurs années dans l’esprit de Monsieur et Madame Morin-Diallo. Les problèmes d’asthme de Sarah, la petite dernière, et les plaintes incessantes des voisins lorsque les jumeaux Lucas et Salomon jouaient dans la cour de leur résidence du centre-ville de Lyon avaient fini par les convaincre de faire le grand saut. Alors, un matin d’août, les cinq Lyonnais accompagnés de leur chien et de leur chat s’étaient installés dans un coin reculé d’Ardèche au bord de la rivière la Bourges, dans une jolie maison de pierre abandonnée depuis seulement six mois. La santé déclinante du couple de retraités qui y avait vécu les avait poussés à rejoindre la vallée non loin d’un centre hospitalier et des services qu’il proposait aux personnes âgées. Les parents Morin-Diallo, Laurence et Driss, tout sourires, se réjouissaient. Enfin ils réalisaient leur rêve, offraient à leurs enfants de sept et douze ans un cadre de vie proche de la vie sauvage, où l’air était peu pollué et qui permettrait à leur progéniture d’évoluer au grand air, dans un milieu sain au plus près de la nature. Dès les premiers jours, la respiration de Sarah se fit plus fluide, aucun accès de toux à déplorer, son teint s’était éclairci, elle était radieuse, son père et sa mère s’en félicitait. Quant aux garçons, ils n’en revenaient pas de disposer d’un terrain de jeu qui leur semblait illimité. Ils couraient dans les bois, dévalaient les pentes à s’en couper le souffle, sautaient dans les cascades, s’aspergeaient d’eau dans la rivière, hurlant et riant sans déranger personne, un vrai bonheur.
Or, ce dont aucun d’entre eux ne se doutait, c’était que le vide de la maison qu’ils venaient d’investir n’était qu’apparent. En effet, cachés dans les nombreux recoins des deux étages que les Morin-Diallo occupaient, ainsi que dans le grenier, dans la cave, au beau milieu de ce qui avait été un potager, sur la rivière et partout sur ses rives, fourmillait un grand nombre d’espèces de la faune et de la flore locale. Des bactéries invisibles à l’œil nu, des insectes plus ou moins faciles à vivre, des reptiles surtout de petites tailles, des mammifères petits et grands, jusqu’aux oiseaux qui volaient librement au-dessus de la nouvelle demeure de Laurence et de Driss. Sans le savoir, les cinq bipèdes citadins et leurs deux animaux de compagnie bouleversaient tout un écosystème qui avait appris à exister sans devoir composer avec des humains.
Laurence entreprit d’abord de s’occuper du jardin qu’elle voulait rendre joli. Elle s’arma d’une énorme paire de ciseaux en métal et d’autres ustensiles et commença par se charger des mauvaises herbes : elle défrichait, éliminait toutes les plantes qui lui semblaient laides ou inutiles, une hécatombe. Dans la remise, Driss fut ravi de trouver une tondeuse à gazon dont le réservoir contenait encore suffisamment de carburant. Afin de rendre les alentours de leur propriété plus ordonnée, il sortit l’engin, et l’alluma. Un bruit de moteur vint perturber le calme à une centaine de mètres à la ronde, semant l’effroi dans la nature, d’autant que la fumée noire qui s’en échappait était irrespirable. Alors qu’ils jouaient dans le lit de la rivière, les deux garçons n’hésitaient pas à s’emparer de cailloux qu’ils jetaient à la surface pour s’éclabousser, sans se rendre compte qu’ils retiraient leurs abris à des crustacés livrés subitement sans secours aux attaques de leurs prédateurs. Leur chien, encore jeune et turbulent, ne sachant plus où donner du museau, pourchassait les papillons affolés, creusait la terre en arrachant les racines nécessaires à la survie des plantes, ses jeux détruisaient aussi l’habitat d’insectes incapables de vivre au grand jour. Le chat aussi jubilait, il avait à sa disposition un vaste terrain de chasse où les rongeurs dont il raffolait, découvraient bien trop tard son habileté et sa redoutable efficacité. Le petit félin ne mit pas vingt-quatre heures à s’adapter à son nouvel environnement, il en devint le principal prédateur.
En se rencontrant, deux univers qui n’aspiraient pourtant qu’à vivre en paix entraient en collision. Mais, ignorés par les humains, c’était au monde des plantes et des animaux de réagir, d’observer attentivement le comportement des nouveaux venus afin de s’y adapter, puis de trouver rapidement les moyens de cohabiter avec ceux qu’ils considéraient comme des intrus qui leur compliquaient l’existence.



