La décision de quitter la ville pour s’installer à la campagne murissait depuis plusieurs années dans l’esprit de Monsieur et Madame Morin-Diallo. Les problèmes d’asthme de Sarah, la petite dernière, et les plaintes incessantes des voisins lorsque les jumeaux Lucas et Salomon jouaient dans la cour de leur résidence du centre-ville de Lyon avaient fini par les convaincre de faire le grand saut. Alors, un matin d’août, les cinq Lyonnais accompagnés de leur chien et de leur chat s’étaient installés dans un coin reculé d’Ardèche au bord de la rivière la Bourges, dans une jolie maison de pierre abandonnée depuis seulement six mois. La santé déclinante du couple de retraités qui y avait vécu les avait poussés à rejoindre la vallée non loin d’un centre hospitalier et des services qu’il proposait aux personnes âgées. Les parents Morin-Diallo, Laurence et Driss, tout sourires, se réjouissaient. Enfin ils réalisaient leur rêve, offraient à leurs enfants de sept et douze ans un cadre de vie proche de la vie sauvage, où l’air était peu pollué et qui permettrait à leur progéniture d’évoluer au grand air, dans un milieu sain au plus près de la nature. Dès les premiers jours, la respiration de Sarah se fit plus fluide, aucun accès de toux à déplorer, son teint s’était éclairci, elle était radieuse, son père et sa mère s’en félicitait. Quant aux garçons, ils n’en revenaient pas de disposer d’un terrain de jeu qui leur semblait illimité. Ils couraient dans les bois, dévalaient les pentes à s’en couper le souffle, sautaient dans les cascades, s’aspergeaient d’eau dans la rivière, hurlant et riant sans déranger personne, un vrai bonheur.
Or, ce dont aucun d’entre eux ne se doutait, c’était que le vide de la maison qu’ils venaient d’investir n’était qu’apparent. En effet, cachés dans les nombreux recoins des deux étages que les Morin-Diallo occupaient, ainsi que dans le grenier, dans la cave, au beau milieu de ce qui avait été un potager, sur la rivière et partout sur ses rives, fourmillait un grand nombre d’espèces de la faune et de la flore locale. Des bactéries invisibles à l’œil nu, des insectes plus ou moins faciles à vivre, des reptiles surtout de petites tailles, des mammifères petits et grands, jusqu’aux oiseaux qui volaient librement au-dessus de la nouvelle demeure de Laurence et de Driss. Sans le savoir, les cinq bipèdes citadins et leurs deux animaux de compagnie bouleversaient tout un écosystème qui avait appris à exister sans devoir composer avec des humains.
Laurence entreprit d’abord de s’occuper du jardin qu’elle voulait rendre joli. Elle s’arma d’une énorme paire de ciseaux en métal et d’autres ustensiles et commença par se charger des mauvaises herbes : elle défrichait, éliminait toutes les plantes qui lui semblaient laides ou inutiles, une hécatombe. Dans la remise, Driss fut ravi de trouver une tondeuse à gazon dont le réservoir contenait encore suffisamment de carburant. Afin de rendre les alentours de leur propriété plus ordonnée, il sortit l’engin, et l’alluma. Un bruit de moteur vint perturber le calme à une centaine de mètres à la ronde, semant l’effroi dans la nature, d’autant que la fumée noire qui s’en échappait était irrespirable. Alors qu’ils jouaient dans le lit de la rivière, les deux garçons n’hésitaient pas à s’emparer de cailloux qu’ils jetaient à la surface pour s’éclabousser, sans se rendre compte qu’ils retiraient leurs abris à des crustacés livrés subitement sans secours aux attaques de leurs prédateurs. Leur chien, encore jeune et turbulent, ne sachant plus où donner du museau, pourchassait les papillons affolés, creusait la terre en arrachant les racines nécessaires à la survie des plantes, ses jeux détruisaient aussi l’habitat d’insectes incapables de vivre au grand jour. Le chat aussi jubilait, il avait à sa disposition un vaste terrain de chasse où les rongeurs dont il raffolait, découvraient bien trop tard son habileté et sa redoutable efficacité. Le petit félin ne mit pas vingt-quatre heures à s’adapter à son nouvel environnement, il en devint le principal prédateur.
En se rencontrant, deux univers qui n’aspiraient pourtant qu’à vivre en paix entraient en collision. Mais, ignorés par les humains, c’était au monde des plantes et des animaux de réagir, d’observer attentivement le comportement des nouveaux venus afin de s’y adapter, puis de trouver rapidement les moyens de cohabiter avec ceux qu’ils considéraient comme des intrus qui leur compliquaient l’existence.
xxx 6 xxxxxx xxxxxxxxxxxxx à xxx xêxx xxxxxxx, xxxx xx xx xxxx xxx xxxxx xxxxx xx xx xxx x’xxxxxxxxx. x’xxx xxxxx xxxxxx xâxxx xxxxx xxx xx xxxx xx xxxx xxxxx, à xx xxxxxx xxx xxxxxxx, xxxxx xx xxxxx x’xxx îxx xéxxxxx, 6 xxxxxx, 6 xxxxxx, 6 îxxx xxx xxxxxxxx xxxxéxxxxx xxxx xxx xxxxxxxxxxx éxxxxxxxxxxx, xxx xx xéxxxxxx xxxxx xxx xx xx xxxx xxxxx xxxxxxxé x’xxxxx, xxx x’xx xxxxxé xxxx xx xxxx xx xxx, xxx xxxxxxxxx à xx xéxxxéx.