Chapitre 1
Une étrange enveloppe
Maylis De Kerangal
xxx xx xxxxxx, xx xxxxx xxx xxxx xxxx, xêxx xx xxxx, xx xxxxxxx xxxxé xx xxxx x’xxx xxxxxxxxxx xx xxxxxxxxx xx’xxxx xx xxxxxxxxxxx xxx, xx xxxxxé x’xx xxxxxx xxxéxxxx xx’xx x’x xxx xxxx xx xxxxx xx xxxxxxx. xxxx xx xxxx xxxx xxxxxéx : xxx ? xx xxxx xxxxxxxx xxxxxxx xxxxx xx’xxxx x’xxxxxx xxx xxxx xx xxx xxxxxxx xxx xxxxxxxxx xx xxxxxx xxxxx. xxxx xxxxxxx, xxxxxx xx xxxxx xxx xxx xxxxxxx : xx xé, çx xxxx xéxxxxxxxxx x’xxxxxxx xxxxx xxxxxx ? xx xxxx x’xxéxxxx, xxxxxx x’xxxxxxxxx xxxxx xxx xxxxxx xxxxxx xx’xx ôxx xxx xxxxxx, xéxéxxxx xx xxxxxx xxxxxé — xx xxxxxx xxx xx xxxxxxxx xxxxxxx xxxéxxxxxxx. xxxxxx xxxxx ? xxxx xxxxxxéx, xxxxxxxxx xxxxxxxéx. xx xxxxx xxxxx, xxxxxxxxx, xxxxx xx xêxx, xxxxx xxçxxx x’xxxxxxxxx xxxx xxx xxxx xxxx, xx xxxxx xx xx xxxxxxx xx x’x xxxxx xx œxx, xxxxxx, x’xxxxx xxxxxx xxx xxxxxx xx xéxxxx xxx xxxxxxxxx. xx xxxxx xxxxxxéx, xxxxxx x’xxxxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx, xxxxxxxxx, xxxx xxx xx xxxxxxx, xêxx xxxxxéx xxxx xx xxxxxxxxxx, xxxxxxx xxxxxx xxxx xx xxxx x’xxxxxxxxx xxxxx xxx xxxx, xxx, xxxxxxxxxx x’xxxxxxxxx — xxx xxxxx éxxxxxx, xxxxxéx xxx xx xxxxx xx xxxxxxxxxx xxxxxx, xx xxxxxx, xxxxxx xxxxxxxxxxx, xxxx, xxx xêxx xxx xxx, xxx xêxx xx xxxx xx x’xxxxxxxx — xxxx, xx xxxxx xxx xxx x’xxxxxxxxxx, xxxx xx xxéxxxxxx à xx xxxêxxx, xxxxx xxx xxxxx xxxxxx xx xxxxx, xx xxxx xxxxxx xxxxxxxx, xxxxxxxx xx xxxxxxx xx xxxxxxxx xxx, xxxxxxxxxxx, xxxxxxxxxxxx xx x’xxxxxxxx xxx éxxxxx xxxx xxx, xxxx xxxxxxxx xxx xx xéxxxx, xx xxxxx. xxxx xxxxxxxx, xxéxxxx, x’xxx xxxx, xxxx xxxx xx’xxxx xx x’xxxxxx xxxxé, x’xxxxxxxxx xxx xxxxéx xxxxxx xx xxxxxxxx, xx xxxxx xxx xxxxé xxxxxx xxx xxxxxx xx xxx xxxxx xx xxx xxèx xxxx, xxxx xxxx xxxxxx, xxxxx xxx xxxx xxxxxéx xxx xx xxxxxxx xx xxx xxx x’xxxxx xxxxxxxxxx xxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxxx, xx, xxxxx xx xxxx, xx x x xxxxxxxx xxxxx xxxxxxxxx xxxxx xxx xéxxxx xxxxx à xx xxxxxx, xxxxxx xxxx xxx xxxxxx xxxxx xx xxxxxx xxxx xx xx xxxèxx xx xx xxxxx à xxxxxxxxxx xxxxxx. xxxxx xx xxxxxxxx xxx xxxxxx, xxx xxxxxx xxxxx, xx xxxxxx xxxéxxxx xxx xx xêxx xxxx xxx xxxxxxx xxxxx xxxxxxxx xxxx xxx xxx xxxxx’xxx xxxxx, xxx xxxxxxxx xx xxx xxxxxxx xxxxxxxx à xxxxx x’xxxxxxxx xxxxx xx xxxxxxxx xx xxxxxxéx, xx xxx xxxx xx xxxx xx xx xxxxxxx xxxx xx xxxx xxx xxxxx xxx xxxxxxx, xxxxxx xxx xxxxx, xx xxxxx xxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx xx xxxxxxx, xxxxxx, xxxxxx, xx xéxxx, xxxx x’xxxxxxx xx xxxxx xxxx xéxxxxxx xx xxxxxx, xxxxx, xxxxx xxx xxxx xx xx xxxxxxxx xxéxxxx, xx x xxxxxxxxxx xxxxxé xx xxxxx, xxxx xxxxx-xxxx xxxx x’xxxxxxxx xx xxxxxxxé xx xêxx xx xxxxèxx, xxxxx xxxx xxxxxxxx à xx xxxêxxx xx xxx xxxxxx, xxxxxxxx xxxx xxxxxx xx xxx, xx xxxxxx, xxxxxxxxx xêxx xxx x’xxxxxxxx xxxxxèxx xx xxxxxx, xù xxxxxxxx xx xxxxxxxxxxx, xxxx xxxxxxx xx xxxxxxxx : xx xx xéxxxxx xxx xxxx xxxxxxxx xx xxxxx xx xxxêxxx, xxxxx x’xx xxxxxx xx’xxxx éxxxx xà, xxxxéx, x’xxxxxxxxx xx xxxx xx xxxx xxxxxxxéx xxxxxx xxx xxxxx, xxxx (...) comme s’il savait qu’elle était là, cachée, l’enveloppe de plus en plus comprimée contre son corps, puis brusquement, faisant vrombir son moteur, il se détourne, s’élance dans la rue qui résonne comme un défilé rocheux, et disparait. Alors, reprenant ses esprits, Bianca saisit les ciseaux sur l’étagère, et cœur battant à tout rompre, ouvre l’enveloppe.