xxx xxxxxxxxxxé xxxxxxxxxxx, xxx éxxxxxxxé xéxéxxxxx xx xxéxxxxx, xxxx xxxx xx xxxxxx, xxx xxx xxxxx x’xxxxxxxx, xxx xxxxxxxx xxxéxxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxxxxxxxx à xxx xxxxéx, xxxxxxx xxxxxéx xxx xxx xéxèxx xxxéxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx. xxxxxxx xxxxx xxxxxx xxxxxxçx, xxxxxx xxx xxxxx, xxxxxx xxx xxx xxxxxxxx ?
xxxxxxxé xxxxxxxxxx xx’xxxxx xxxx xx xêxx xxxxxxxxxx, xx xxxxxxxx xxxxxxx xxxxx xxxxx xxxxxxxxx. xxx xxx xx xèxx, xx xxxxx, xx xœxx xx xx xxxxxxx ? xxx x xxxxxxé xxx ? xxx xxx x’xîxéx xx xxx x x’xxxxxxxé ? x’xxxxxxxxx xxx xxxx xxxxx, xxx xxxx xxxxxxx, xxxx xxxxx xxx xxxx âxxx x’xxx xx xxxxxxxxx, x’xxxxxxxxxxx, xxxxxxx xêxxxxxx xâxxx, xxxxxxx xxxx x’xx xxxxxxxx éxxx, xxxx xx xxxxxx, xxxxxxx xx x’x xxx ; xxxx-êxxx xxx xxxxx xxxx xxx xxxx, xxx xxxxxxx xxxx xxx xxxxxx, xxx xxxxxxx xxxxxx xx xxxxx, xxxéx xx xxxxx xx xxxxxx xx xéxxxxx xxxxxxxxxxxxx xxx xxxxéxxxxx xx xéxéxxxxxx. xxxx xxxxxx xx xxxx xxxx xxxxxxx éxxxxxxxx, xx xxx xxxx xxxxxxx xxxx, xx xxxx xx xxx xxxxx’xx xxxxxxxxx, xxxxxxx xxxxxxx, xxxxéxx à xx xxxxxxx xxxxxxx xx x’xx, xxxxx xxxxxxxxx xxxxx xxxxx, xxxxxxx xx xxxxxx xxxxxéx xxx xxx xxxx xxx xxxxxx à xxxxxxxxxxx xéxxxxxxx, xxxx xxx xxxxxx xxxxxx xxx xx xxxxxxxxx à xxxx xx xx xxx xx xxxxxxx, xxx xxxxxx xxxxéx xx xxxxxxxxx, xxx xxxxxxxx xxxxxxxxxxx xx xxxxxxxéxx, xxxxxéxx xxx-xxx xxxxx xxx xxxxxxx. xxxxx x’xxxxxxxxxxxx, xx xxxxxxxx xxx xxx éxxxxxx, xx xéxxxxxxx xx xxxxx, xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxxxxx – xx xx xx xxxx xéxxxxxx xxx xxxx xx xxxx xxxéxxxxx xxxxxx. xxxxxxx x’xxx x’xxxx xxxxxx xxxx xx xxxxxxxxx xx xx xx xxxxxxxx xéxèxxxxxx xxxxxxxxxxxx, xx xxx xx xxx, xx xxxxx xx xxxxxx xxxx : xxxxxxxé, xxxxxxx xx xxx xxxxxxxxx, xx xx xxxx à xxxxxxx xxx xxxx - xxxxx xx xxx xxxxxxx.
x xxxxxx xxxx xxx xx xxxxxxxxx xxxxxxxx à x’xxxxxxxx x’xxx xxxxxxx, xxx 6 xxxxxx xx xxxxxxx, xxxxxxxxxx xxx xxxx xxxxxx, xx xxxxx xx xxx xxxxxx xxxxxé xxxx xx xxxxxxx xéxxx, xx xxxxx xx xxxxxxx xxx xxxxxxxx xxxxxxxxx, xx’xxxxx éxxxxxxx xx xéxxxxxxxx xxxxx x’xxx xxxxxxxxx xx xéxxxxxxx xx xéxxxx, xx xx xxxxxxxxx. xxxx xx xxxxxxxxx xxxxxxx, xxxxx xx xxx, xxxxx xxx xxxxxxx.
xx xxxxxxx xxx xxxxéx xxxxxx xxxxxxxxx, xx xx xxxx xxx xxxxxxxx, xx xxxx xxxxxx xxxx xxxxx, xxxx xxxx xxxx, xxxx xxxx xxxxx xxxxéxxxxx, xx xxxx x’xxxxxx xx x’xxxxxx xx xxxx.
xxxxx xxxxxxxxxx xx xxxxxxxx xx xx xxxxx, xxx xxxxxxx xxx xxxx xxxxxéxx xx xx xxxxx, xxx xx xxxx-xxxxx xéxxxxxxxx xxxxxé x’xx xxxxx xx xx xxxxx xxxxxxxxxxx. xx xxxx xx xxxéx xxxxxxx x’xxx xxxxx xx xxxxxxxxxx xxx xéxxxxx, xx xxxxxxx xxxxx xxxx xxxxxxxx, xxx xxxxxxxxx xxx xx xxxxx x’xxxxxxx.
xxxxxxxx à xxxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxxx xx xxx, xxxxx xx xxxxx xx xéxxxxxxx xx xxxxxxxxx, xxxxx xxxxxxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx à x’xxx xxxxx. xx xxxxxxxx, xx xxx xxxx, xx xx xxxxx xxxx xx’à xxx xxxxx, xxx xxxxxx. xxxx xxxxxx xxxxxxxxx xx xxéxèxxxx xxxx xxxxxxôx xxxxxxxîxxx xxxx xx xxxxxxxxx, xxxxxxéxxxxx à xxxxx xxxxéxxxxxx xxxxxxxxxx xx xxxxxx.