FORUM
0

2/La clé de la richesse
Collège Aimé Césaire
xxxx xx xx xxxxxxxxx xxxx xx xx xxx x’éxxxx xxxxé. xxxx xxxxx xxxxx xxx xxxxxx xx xxxxxxxxx x’xx xxxxx. x’xxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxx xxxxx xxxxxx. xxxx xéxxxxxx à xxxx xx xxxxxxx. xxxxxx xx xéxxxx. À x’xxxéxxxxx, xxxx xéxxxxxx xxxxxxxxx xxxxxxxxx. xxxx x’xxxxx, xxxx xxxx xx x’xxxxxxxxx xxx xxxxxxx, xxx xxxxxx êxxx xxîxéx, xxéx. xxxx xxx xxxéx xx xxxxxx. xxxx xx xéxxxx, xx x x xx xxxxxxx : xxèxx xxxxxx, x’xxx xxx, xx xxxx xxx xx xxxxxxx xxxx xxxxxxxxxx xxx xx xx xxxxx xx xxxx xx xx xxéxéxxxxx xxxxxx. xx xxxxxxxxx xx-xxxxx, xx xxxxxx xxx x’xxxxxxxxxx xxxxxxx xxxx xxx xxxxxxxx xxx xx xxxxx xxx xx x’xx xxxxxéx xxéxéxxxxxxx. xx xxxxxx, à xx xxxxxxxxxxxx, xx xxxxx xxéxxxxxxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxx xxxxxxxx xéxxxxxxx xxxxxxx. x’xx xxxxxé xx xxxxxx xx x x xxxx xxx xxxx x’xxx xxxxxxxxx. xx xx xxxx xxxxx xxxxx xxxx xxxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxx xxx x’xxxxxxxxx. xx xx xx x’xx xxx xxx, xxxx x’xxx xxxxx xxxx xxx x’x xxxxxx xxxxx xxxxxxxx x’xéxxxxxx. xxxx xxxxxxx xx’xx xxxx xxxx xxx. xxxxx xxxx xx x’x xxx xxxxx xx xxxx xxxxxxx, xx x x xxxxxxxxxx xxxx xxxxxxxx. xx xx xxxx xxx xxxxxxx xx xxxx xxxxxxx xxxxxxxxx à xxxxxxxx xxx xxxxxxx xxxx xxx. xxx xx, xx xx xxxxxx. xxxxxx xxxx xx xxx. xx x’xxxxxxx xxxx, xxx xxèxx. xxxxxxx, xxxx xxxxx xx xxxxxx, xxx xxxxx xx xxxxxxxx. xxxx xx xxxxxxxxxx. xxx xxxx x’xxxxxxxx. xxxx xxxx xxx xxxxxxxx xxx xxx xxxxxxxx xéxà xxxxxx. xxxx xxxxxxx xxxxx’xx xxx xxxx xx xx xéxxxxx, xxxx xx xx xxxxxxxxx xxx, xxxx xxxxxxx xx xxxxx xxx xxx xxèxx xxx x xxxxxéx xx xx’xxxx x xxxxxéx xxxx xxx xxxxxx. xxxx xx xéxxxx. xxxx xxxxxxxx xx’xxxx xxxx xxxxxx-xxxx à xxxxx-xx-xxx xxxxxx xx xxxxxxxxx-xxxx xxxxxxx, xxx xxx xx xxxx, xxxx xx xxxx xxxx xxxx. xxxx xxxx xx xxxxxx xxxxxx xxxxxxxxxx xxx x’xxxxxxxxx. xxxx xxxxxxx xxxx xxx xxxx xôxéx, à x’xxxéxxxxx. xxxxx xxxxxxx, xêxx xxx xx xxxxx xxxxxxx. xxxxxxéx, xxxx xx xxxxxxxx xxxx xxxx. xx xxx xxxxxôx xxx-xxxx xxxxxx xx xxxx x’x xxx xxxx xx xxxxxxxx xx xxxxxx. xxxx xéxxxx xx xxxxxxxxx, xxx xxxx xx xxxx xxx xxxxxx xxx xxxxxxx. xx xxx xxxèx xxx-xxxx xxxxxx, xxxèx xxxxx xxxxxé xxx xxxxx, xx xxxxxxx xxèx xxxxxxéx, xxxx xx xx xxxxxxx. xx xxxxxxxxx, xx xéxxxx, xxxx xx xxéxxxxxx xxxx xxx xxxxx, xx xxxx xx xxxé, xx xxxxxxx xx xxxxxx. xxxx xxxxxxxx à xx xxxx xxx x’x xxxxxxxéx xx xxxxxx xx xxxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxxxxxx xxxx xx xxxxxxxx. xxxx xx xxxxxxxx xxx xxx xxxxxxxx xxx xxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxx xxx xxxxxxxxx xx’xx xxxxxxx xxx xxx xxxxxx. xxxxx xxx xxxxxxxx xxxxxxx, xxxxxx xx xxxxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxxxx, xxxx xxx xxxxéxxxé à xx xxxxx xxxxxxxxxèxx, xxxxx x’xxx xxé. xx xxxxxx éxxxx xxxxx éxxxx, xxxx x’xxxxxx xxx à xxxxxxx xx xxxx xxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxx xxxxxxxx. xx xxxx xxxx xx’xxxx xxx à xx xxxx xxxxxxxxxx x’xx xéxxxxxxx xx xxxxxxxxxxxxx, xxxx xxxx xxx xxxxxxx xxxxxxxéx xxx xx xxxx xx xéxxxxxxx xxxxxxx xxxxx xxx xx xxxx-êxxx xx xxxxxxx. xxxx xxxxxxx. xxxxx xxxx xxxxxx xxxxx xx xxxx, xxxx xéxxxxxx xxx xx xxxxxxx xx xxxxx " xxxxxxxxxxxx" xx xxxxx, xx xx’xxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxx. xx "xxxxxxxx" xxxxéxxxxx xx xxé xx xxxxxxxx xx xxxxxxx. (...) est intriguée par le sens du mot fortune. Richesse ? Destin ? Malédiction ? Comment une malédiction peut-elle conduire à la fortune ?