xx xx xxxxx à xxxxxxxx, xxxxxxxx xèxxxx xxxxxèxx xxxxx, xx xxxxxxxx xxx xxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xxx xxxxxxxxxx, xx xxx éxxxxxxx xxx xxxxçxxx.
xxx xéxxx xxxêxéx xxxxxx x’xx xxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxx 6 xxxxxx. xx xxxx xxxxxxxx xxxxxxx xxxx xéxxxxxx xxx xxxxxxxx, xéxxxéxxx xxxx xxx xéxxx, xxx xxxxxxx xxxxxxxx xx xxxx, xèxxx xx xxxxxxx xx xx xxxxx xx xx xxxxxx.
x’xxx x’xxxxx à xxx xxxxxxx xxxxxx xxx xxxxxxxxx. xxxx xxxxx xx xxxxxxx xx xxxxxxxx xx xxxxxxx, xxxxxxxxx xx xéxx xx xxxxxx xxxxx. xxxx xxx xêxxx x’xx xxxxxxx xxxxx xxxxxé, xxxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxéx. xxxx xxxx xxxxx 25 xxx, xxxx xxx xxxxx xx xxxxx, xxxx x xx xâxxxx xx xxx xxxxxxx xxxxx xx xx xxxxxxx.
xx xx xxxxxxxx xx’xx xxx xxxx xôx xxxx xx xxx xxxx x xxxé xxx xxx xxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxxx xxxxxx xxxx xxxx x xxxxé x’xxxéxxxxxxé xx xxxxxxx xx xxxxx xx xxxxxx, à xx xxxxxxx x’xx xéxxxxxxx - xxx xxxxxx xxxxxx xxx 20 xxxxxxxx.
xx xxxx xxxxx, xxxxx xxxxxxxxxxx x’xxxxxxxxx, xxxxx xx xxxxxxx à xxxxxxx xx xxxx xxxxxxxx xxxx xxxxxxx xx xxxxx, xxxxxxx xxxxxxxxx xxx xéxx, xx xxxx xxx xx xéxxxx, x’xxxxx xxxxxx
(...) leurs silhouettes s’estompent, elles se placent à nouveau en file indienne pour prendre la route, chacune enfourche son vélo, un pied sur la pédale, l’autre encore à terre, la plus âgée a pris la tête du cortège, elles rouleront bientôt vers le nord – mon cœur s’emballe, comment les suivre ? Je ne veux pas perdre leur trace, pas maintenant, pas déjà.
SCRIPT | Joy Sorman
L’action se déroule aujourd’hui dans une grande ville européenne.
Le narrateur est un homme entre 20 et 30 ans. On ne sait rien de sa vie.
Une seule indication est donnée à son sujet : il possède un téléphone portable.
Un soir comme les autres il prend le bus pour rentrer chez lui mais il ne descendra finalement pas à sa station. Six femmes, d’âges divers, sont montées ensemble à bord du bus, et il est immédiatement fasciné par elles.
Elles ont la particularité d’avoir toutes des dents en or. Et une petite tache de naissance sur le front.
Elles parlent une langue inconnue.
Il descendra au terminus du bus, tout au bout de la ville, comme ces 6 femmes qu’il a décidé de suivre.
Elles s’apprêtent à continuer leur voyage à vélo, tandis que lui est à pied.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialecte
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sororit%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/6_%28nombre%29
xxx xxxxxx xxxxx xxxxxx, xxxxx xx xxxxxxx xx xx xéxxx, xx x’éxxxxx xx xx xxxxxx xx xéxxx xx xxxx xxxx xxxxxxxx. xx xxx xxxx xx xxxx xx xxxxxxxx à xxxx xxxx xx xx xxx xx xxxxx xxxéxxx : xxxx xx xéxxxxxx, x’xxxxxxx, xxxxx xx xxxxxxxx, xxx xxxx xx xxx xâxxxxxxx. x’xxxèxx xxxxxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxx éxxxxxxx xx éxxxxxèxxx. xx xxxxx xxx xxxxx xxxxéx xx xxôxx. xxx xxxxxxxxx xxxx xxxxxxxxx, xxx xxx xxx xxxxxxxx x’éxxxxxxxx xx xxxxx xxxxxx xxxxéxxxxxxx x’éxœxxxxx. xxxxxxxx xxxxxx xxxxxxxxxx xx xxxx xx xx xxxxx xxxx xxx xxxx xxèx xxx xxxxxxxx. xx xxxx xx xxxx xxxxxxxxxx : xx xxxxxx xx xxxxxx xxx xxxxxx xx xxx. xxxxx xx xxxxxxxx xà xxxx xx xxxxxx xx xx xxxxxxxx xxx xx xxxx âxéx x xx xxxxxxx xxxx xx xêxx xx xxxxèxx ; xx xxxx xxxxx xxx xx xxxxxèxx xxxxxxxx.
xx xxx xxxxx xxxxxx à xxéxxxx, xx xxxx xxxxxxx xxxxx xx xxxxxx, xxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxx, xxxxxxxxxxx. xxxxx xéxxxxxxxx xxxxxxxxx xxx xxx xxxxxxxxx xx xx xxx xxxxxxxx. xx xxxx xxxxxxxx à xxxxxx, x’xx xx xxxx xx xxxx xx xxx à xxx xxxxxx à xxxxx xx xxxxxx xx xxxxèxx. xxxxxxxxxx, xx xxxxxxx xxxxx x’xxxêxx xxxxxx xx xxxxxxxx. xxxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxxxx xxxéxêx à xx xxxxxxx. xx xx xxxxxxxxx xx xxxx xx xxxx xx xxx xxxxxx xxx x’xxxxxxxxxx. xx xx xxxx xxxx xx’à xxx xxxxxxx xx xèxxxx xx xxxxxx xxxxxxx xx xxxx xx xxx xéxx éxxxxx xxx xxxxxxx. xxx xxx xxxxxx xx xxxxxxxx xxxxx xx xx xxxxx xxxxxèxx xxx xxxxxxxxé x’xxxêx xx xxx. xxxxxxxxxxxx xx’ xxxx xx x’x xxx xx !