Soudain, elle reprend ses esprits et repense au coursier. Quel était ce coursier à l’allure étrange ? Pourquoi avait-il ouvert l’enveloppe ? Avait-il réussi à déchiffrer le message ?

SCRIPT | Collège Aimé Césaire

Bianca découvre dans l’enveloppe un manuel qui lui permet de déchiffrer un message codé. Les tatouages du coursier reprennent ces mêmes symboles. Elle y trouve également une lettre de son frère l’informant d’un héritage.
Le message codé parle de temps et d’eau...

"hihiko / wai / kapi / ana / taonga "

http://www.maoridictionary.co.nz/index.cfm?dictionaryKeywords=speed&n=1

http://www.google.fr/imgres?q=tatouage+maori+cle&um=1&hl=fr&safe=active&tbo=d&biw=1016&bih=621&tbm=isch&tbnid=ILnqQa7-_pabkM:&imgrefurl=http://blog.1001actus.com/tag/tatouages&docid=qSCKJ_EXgMBT0M&imgurl=http://www.1001actus.com/wp-content/maori.jpg&w=362&h=464&ei=l_XBUO6uBsqY0QGPsoDAAw&zoom=1&iact=hc&vpx=670&vpy=239&dur=2887&hovh=254&hovw=198&tx=114&ty=140&sig=114181183916232842751&page=1&tbnh=139&tbnw=108&start=0&ndsp=21&ved=1t:429,r:12,s:0,i:116

FORUM
1

3/Sur la route de Vallon Pont d’Arc
Maylis De Kerangal
xx xxxxx x’éxxxxxx xxx xxx xxxxx xx xx xxxx xx xxxx. xxxxx xxxxxxxxx xxx xxçxxxx xéxéxxxxxxxx — xxxxxxxxx, xxxxx xxxxxxôxx xéxxxxxxxx xxx xxx xxxxxxxxx, xxxxxxxx xâxxxxxxx xx xxxxx xù xx xxxxèxx xxx xxxxxxx xxxxxéxx xx xxxx — xxxèx xxxx, xx xxxxx xxxxxxxx xx xxxxxxx, xx xx xxxxx xxxéxèxx, xxxxxxxx xxxxxèxx xxx xxx xxxxxx xxxxx xxxxx xx xx xxxxxxxxèxxx xxxxxxxxx, xx xxxxx, xxx xxxxx xx xxxx xx xxx xxxxxxxxxx. xxxxxx, xxxxxx xxxxxxxxéx xxx xx xxxxxx, x’xxx xxxxxéx xxx xxx xxèxx. xx xxxx x’œxx xxx xx xxxxxx : xxxx xx xxx xxxx xx xxxxx xxxxxx xxxx xxxx xx xxxx xx xxxxéxxxxx. xxxxxx xxx x’xxxxxx à xxxxx xxxx xxxxxxxxx xx xxx xx xxxxxxxx xxxx, xxxxx-x-xxxx. xxxx xxxxx xx xxxxxxxxx xx xxx xxx, xxxé à xôxé x’xxxx, xx xéxxxxx xxx xxxx xxx xà : x’xxxxxxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxx xx xx xxxxx, xx xxxxxx xx xxxxxxxxxx, xx xxxxxxx xxxé, xx xxxxxxx xéxéxxxx xx xxxxx xx xxxx, xx xxxxxx xx xxx xxèxx. xxxxxxxxxxxxx, xxxx xxxxx xxx xxxxxxxxxx xxxxxxxx xx xxxxxxx xx xxxxxxxxxx, xxxxx xx x’xxxéxxxxxx à xx xxxxxxxxxxx xx xxxxx xxxxx xxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx, xxxxxxx xx xxxxxx xxx xéxèxxxx xxx xxxx xxxxxx. xxxx xx xxxxxx xxxxxé xx xxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx xxxxxxx xxxxx éxxxx xxxx xxx xxxx, xxxxxxé xx xxx xxxx xxx xxxxxxx " xxxxxx / xxx / xxxx / xxx / xxxxxx " —, xx xxxx xxxxxxx à xxxxx xxxxxxxx x’xéxxxxxx. xx xxéxxx xxx xx xxxxx x xxxxxé. xxxx. xxxx xxxx ? xxxxxx xxx xxxxx xxxxxx x’xxx xxxx ? xx xxxxxxxx xxx xxèxx xx xéxxxx-xx xxxx xx à xxx xxxxx, xx xéxxxxxx-x-xx xxxx xxx xéxéxxxxx ? xxxxxx xx’xx xxxx xà. xx xxxxx xxxx xxxx xx xxxx xxx xxxxx xxx xx xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxxxx à xx xxxêxxx. xx xxxx xxx xxxxxx xx xxxx xx xxxxéxxxxx. xxxxxx xxxxx xxx xxxxxxx xx xxxxxxxx xxx éxxxxxx. xxx xx xxxxxxxxèxx, xxxx xx xxxxxx xxxx xx xxx xxx xxxxxx — xx xxxxxxxxx, xx xxxxx, xxxx xéxà xxxxxxxx xx xxxxxx —, xxxxx, xxxxx xx xxxxxx xxxx xxxxxx xxxx x’xxx, xx, x’xxxxxx xxxx xxx xxxxxxxx xxxxx, xxxxxx xx xxxxxxx x’xxxxxxx xxx xxèxx . xxxxxxxx. xxxx xxxxxxx. xx xxx xéxxxxx, xx xxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxx à xxxx, xx xxx xxxxx-xx-xxx xxxxx, xx xxxxxxx xxxxxx xxxxxxx xx xxxx xxx xxxxxx xxxxxxxx xxx xxx xxxxx, xxxx xxxxxxx xxx xxxxx xx xxxxx xxxx xx xxxxxxxxx, xxxxx, xxxxxx xxxxxxx, x’xxxèxx xxx xx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxx, xx xxxxéx xxxx xxxxx xxx xxx éxéxxxxxxx xx xx xxxxxxxx xxx xxxxx xxx xxxxxx, xxxxéx xxx xxx xxxxxxx xx xxxxxxx xxx xxx xxxx xxx xxxx, xxxx x’xxxxxx. xxxxxxxx, xxxxxx xxxx x’xxx, xxxx xx xxxxx xxxxxxx ! xxxxxx x’éxxxx, xxx xxxx xxxxxxxxxxx, xx xx xxxxxxxx. xxx xx xxxx xxxx xxx xxxx xxxxxxxxx xxxx x’xxxxxxx, x’xxxxx xxx xxxxx xxxxxx, xxxx xx xxxx xxxx xxx xxx xxxxxxx, xxxxx xxxxx xx xxxxxx. xxxx xxxx x xxxxxx, xxxx xxxxxx xxx xxxxxxxx xxxx xxxxxxx xxx xxèxx, xx xxx x’xxxxxxx xxxxx xxx x’éxxxx : « xxxxxx, xxxxxxxx-xxx xx xxxé xxxxxxxx, xx x’xxxxxxx, xx xx xxéxxx xxxx xxxxxx xxxxx, xxxxxxx ». xxxxxx xxxxx xx xxxxxxx, xxxxéxxxxx : xxxxxxx xxx xxèxx xxxxxx-xx xx’xxxx éxxxx à xxxxxx (...) Gaspard ». Bianca relit le message, stupéfaite : comment son frère savait-il qu’elle était à Vallon Pont d’Arc ? Elle est sur le marchepied de l’autocar tandis l’autre passager s’éloigne dans la nuit, le suit des yeux quand il passe sous le halo d’un réverbère, se trouble, enfin pousse un cri : le coursier tatoué, c’est lui !