xx xxxxèxx x’xxxxxx xxxx x’xxxxéx xx x’xxxxxxxx. xx xxxxxxx xxxxx xxxx xx xxxxxx xxxxxxxx xx xx xxxxx xxxxxxxxxx x’xxxxx xxxxx xxxxx : xxxxxxx xxx-xx xxxxxxxx ? xx xxxxxxx xxxxxx xxxx xxx xxxxxx xxxxx, xxxxxéx xx xx xxxx xxxxxxx xxxxxx xx xxxx. xxxx xxxxx-xx xxxxxx xéxxxxxéx xx xxxxxxx. xxxx xxxx xxx xxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxx. xx xxxxxxx xxxx xxx xxxx xx xxxxx. xxxxxxx xxxxx xx xxxxxxxx x x’xxx xx xx xéxxxxx xx xx xxxx. xxxxxxxxx xxxxxxxx xxx xx xxxxx xx xx xxxxxx xxxxx xxxxxx xxxé. xx xxxxxxx xéxxxx xxxxxxx xxxxx, xxxxxxxxxxxx xxx xxxxxxxx xx xxxéxxxxxxx, xxxx xx xx xxxxxxxxx xx’xx xxx : xxxxxx ? - xxxxxxxxxxxx xx xxéxxx xx xx xxxxxxxx. xxxx xèxx xxxxxxxxxxx xxx xxxx xx x’xxx. xxxxx xxxx xx xxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxx : « xxxx, xxxxx, xxxxx ». xx xxxxxx xxxxx x’xxxxxxxxxx xxxxxx xxxx. xx xxxx xxxxxxxx xx xxxxxxx xx xxxx xx xx xxxxxx xx xx xxxxxxx xx xxxx xxéxxxéxxxx xx xxx xxxxx xx xx ! xx xxxx xxxxx, xxx xx xxxxx xx xx xxxxxx xxxxx, xxx xâxxx xxxxx xxxxxxîxxx xxx à xxx. xx xêxx xxxxx xxx xxx xxxxxx xxxxxxx xx xxxxx : xx xxxxx xx xxxxxxxxxx ?
xxxxx xxèxx xxxxxxxxxxxx xxxxx xxx. xx xxxxxx xxxxx xxxxxx xxxxx xéxxxxxxxéx. xxx xxx xxxxxx xx xxxxxx, xxxxxxxxxxxx x’xxx xxx xxxx xxxxxx, xxxxx xx xxxx xx x’xxxxxx xxxx xx xxxxxx. xx xxxxxxx xxxxxxx xx xxxxx, à x’xxxxx xx xxxxèxx. xxxxx xxxxxxxxxx xxxxxxôx xxxx xxxxx xxxx xx xxxx. xx xxxx xxxxxxxxx, xxxxxx xéx, xxxèx xxxxx xxxxxxé xx xxxx xxxxx éxxxxxx xxxxxxxx.
x’xxxxxxxxx xxxxx xxx xéxx xxxx xxxxxxxx xxxx xxx xxxxxxxx xxx x’xx xxxxx xxxx xx... xxxx xx xxxx xxxxx xxx xxx xxxxxx, xx xxxxxxxx xx xx xxxx ! xxxx xxxx xxxxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx. xxxx xxxxxxxx à xxxxxxx xxx xxxxxx, xxxx xx xxxx. xx xxxxxxxxx xxx xx xxxx xxxxx xx xxxxxx. xxx xœxx xxx xx xxxx xx xxxx xxxx. xx xxxxxx xx xxxxx xx xxxxxx. xxxxx xxxx xx xxxxxx à xxx xxxxxxx xx xèxxxx xx xxx, xx xxxxx xxxxx xx xxxxxx xxxxx xx xéxxxx. x’xxxxxx xx xxxx xx xxxx xxxx xx xx xxxxx xxx xx xxxxxxxx xxxxxx xxxxxx xx xx xxxxxxx. xx xxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx. xxxx xxxxxxx xx xxx xéxx xx xxxxx xxxxxxx xxxxx x’éxxxxxx, xxxxxx xxxx xxx xxxxxxx. x’xx xéxxxx à xx xxxxx. xx xxxxxx xx xxxxxx à xxx xxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxx.
xxxxxx xxxxxéx xxxxxxxxxx … xx x’xxxxxx xxx à xéxxxxxx xxxx xx xxx x’xx xéxx. xxxx x’xù xxxxxxxx xxx xxxxxx ? xxx xxxxxxxxx-xxxxx à xxxxx xxxxxx xxxxx ? xx xxxxxéx xxxxx xxxxxxxx xxxx xxxxxxxé xxxxx’à xx xxx xx xxxxxx xx xxxxxx xx xxx êxxxx éxxxxxxx. xx xx xxxx xêxx xxx xxxxxxxx xx xx xxxx xxxx xxxéxxxxé à xxxxx, x’xxxxxxxx... xxxx xxxx éxxxxxxxé xûxxxxxx, x’xxx xxxx xx’xxxxx x’xxxxxxxxxxx. xx x’xxxxxx xxxxxx xû xxx xxxxxx... xxx éxxxxxx x’x xéxxxéxxxx xxxxxé. xx xxxxxx xxxx xxx, x’xxxxxx xx xx xéxxxxxx xx xxx : xx xx xxéxxxx xxx xxxxxx - xxx xx xxxé - xx x’xxxxxxxx xxxx xx xxxxxé. xà, xxxèx xxxxx xxxxxxxé xxx xxxxx, xx xx xxxxxxxx xxx xxxxxxxx. xx xxx x xxxxxxé xx xxxxxxx xx xxxxxxx. xx xxxxxxxxé xx xx xxxxxxx à xxxxxxx xxx xx xxxx. xx xxxx xxxxxx, xxxx xx xxxxx xx x’xxxxxxx xxxxxxxx :
« xxxxxxxxxx xxxxxé : 6 xxxxxx xx xxxxéxxxxxx xéxéxxxxxxx xxx xxxxxxx xxxxéxxxxxx xx xxxxxéxxxxx, x’xxxèx xx xxxxx xxxxxxx ». xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxx x’xxxx, xx xxxxx xxxxxé. xxxxxxxx x’xx xx xéxà xxxx xx. xxxx xx xxxxx xxxxxxx, xx xxxxxxxx xx xxxxx xx xxxxxx. xx xxxx xxxxx, x’xx xxxx xûx ! xxx xxxx xxxxéxxxx x’xxxxxxx xx xxxxxxx : xx xxxx xxx x’xxx x’xxxx x’x xx.
xxxx xxxx xxxxxxxxx xxxxxx xxx xx xxxxxx xx xxxx, x’xx xxxxxx x’éxxxxxx xxxxx xxxx, xxxx xxxx. xx xxxx xxx xxxxéx xxx xxxx. xx xxxxxxx xxxxxx à xxxxx xxxxxéx. xx xxxx xx xxxxxxx xxx xxx xxxxxx xxxx xxxxx xxxxx xx xx, xxx xxxxx xxx xxxx xxxxxxx xx xxx xéxèxx, xx xxx xâxxxx xx xxxxxxxxx xxx xx xxxxx xxx xxxxxxxxxx xxxxx xxxxxxx. x’xx xxxxxxxx xx xxx à xx xxxx xxx xxx xxxxxx xxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxx. xx xxxx xxx xx xx xxxxxxxxxx xx xxxxx : xxxxx xx xxxx xxxxxxx xxx ! xxxx xx xx xxxxxxxx xxxx xxx xxx xxxxxxxx, xxxxèxxxxxx xéxxxxx, xx x’xxxxxxx... xxx xxxxxxx xx xxx xxxxxx éxxxxxèxxx ?! xxx, x’xxxxçxxx xxx xxxxxxxxxxx : xx xxx xxxxxxxxx xxxéxxxxxxxxx. xx xxxx xx xxxx âxéx xxxxxx à xx xxxxx x’xx xxxxxxxx xx xx xxxxx xxxxx xxx xxxx xxxxx xx xxxxx xx xxxxx xxxxxxx. xx xx xxxx xxxx xxxxx, xxx xxxxx xx xéxxxx xxx ! xxxxx xxxxxxx xx xxéxxxxx, xx x’xxxxxxxxxx xx xxx... xxx !
xx xx xéxxxxxx xx xxxxxxx, xx x’éxxxx xx’xx xxxxxxxxx. xx xxxxxxx x’xxxxx, xx xxx 3x37. xx xxxx xéxxxxxé xxx xxx xxxxx… xxxxéx à xx xxxxx. xxxéxxxxxxx xxxx xxxxxxxxx. xx xxxxxxx xx xxxx xx xxxxxx : xx xxxxxxx x’xxxxxx xx xxx. xx x’xxx xxx xxxxxx xx xxx xxx, xxxx x’xxxxxxx xx xxxxxxxxxx : xx xxxx xxxxxxx x’xxx xxxxxxx xxxxx xxxx x’xxxxxxxxxxx. xx xx xéxxxxx xêxxxxxx xxxx xx xxxxxxx, xx xxxxxxx xx xxxxxxxxx. xx xxxx xx xxxxx xxxx xxx xxxxxx… xx xxxxxxx xx xêxx xxx xxxxx. x’xxx xxxxx xxx x’xxxxxxx xx xéxé xx xxxxx x’xxxxxxx xxxxx xxxxx. xxx xxxxxx xx xxx xéxxxxxxx, xx xxxxx xx xx xxxxxxx x’xxxxx ? xx xxxxxxx xxxxx xx xxxxx xxxxxx xxx xxx. xxx xxxxx xxxxxxxxxxx, x’xxx xx x’xx xxxx. xx xx xxxxxxxxx xxxx xxxxxxx xxxxx x xxxxxé : xx xxxxx xx xxxxxxxxx, xxxx xxx xxxxxxxx xxéxxxxx, xx xxxxxxx xx-xxxxxx x’xxxx xxxxxx xxx xx xxxxxx. xx xxxx xxxxxx xxx xx xx xéxxxxxx, xxxx xxxx x’xxx xx’xx xxxxxxxxx, xxx xxxx xx xxxx ? xx x’x xxxxxxxx xxx ! xx xx xêxx xxxx : xxx xxxxx xxxxxxx xxxxxx xxxxxxx xxxxx’xx xxx, xxxxx xxx xxxxxxxxxx. xxx xxxx xxxxx, xxxxxx, xx xxxxxxxx.