SCRIPT | Maylis De Kerangal

Bianca a pris le train pour Montélimar puis un autocar vers Vallon Pont d’Arc, en Ardèche, où vit son frère. Elle vient le voir pour comprendre avec lui, cet enchaînement d’évenements étranges, ce message et cette histoire d’héritage.

Elle a emporté avec elle le manuel de traduction, le message, la feuille en forme de main, la lettre de son frère et Voyage au centre de la terre , de Jules Verne.

Elle se demande quel est ce trésor oublié par le temps, où est cette source précieuse.
Est-là qu’est cet héritage ?

Vallon Pont d’Arc c’est une ville située près des Grottes de l’Ardèche
www.prehistoireardeche.com/

Dans le train, elle reprend sa traduction sur cette lampe Maglite hyper puissante, sorte de révolution technique, capable de percer les ténèbres.
http://maglitemaglight.wordpress.com/

Pour moi, son frère s’appelle Gaspard (on harmonisera, j’ai choisi ce nom à cause du titre du livre Gaspard de la nuit d’Aloysus Bertrand, je trouve que ça "colle" bien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_de_la_nuit ).

Elle arrive dans la nuit dans la petite ville. Enfin elle a un sms de son frère qui l’attend au café Rupestre.

Et découvre que quelqu’un d’autre a voyagé dans le car avec elle.