(...) pas ! Je ne rêve plus : ses longs cheveux blancs tombent jusqu’au sol, comme des tentacules. Une robe noire, simple, la recouvre. Ses ongles longs m’intriguent. Elle paraît plus jeune, ses rides se sont estompées, sa peau lisse ressemble désormais à celle d’une petite fille. Elle tend soudain ses mains vers moi. "Ales, Doles, Toles", dit-elle...
SCRIPT | Collège Jacques Coeur
Le temps du récit est au présent.
La scène se passe à Lyon.
Une petite fille accompagne désormais les six femmes et depuis, porte une tache de naissance sur son front : le narrateur a été témoin de la scène d’enlèvement.
Le narrateur est rentré chez lui et a fait des découvertes surprenantes en lien avec ces six femmes.
Une des six femmes a remarqué qu’elles étaient observées.
La dernière scène se déroule dans la chambre du narrateur, en pleine nuit. Il reconnaît la plus vieille mais sous une apparence surnaturelle.
Que va-t-il se passer dans la chambre ?
Quelle est la vraie nature des femmes ?
Que veulent-elles ?
Le lien choisi représente un tableau du XVIIème siècle sur le thème de la sorcellerie.
Tu vois un peu le tableau ?...
xxxxx xx xxxxxèxx xxxxxxxx xx xxxxxxx, xx xx xxxxxxxx xxx xx xxxxxx xxx xxxxxxxx xx xxx xx xxxxxxx xxx x’xx xxxxxé xxxxx xxxx xxxx xx xxxxx xxxxxxxxxx xx xx xxx xxxxxxx xxxxx. xx xxxxxxxxx xx xx xxxxxéx xx xxxxéx xxxx xxâxxx xxxx xxx xxxx xx xx xxxxxx’îxx, xxxxx, xx xxxxxxx xxxxxx xxx xxxxxxxx, xx xxxxéxxxxx xxxxxx x xxxxxé xxx xxxxxxxxx xxx xx xxxxxxx. xx xx xxxx xxéxxxxxé à x’xxxéxxxxx xxxx x’xxxxxxx. xx xxxxxxxx xxxx xxx, xx xx xxxx xxxxxxxé xx x’xxxxxxxxx xx xxxxxx xx xxx xxx. x’xxx xxx xxxxx xxx xxxxx xxxxéx x’xx xxxxx xxxé xxx xxxxéxxxxx xx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxxx à xx xxxx xxxxxxx xxx 6 xxxxxx. xx xéxxxx xx xxx xxxxxx xx xxxxx xxxxx xxxxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxx xx xœxx xx xxxxxxxx xxx xxxxxé xx xxx xxxxxx xxxxx xxx xxèxxx. xxx xxxxxx xxx xxxxxx à xxxxx x’xxx xxxxxèxx. xxxx x xxxxxxxxx xxxxxxx xxxx xx xxx, xx xxxx xxxxxx xx xxxxxxxx, xx xxxxxx xxxx xx xxxxxx, xx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx xéxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxxxx xxxxxx.
xx xxxxxxxxxx xxxxxx xxx xxxx à xx xxxx xxxxx xx xxxxxx xxxx xx xxxxx xx xx xxxx, xx xxxx xxx xxxxx xx xxxxx xx xxxxxxxxxxx, xxx xx xxxxxxx xx xx xxxxxxx, xx xxxxxx xxxxxx xxx xx xxxxxxxx. xx xxxx xxxx xxxxx xx xx xxxxxxx xxx à xxxxx éxxxxxéx xxx xx xxxxxx xxxx à xxxxxxx xx xxxêxxx à xxxxxxx. xxxxx xxxx xx xxxèxx, xx xéxxxxxx xxx xx xxx, xxxxx xx xxxxxxx xx xxx xxx, xx xxxxx éxxxxxx, xxxxxxxéxxxxxxxx, xxxxx xxx éxxxxx à xxxx xxxxxxxx. xxxx xxxxx xxxxxxx xx xxxx xx xxxxxx xxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxx xxxxxx xxxxxx. xxxx x’xxxxxxxx xx xxx xxxx xx xxxxxx xxx xèxxx xx xxxxxxx, xx xxx xœxx xx xxx à xxxxxx xx xxxx xx xxxx xxxx. xxxxx xxxx xxx xxxxxxxx xxx xxxxxxx xxx xxxxxxx, xxx xxôxx x’xxxxx xx xxûxé xx xéxxxx xxxx xx xxèxx. xx xxxx xxxxxxxé. xx xxxxxx xx’xxxx xxxxxxxxx xx xxxxxx.
x x’xxxxxxx xù xxxx xx xxxxxx xx xxxxxx xx xxxxxxxxxxx, xx xxxx, xxxx xx xxx xx xxx xxx, xxxxxxx xxx xxxxx xx xxx, xxxx xxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxôxxxxx, xxx x’xxxxx à xxxxxxx xx xxxxxxx xx xxxxxxxx xx xxxx. xx xxxx, x’x xxxxxx xxxxxxxxx ! xx xxxxx-xèxx xx x’xxxxx xxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxxx xx xxxx. x x’xxxxxxx xù x’xxx xx xéxxxx xxx xxx xxxxx, xxx xxxxxxxx xxxxxxâxxx, éxxxxxx xx xxxxxéx xxxxxxx xx xxxx xx xéxxxxx xx xxx xxx-xxxxx. xxx xxxxx xxxxxxx xxx à xxx, xxxxxxxx xxxxx à xx xxx xxxxxxxx. xxxxxé xxxxxxxxxxxx xxx xx xxxèx xx xxxx, xx xxxxxx xxxx xxxx, xxxx xxxx xxxxxxxx xxx xxxxxxx xxx xxxxxx x’ôxxx xxxxx xxxxxxé. xxx xxxx xxxx xxxxxxx xxx xxxxx. xxxx xx xxxxxx xxx xxxxxxxxx xx xxxxxxx, x’xxxxçxxx xxx xxxxxxxx xxxxéx xxx xx xxxx xx xxx. xx xxxx xxxxx xxxx xx xxxxxxx xx’xx xxxxxxxxxx xxxxxxxx. xx xxxxxèxx xx xxxxxx xxxx à xxxx xx x’xx xxxxx xxxxx, xx xxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxx.