FORUM
1

4/ Sang contre épée
College Dargent
xxxxxxxx xx : xxxx xxxxxx éxéx xxxxxx, xxxxxxéx, xx xxxxxxx x’xx xxx xxxxxx xxxx xx xxxé xù xxxx xxxxx xxxxxx-xxxx xxxx xxx xxèxx. xxxxxèxx, xxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxx xxx xx xxxxxxx xxxx xxxâxxx. xxxx xx xxxxxxxx xxx xxxxxèxx xxxx, xxxx... xx xx xxx xxxx. xxxx éxxxx xxxxx, xx xxxxx xxxx xx xxxxxx xxxxxxxx. xxxx xxxxçx à xxxxxx xxx xx xxxxxxx, xxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxx xxx : xxx xxxx xx xxx xx’xx xxxx. xxxx xxxxxx xxxxxxx xxxx x’xxxxxxxxxxxx xxxx xxxxxxxx xxxxx xx x’éxxxxxxx x’éxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxx. xx xxxxx xxxxx xxxxx xxxx xx xxxxéxxxxx xxxx. xxxx x’xxxxxxxx xx à xxxxxx xxx xxxx xx à xxxxxx xxxx xxx xxxxêxx xxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxxx xxx xxxxx. xxxx xxx xxxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxxx : « xx xxxx xxx xx xxxx x’xxxxxxxx, xx x’xx xxxxxxxxxé xx xéxxxxx xxx x’xxxêxxx xx xxxxxx xxx xx xxxx xxx xx xxxxxx xxxxé. » xx xxxx xxx xxxxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxxxxx : « xxxxxxxxxx, xx xxxx x’xxxxxxxxx xxx xxxxxxxx xx xx xxxxxx xx xx xxéxxxxx. xx xxxxx x’xxx îxx xxxxx xù xxxxxx xx xxxxxxxxx xx x’x xxxxxx à xxxxxx xxxxxx xx xxxxxx xxxxé « xxx xxxxxxxxx ». xxxèx xx xxxxxxxx xx xéxxxxxxx, xx xxxxxx x xxxxxé xxx xxxxx xéxxxxéx « xxxxx xxxxx » xxxxxxxxx, xxxxx xxx xxxxxx xx xéxxxxxx, xx xxxx xx xxxxxx. xx xx xxxxxxxxx xxx, à x’âxx xx 18 xxx, xxxxx xx xxxxxxx xx xxx xxxxxx xxxxxxx, xx x xxxxxé xx xxxxxx xxxéxxxxx xx xxx xx xx xxxx xxxxxx xx xxxxxxx. xx xxxx xxx xx xxxxxxxxx xxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx à xx xxxxèxx xx xxxxxx. xxxx xx x’xxx xxx xx xxxx xxxxxxxxx. xx xxxxx, x’xx xxxxxx xxxxxx xxx xxx x’xxxxx xxx xxxx-xœxx xxx x’xxx xxxxx xxx xxx. xx xxxxxxxxxx xxx xx xxxxèxxx xxx xxxxxx xx xxx xxxxxxx, xx xxxx xxxxxx xxx xôxxxx ! » xxxx xxx xxxxxxxxx xxxxx xx xxxxxx xx xx xx’xxxx xxxxxxx êxxx xx xxxxxxxxx xx’xxxx xx xxxxxx xxxxxxxxxxxx xxxx xx xxx. xxxx xxxxxx xx xéxxxxxxx xxxxxxxx xxxxx xxxèx xxx éxxxxxx xxxxx xx xxxxxxx xx’xx xx x’éxxxx xxxx xxxxé. xxxxxxxxx, xxxx xxxxxxxxx x’éxxxxxxx xxxxxxxxxxx xx xxxx : xxxxxx xxxxx xxxx xxxxx éxxxxéxxxx x’xxx, xxxx x’xxxxxxxx xxxxxx à éxxxxxxx xx xxxx xx xxx xxxxxxx xxxxxxxxxxxx xxxx xxxxxxx. xxxx xx x’éxxxx xxx xx xxxx xxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx : xxxx xx xxxxxx xxx xù xxxx xx xxxxxxxx. x xxxxxèxx xxx, xxxx xx xxxxxxx xxxx xx xôxxx xxxxxx, à xx xxxxx xx x’éxxx xxx xxxxx. xx xxxxxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxé. xxxx xxxx xx xxxxx xxx xx xxxxxxxx xxx xxx xxxxxx xx xxxxxx xx xx xxxxxxx. xxxx xxxxxxxx xxxx xx xxxxxxx xxxxxx xx xxxxxx, xxxxxxxxx xxx xxxxxxx xxéxx xxx xx xxxxx. xxxxxx’xxxx xxxxxx xxxx xx xxxxxx xxxxxx xx’xxxx xxxxx xxx xxx xxx x’xxxx xx xxx. xxxx xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxxx à xx xxxxxx xx xxx xxèxx. xxxx xéxxxx xx x’x xxxxxx xxxx xxx xxxxxxxxx xx xx’xxxx xxxxx xxxxxx. xxxxxx xxx xxx xxèxx xxx xx xxxxx xx xx xxxxx. xx xxxxx xxxxx xxxxxx à xx xxxxxxxxx xxxx xxéxxxxx xx xxxxx xxxx xxx xxxxxx. xxxxxxx x’xxxx à xx xxxxxxx xxxx x’xxxxçxx xxx xx xxxxxx xx xxxxxx xxx xx xxxxxx x’xxx : xx xxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxx xxxxx xxxxxé xx xxxx !! xxxxxx xxx xxxxxxx xx xx’xxxx xxxxx xxxxxx xxxxxx xxx éxxx xxxxxxxx : « xxxx xxxxx xx xxxx-xxèxx xxxxxxx xxxxx xxx xxxxxxxxx xx xxxxx xxxxx. xxxx-xx xxxxxxx xxxxx à xx xxxxx ? – xxx, xx xxxx xx xxxx xx xxxxxx. xx xxxx xx xxxxxxxx xx xx x’xxxèxx xxxx xx xxxxx. » xx xxxxxx xx xxxxxx. xx xx xxxxxx xxx xx xxxx xx xxx xxxxxxxxx à xx xxxxxx xxxxxxx. x x’xxxxéx, xxx xéxéxxèxxxx xxxx xxx xxxxxxx. xx xxxx x’xxx xxxxxxxx xx xèxxxx, xxx xx xxxxxxxèxxxx xxxx à xx xxx-xx-xxx. xxxxxxx xxxxxx xx xéxxxxxxx xx xxxxx xx xxxxx xx x’xxxxxxxx xxxx xxx xxxxx. xx xxxxxx xxxxxxxx xx xxxxxx xxxxxxîxxx xxx xxxxx xxxxxxx (...) dans une fente. La pierre coulissa et laissa apparaître une salle immense ornée de peintures et de joyaux. Au centre, se trouvait une protubérance et, posée dessus, une coupe en cuivre remplie d’une substance translucide. Gaspard la prit et dit à Bianca d’en boire immédiatement le contenu avant qu’elle ne se transformât en vampire irrémédiablement.

SCRIPT | College Dargent

Bianca se fait capturer par le coursier. Cet homme est son demi-frère vampire maori, il recherche le Graal pour résister aux rayons du soleil. Bianca se transforme peu à peu en vampire ce qui inquiète son frère. Ce dernier appartient à l’ordre des Templiers, tribu ennemie aux vampires. Gaspard amène Bianca dans la grotte Chauvet où se trouve la coupe tant convoitée. Il lui dit d’en boire le contenu avant qu’elle ne se transforme en vampire irrémédiablement.

Que va-t-elle faire : la boire ou la donner à son demi-frère ?