xxxxé, xx xxxxxx xxxxxxxxx xx xxxxxx xêxx, xx xxxx xx xxx xxxx éxxxxxxxxéx xxx xx xxxx xxxxxé xxx x’éxxxxx x’xxx xxxxx xxxxx xxx xxxxx xx xx : xx xxxx à xxéxxxx xxxx xx xxxxxxx. xxx-xx xx xêxx ? xxxxxx xx xxx x’xxxxxxx xxx xxxx xx xxx xxxxxx xx xxx. x’xxxxxx x’xxxxxx xxx xxxxxèxx. xxxxxé xx xxxxèxx xxx x’xxxxxxx, x’xxxxçxxx xxx xxxxxx xx xxx xxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx x’xx xxxxxxx xx xxxxxxx xx xx xxxx, xxx x’xxxxxxx, xxxxxx xxx xxxxxxxxxx. xxxxxxé, xx xxxxxxx à xx xxxéxxx. xx xxxxxxxx xxxx x’xxxxx xxx xxxxxx xx xxxx
(...) St Jean ». C’est bien mon quartier mais je ne le reconnais pas. Puis des gens tenant dans leurs bras des journaux intitulés « La Gazette » crient à tout va : « Henri IV a été assassiné. » J’essaie de me rappeler mes cours d’histoire : Henry IV … Je suis au XVII ème siècle !
SCRIPT | Collège Jean Jaurès
Avant sa rencontre avec les 6 femmes, irrésistiblement attiré par un curieux tableau dans la boutique d’un brocanteur, notre personnage principal en est devenu l’acquéreur. Il l’installe dans sa chambre.
Le personnage assiste à un rituel accompli par la veille femme en pleine nuit, dans sa propre chambre
Elle le transforme en plusieurs animaux et finit par le transformer en chouette.
Et enfin elle le propulse dans le tableau. Il se retrouve dans son quartier, le Vieux Lyon, mais au XVIIème siècle.
La petite fille a peut-être subi le même sort que le narrateur, mais rien n’est dit à ce sujet dans le chapitre 3.
Que va devenir le narrateur, devenu chouette, dans le Lyon du XVIIème siècle ?
Retrouvera-t-il la trace des six femmes et de la petite fille ?
xx xx xxxxxxx xx… xxxxxxxx xxx xxxx xxx xxxxxxx, xx xx xxxx xxxxx xx xéxxx, xx xxxx xx xxxxx xx xxxxx, xxx xxxxxx xxxxxxxxxx xxx xxxxx, xxx xxxx xxxxxxxxxx xxxx xxxxx, xx xxxxxx x’xxxxxxx, xx xxxxxxx… xx xxx xxxx ! xxxx x’x xxxxxxxxxé… xx xxxxxxxx ! xx xxxxxxx xxxxx x’x xxxxé ! x’xxxxxxx xxxx xxxxxx xx xxx xx xx xxxxxxxxx xx xxxxéxxxxx.
xxxxxxx xxxx-xx xxxxxxxxx à xxx éxxxxx ? xxxx xx xxxxxx xxxxéxxxx, xx xxxxxx xxxx xxxxxx xx xxx xx, xx xxxx, xx xxxxxx xx xxxxxé. x’xxxxxx xx xx xxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx, xxx xxxxxx x’éxxxxx xx xxxxxxxxxxxx, xxx xxxxxx xxxxxéx xxxéx xxx xxx xxéxxxxx xx xxxx xxxxxxx… xxxxxx xx xxxxxx, x’xx xxx xxx xxxx xxxxxxéx xxx xxxxxx, xx xxxxxx xxx xxxxxxxxx xxxx xxxxxxx xx xxxxx, xxxx xxx xxxx xx xxxxxx… xx, xxxx à xxxx, x’xxx xxxxxxxxxx ! x’xxxxçxxx xx xxx xxx à x’xxxxxxx xx xxxx xxx xxxxxxxx, xx xxxxxxx xxxxxx ! xx xxxxxxxxxx xx xx xxx xx xœxx xx xxx xxxxx xxxxxx, xx xxxxxx xxx, xx xxxxxx êxxx xxx xxx xxxxèxxx, xx xxxx à xxxx xxxx x’xx xxxxxxx. xx xxxxxx xx xxxxé ! xx xx xxxxxxx xxx xx xxxxxxx xxx xxxxxxxx xxxx ! xxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxxx xx xêxx.
xxx xxxx xxxxxxxx xxxéx xxx xx xxxxxxx, xx xxxxxx xxxxxxxxxx xxxx xxx xxxxxx xxxxxx éxxxxxx, xxxx xxxxx xxxxxé xx xxxxxxx xx xxxxxé, xxxxxxxxxx xxxx xxx xxxxx.
xxx xxxx xx xxx, xx xxx xxx xxxxxxéx xx, xxxxx xx xxxxxxxx xxx xxxxxxx, xx xxxxxxx x xxxxxxx.
xx xxxxxxx xx xxxxxé, xxxxxé à x’xxéx xxx xx xx xxxxxxx xxxx xxxxxx xxxxxxxxx xxxx xxx, xxxxxxxxx xxx xxxxxxxxx xx xx xxxxxxx. xx xxêxx x’xxxxxxxxxx, xx xxxx xx xxxxxxxxx xx xxxx xxxx !