Liens :

Le Graal
https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQwbs3d5O0AXzq7rN971wuqHo45B3-DOZ0lsg8WEnWvhjb66ujY

Bianca se transformant en vampire
https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS7bcDlwyOwUgonoBOWUkTrDy2GVTyS10bmIkpQHhI5WNmtTo8C

FORUM
0

5/ Titre chapitre 5 : Rêve ou réalité ?
Collège Laurent Mourguet

Bianca approcha la coupe de ses lèvres, puis suspendit son geste.
Autour d’elle, elle observait les dessins fuyant la lumière, à la recherche d’une possible obscurité.
Elle entendait des pas retentir et leur écho révélait la profondeur de cette grotte dans laquelle son frère l’avait attirée. Les gouttes d’eau dégoulinaient des stalactites pour s’écraser contre la terre humide. Ce lieu lui faisait horriblement peur, elle avait l’impression que le plafond l’écrasait.
L’atmosphère était étouffante. Elle sentait tout son corps ankylosé, son visage en feu, elle avait mal à la tête et se sentait incroyablement lourde.
 Vous vous sentez bien, Madame ?
Elle entrouvrit les yeux et distingua une jeune serveuse, l’air inquiet.
 Vous vous êtes assoupie et vous avez crié. Voulez-vous une carafe d’eau fraîche ? Bien sûr, c’est offert par la maison, ajouta-t-elle avec gentillesse.
Bianca se souvint qu’avant de retrouver François pour un dîner d’anniversaire, elle s’était arrêtée dans ce café et, ayant repéré une petite table au soleil, la jeune Parisienne avait décidé de profiter du beau temps. Après la fatigue des derniers jours, elle s’était endormie. Elle se redressa et s’étira, totalement confuse. Sur la table, à côté de la tasse de café vide, le Dauphiné libéré du jour, posé sur son inséparable ordinateur, et l’exemplaire du Voyage au centre de la Terre de Jules Verne destiné à son frère lui permettaient de reprendre pied dans la réalité. Quelques instants plus tôt, elle se trouvait au coeur de la grotte Chauvet, dans un corps de vampire, à la recherche du Graal. Il lui semblait encore distinguer des canines pointues dans la bouche de la jeune serveuse. La tête lui tournait ; elle avait pris un bon coup de soleil et prit le journal pour s’éventer. La une du journal attira son regard :
« Mystérieux cambriolage
Hier dans la soirée, la bijouterie de la rue des Marronniers a été victime d’un cambriolage. Rien n’a été dérobé dans les présentoirs. Le voleur s’est en revanche emparé d’un ouvrage précieux que le commerçant conservait dans son magasin. Pour plus de détails, voir p 7. »
Intriguée, Bianca tourna rapidement les pages et resta interloquée :
« Cet homme a été vu par plusieurs témoins lors de sa fuite : l’individu porterait au visage des tatouages maoris. »
La description qui suivit mit Bianca mal à l’aise : elle dressait le portrait du coursier qui lui avait livré une étrange enveloppe.
La tête lui tournait de plus belle. Elle commençait à voir tout flou … Trou noir...
Elle se réveilla en sursaut, toute trempée de sueur et tout autour d’elle était plongé dans l’obscurité.
Où était-elle ? Que s’était-il passé ? Elle se trouvait dans son appartement, rue des Vinaigriers, le côté gauche du visage écrasé sur le clavier de son ordinateur. Sur son bureau se trouvait encore la notice qu’elle avait traduite la veille et les feuillets du texte qu’elle devait traduire pour la semaine suivante étaient répandus sur le sol. Avait-elle rêvé ? Le séjour en Ardèche, l’énigme, l’étrange
coursier aux tatouages maoris, des feuilles d’achemilla, tout cela n’était-il qu’un cauchemar ? Elle secoua la tête. Un vague souvenir de petit symbole sur une pierre humide passa devant ses yeux.
D’où ces images provenaient-elles ? De ces feuillets dont elle devait terminer la traduction et dont elle ne voyait pas la fin ? D’un cauchemar ? Comment cela pouvait-il n’être qu’un rêve ? C’était tellement réel !
Elle décida de sortir prendre l’air malgré l’heure avancée de la nuit pour réfléchir. Elle tapota l’exemplaire du Voyage au centre de la Terre destiné à son frère en se levant, prit ses clés, son sac en cuir légèrement usé, ferma la porte de son appartement et marcha en direction de son café préféré, le Stromboli. Elle s’assit au comptoir et, après avoir dégusté un cappuccino, ouvrit le journal qu’elle avait pris sur une table. En gros titres s’étalait à la une la phrase suivante :
« Piccadilly Circus : le choc »
Au-dessous, une photo de la célèbre fontaine lui sauta aux yeux. Elle lut avec stupéfaction en légende : « un jeune savant français a été découvert noyé. »
La jeune traductrice resta interdite : tout ce qu’elle avait rêvé serait alors réel ?

SCRIPT | Collège Laurent Mourguet

Texte à compléter