xx xx xxxx xxxx xxxx xxxxx… xxxxx xxxx xxx xxxxéxx, xx xx xxxx xxxx xxxxxxxxx à xxxx. xxxx à xxxx, xxxxxxx xxxxx xxxxxx xxx xxxxxxxxx, xx xxxx xx x’œxx, xx xxxèxx xx xxxxxxx. xx xxx xx xxxx x’xx xxxxx xxx xx xxxxîx xxxxxxxx. xx xxxxx xx xxxxé xxx xxx xx x’xxxxxxx xx xxx xxxxxx xxxxxxxxxx. xx xxxxxxxx à xxxxxxxx xxx xxxxx xx x’xxxxx xx xxx xx xxxxxxxx xxxx, xxxx xxxx xxx éxxx, xx xxxxxx xx xxxxxxxxxx xx x’éxxxxx xxx xxx xxxéx xxxxxx xx xx xxx. xx xx xxxxxxxx xxxxxxxxx xx xéxèxxx xxxx xx xxxxxxx.
xù xxxx-xx ? x’xxxxxxx xxx xxxxx xx xxx xx xxx xxxx xxxxéxxxxxx xx xxx. xxx xxx xxxx, xxx xxxxxxxx xxxx xxxxxxxéxx : « xx xxxxxx x xéxxxxé xx xxxxxx à x’xxxxxxxxx xxxxx ». xx xxxxxxx xxx xxxxx : xxx xxxxx xxx xxxxxxxxxx xxx xxxxx, xx xxxxxx xxxx x xxxxxxxé xxx xxxxxx xxx xx xéxxxxxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxxxx, xx xxxx xxxxxx xx xxxxxx ! xx xxxxxxxxx x’xxxêxxxx xxxx xxxxxx ? xxxxxx xxx xxxx, xx x’xx xxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxxx, xx xx xxxx xéxxxx ! xxxx xxxxxx xx xxx, xèxxx xx xxxxx.
xxèx xxxx xxxxxxxé xxx xxx xxxx xxxxxéx xxx xxxxxx xxx xxxxxxxxxx à xxxxxxxx xèxxxx xx xxx, xx xxxxx xxxxx xxxx xxx xx xxxx. xx xx xxxx xxxxxxxxx xx xxxxx à xxx xxxxxxx
(...) mètres de moi, je cours aussi vite que je peux. Il me faut traverser le front à mes risques et périls. Je parviens à éviter difficilement les obus qui tombent autour de moi. Epuisé, je trouve un refuge sous une caisse abandonnée là par des hommes qui ont certainement dû être surpris par les échanges de tirs. Vais-je survivre à ce déluge de flammes et de métal ?
Je suis toujours sous la caisse. J’entends des coups de fusils, des gens qui crient ; je ne peux pas bouger mais je cherche un moyen de sortir car je ne peux plus rester ici ! Je décide de prendre mon courage à deux pattes et j’essaie de m’enfuir : je soulève la caisse avec mon museau et je cours le plus vite possible, tout droit sans m’arrêter. Je bouscule un soldat et cours sur un pont, il faut que j’arrive sur la place des Terreaux, j’entends toujours des hommes qui hurlent derrière moi. J’aperçois l’entrée du musée des Beaux Arts et fonce à l’intérieur. C’est ici que j’espère trouver un œuvre me permettant de retourner à mon époque. C’est absurde mais c’est la seule solution que je puisse envisager : d’abord trouver ce tableau et ensuite me projeter dedans.
Je me faufile dans les diverses salles, qui me paraissent vides : sans doute les dégâts de la guerre. Je me sens perdu et tout me semble gigantesque à cause de ma petite taille.
Soudain mon regard s’arrête. Devant moi, un triptyque peint à même le mur : deux oiseaux et un chien séparés par une ligne. Les deux oiseaux sont identiques mais de couleurs différentes. Dans la première case, je reconnais l’oiseau bleu avec son bec orange et ses deux grands yeux, l’un plus grand que l’autre. Il tire la langue. Je ne sais pas comment c’est possible, mais il s’agit bien d’un graph de Knar. Ses oiseaux ponctuent gaiement les voies express du périphérique lyonnais ! J’hésite à me jeter dans cette fresque... Et si je me transforme en oiseau ou en chien, ou pire en un mélange des deux, comme un monstre de la mythologie ?
Je saute finalement dans le tableau, je me retrouve dans une faille temporelle, trou noir où le temps n’est plus une chronologie, où l’espace est sans lieu. Je revois alors défiler tous les événements de mon aventure avec les six femmes jusqu’aujourd’hui. Avant de rouvrir les yeux sous forme humaine. Devant moi se trouvent les oiseaux de Knar peints sur la vitre d’un abri de bus : je réalise à ce moment-là que je suis de retour à mon époque, précisément à la station où tout a commencé.
Le bus arrive. Je m’assois, entouré de nombreuses personnes. Je me place au fond, regardant par la fenêtre, l’esprit pensif. Des milliers de questions se bousculent dans ma tête, sans que je puisse y répondre. Personne ne semble remarquer ma présence. Suis-je seulement vivant ?
Je me mets à penser à toutes les péripéties que j’ai pu subir durant ce long périple de recherches et d’inquiétude. Une question me turlupine par dessus tout : pourquoi les ai-je suivies ? Soudain, après un virage serré, j’aperçois les six femmes. Elles semblent attendre le bus à la prochaine station. Une impression de « déjà vu » m’envahit... Tout va-t-il se répéter ?
SCRIPT | Collège Gilbert Dru